Animatrix

Titre Original
Animatrix
Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
jeudi 12 juin 2003
Durée
89 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
Divers
Compositeur
Joël Silver
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Les sept réalisateurs sont : Andy Jones, Mahiro Maeda, Shinichiro Watanabe, Yoshiaki Kawajiri, Takeshi Koike, Koji Morimoto, Peter Chung.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
89 min
Nb Dvd
1
Vous noterez que les propos et les informations de ce dossier sont extraits du dossier de presse officiel du DVD.

 

Voici les titres des différents films de cette compilation :
  • La seconde renaissance – partie 1 (The second renaissance – part 1)
  • La seconde renaissance – partie 2 (The second renaissance – part 2)
  • L’histoire de Kid (Kid’s story)
  • Programme (Program)
  • Record du monde (World Record)
  • Au-delà (Beyond)
  • Une histoire de détective (A detective story)
  • Matriculé (Matriculated)
  • Dernier vol de l'Osiris" - (Final Flight of the Osiris)


 

  Joël Silver ( Producteur )- A propos d'Animatrix

"Les frères Wachowski sont de grands cinéphiles. En tant que tels cela fait déjà bien longtemps qu'ils raffolent d'animation japonaise. Matrix leur a permis d'utiliser leur immense culture du cinéma pour réaliser le film qui, à la fin du siècle dernier, a redéfini la notion de blockbuster et de film d'action. Mais ce n'était pas la seule ambition des frères Wachowski. Ils pensaient qu'à l'heure panoptique d'Internet et de la fusion des médias il serait logique et passionnant de transposer la Matrice sur d'autres supports. Ils avaient déjà pensé à une collaboration, sous forme de série, avec les meilleurs réalisateurs de films d'animation au Japon.

 

C'était il y a six ans ! La production d'un tel projet, qui est vraiment unique en son genre, a demandé plus de trois années de travail acharné. Larry et Andy ont écrit quatre des neufs scénarios d'Animatrix. Pour les cinq autres segments, ils ont tissé des liens très étroits avec les artistes, mais leur ont laissé une grande liberté, parce qu'ils voulaient vraiment donner à saisir de nouveaux aspects de la matrice. Maintenant, le spectateur va pouvoir appréhender cette dernière dans toute sa complexité.

 

En ce qui concerne la production des courts-métrages servant respectivement de genèse à Matrix (The Second Renaissance) et d'introduction à Matrix Reloaded (Final Flight of Osiris), les Frères se sont énormément impliqués. Rendez-vous compte, les événements décrits dans ces courts-métrages comptent parmi les plus importants se déroulant dans l'univers de la Matrice. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons souhaité que les deux parties de The Second Renaissance soient gratuitement disponibles sur notre site Internet. Au-delà de la performance artistique, que chacun pourra constater après vision, Animatrix est l'un des développements essentiels de la Matrice. Pour s'en convaincre, il suffit de savoir que pour Animatrix et le jeu Enter The Matrix plus de 600 pages de script ont été écrites par es Frères Wachowski, et une heure de film avec tous les acteurs de la saga a été intégrée à l'intérieur du jeu vidéo. L'objectif d'Animatrix et de Enter The Matrix est de prolonger de manière ludique, logique et intelligente la saga. Des tonnes d'informations et de matériel supplémentaire sont ainsi disponibles, à portée de main de quiconque s'y intéresse.

 

Larry et Andy ont toujours eu une vision de Matrix s'étendant bien au-delà du simple contexte filmique. L'univers qu'ils ont créé est si riche qu'il était nécessaire qu'il s'étende à d'autres médias, et donc au jeu vidéo, à l'animation et à Internet. Animatrix emmène les spectateurs beaucoup plus loin dans l'exploration des zones d'ombre de la matrice que ne le faisait le premier long-métrage. Le public pourra ainsi découvrir de nombreux secrets, de nouvelles intrigues et de nouveaux personnages.

 

Bien sûr, il n'est pas crucial de connaître Animatrix pour apprécier la trilogie des frères Wachowski, mais le plaisir en est décuplé. Matrix est un de ces rares films qui ne raconte pas seulement une histoire excitante, mais ouvre une fenêtre donnant sur un nouveau monde. Les frontières de la Matrice n'existent pas, ou plutôt si, mais elles dépassent de beaucoup es limites connues du cinéma. Animatrix est le premier germe de cette nouvelle manière de concevoir le Septième Art".

 

 

Genèse du projet

Le projet Animatrix a germé dans l'esprit des frères Wachowski et du producteur Joël Silver dès 1997, au moment où la promotion internationale de Bound s'achevait et que débutait celle de Matrix. Le trio se trouvait alors à Tokyo pour donner une conférence de presse. Les frères en profitèrent pour être présentés à des artistes qu'ils admirent et qui oeuvrent dans le domaine de l'animation japonaise. C'est là qu'est née chez Andy et Larry la certitude qu'en collaborant avec ces réalisateurs ils seraient en mesure d'enrichir l'univers de la Matrice. "Les frères Wachowski sont de grands fans d'animation japonaise", révèle Michael Arias, l'un des producteurs d'Animatrix qui occupe également un poste de consultant en effets spéciaux et technologies digitales à Tokyo. "Dès qu'ils ont eu l'idée du scénario de Matrix ils savaient que l'animation japonaise était le média parfait pour repousser les limites du concept qu'ils avaient en tête. En plus, de cette manière ils pouvaient rendre hommage à des auteurs les ayant beaucoup influencés, comme Mamoru Oshii, Katsuhiro Otomo ou Yoshiaki Kawajiri. Ce dernier a d'ailleurs très activement participé à l'élaboration d'Animatrix en réalisant un court-métrage et en écrivant le scénario d'un autre. C'est là l'autre type d'interactivité qui était recherchée par le biais d'Animatrix".

 

Animatrix est le résultat de trois ans de collaboration entre les frères Wachowski et un groupe constitué par les meilleurs animateurs travaillant au Japon, aux USA et en Corée. Jamais aucune expérience similaire n'avait été tentée dans un contexte de production aussi ambitieux. Une logistique très complexe a pour l'occasion été dirigée par Michael Arias, Hiroaki Takeuchi, Eiko Tanaka, Joël Silver et les frères Wachowski, pour offrir une réelle liberté à des artistes venant d'horizons différents. En gérant au mieux leurs sensibilités et leurs talents hétérogènes, les producteurs sont parvenus à conserver la cohérence d'Animatrix et surtout à illustrer un nombre impressionnant de zones d'ombres parsemant la trilogie des Wachowski. Ils ont offert par le biais d'une série d'OAV (Original Animation for Vidéo) un supplément de sens et d'âme à l'une des franchises cinématographiques les plus prisées et les plus rentables de tous les temps. Cette perspective avait pourtant de quoi donner des sueurs froides à plus d'un "exécutif". Mais, fort de ses nombreuses collaborations avec les studios Madhouse, 4°C et Square (Final Fantasy, The Spirits Within], Michael Arias est parvenu à guider Joël Silver et les frères Wachowski dans le labyrinthe de l'industrie de l'animation japonaise.

 

Créé en 1976 par des transfuges du studio d'Osamu Tezuka, Madhouse est l'une des structures de production les plus dynamiques du Japon. Ce studio travaille à la fois pour la télévision, le marché de la vidéo (OAV) et le cinéma. Sont sorties de ces ateliers certaines des productions animées les plus importantes de ces 25 dernières années : Harmagedon (1982), Lensman (1984), Les œuvres de Kenji Miyazawa (1988), Manie Manie (1989), Ninja Scroll (1993), Perfect Blue (1998), Metropolis (2001).

 

Le studio 4°C est quant à lui une structure plus réduite, au visage plus humain, mais qui depuis sa création par Eiko Tanaka (président et producteur), Koji Morimoto et Yoshiharu Satoh en 1986 participe à toutes les grandes aventures du média animé japonais (Ghost in the Shell, Spriggan, Memories, Princesse Arete, Steam Boy). 4°C est par ailleurs le premier studio de l'archipel à s'être très sérieusement investi dans la production d'animation en numérique. Il est aujourd'hui leader dans le domaine.

 

Ayant rencontré Michael Arias lors de la première projection de Matrix au Japon, Joël Silver le croisa à nouveau quelques mois plus tard lors de la tournée promotionnelle de Romeo Must Die. C'est alors qu'il invita le jeune homme à participer à la production du projet qui allait devenir Animatrix. "La première chose que l'on m'a demandée fut de dresser la liste de tous les meilleurs animateurs japonais", se souvient Michael Arias. "C'est ce que j'ai fait, même si je savais que certains travaillaient d'arrache-pied sur leur propre projet et qu'ils ne pourraient donc pas répondre favorablement à notre sollicitation. Mais les réactions furent très enthousiastes, et nous avons donc objectivement pu réunir une équipe exceptionnelle". "Evidemment, les Wachowski étaient les gardiens du temple", renchérit-il. "Ils sont capables de répondre à n'importe quelle question concernant la matrice, et d'évoquer sans hésiter des événements s'étant déroulés des centaines d'années avant le début du premier film. Certaines discussions prenaient ainsi des tournures d'exposés faits par Stephen Hawking sur la naissance de l'univers. Cependant, et c'est ce qui fut formidable lors de chacune de nos rencontres, Andy et Larry ont toujours su laisser la porte ouverte à de nouvelles sources d'inspiration. Par exemple, Animatrix pose de façon évidente une nouvelle question fondamentale : existe-t-il une seule, ou plusieurs Matrices ?"

 

Evidemment, la principale difficulté logistique d'une telle entreprise fut de synchroniser le travail d'équipes éparpillées sur tout le globe. Michael Arias a donc travaillé avec chaque réalisateur, plusieurs traducteurs et des "script doctor" pour façonner chaque idée afin quelle soit validée par les frères Wachowski et son créateur original. A partir de là, le travail de design, de story-board et de layout pouvait débuter. Les comics Matrix disponibles sur le site Web www.whatisthematrix.com servirent de référence graphique à l'élaboration de chaque court-métrage. Cependant, les traitements originaux des réalisateurs ne furent pas rejetés, car les frères connaissaient parfaitement la valeur de leurs collaborateurs exceptionnels. "Ce qui est génial avec Matrix c'est que Andy et Larry sont clairement allés chercher des influences dans les cinématographies du monde entier, et notamment dans l'animation japonaise", expose Michael Arias. "La saga prouve que la fusion entre cinéma d'animation et prises de vues réelles est inévitable. Aux USA on a tendance à considérer l'animation comme un média de troisième zone incompatible avec des exigences adultes. C'est peut-être le cas des productions de DreamWorks et de Disney, mais pas des "anime" japonais. Animatrix en est la preuve éclatante".

 

Il restait encore à définir le rôle exact d'Animatrix au sein de la trilogie des frères Wachowski et de la campagne promotionnelle de Warner. La stratégie choisie fut la plus logique, mais aussi la plus novatrice : opérer une fusion complète ! "Des épisodes comme The Second Renaissance, Final Flight of The Osiris et Kid’s story mettent en lumière des événements capitaux se produisant avant ou entre les films", explique Michael Arias. "C'est très courageux de la part de Warner d'oser partir vers l'inconnu et de laisser faire cela. Larry et Andy voulaient au départ que la série animée soit intelligente et cool. Mais personne ne pensait que le concept d'Animatrix irait aussi loin.

 

 Plus qu'aucun autre dessin animé, ces courts-métrages vont devenir les ambassadeurs de l'animation japonaise à travers le monde. De la part d'un grand studio, s'associer à un tel projet, surtout quand on connaît les mauvaises polémiques dont les "anime" nippons sont les victimes, était un choix risqué. Mais je suis sûr qu'il va s'avérer très payant. Le projet Animatrix est pour l'instant unique, mais la demande d'un cinéma d'animation aussi sophistiqué va bientôt se développer de manière exponentielle. Et, à ce moment là, Warner sera très bien placé pour réagir de manière pertinente".
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


La compression est optimale. Les tonalités changent d’un film à l’autre, respectant les différentes identités visuelles déployées par chaque réalisateur. De couleurs vives aux noirs et blancs profonds, le spectacle est sans accrocs. Définition optimale permettant d’apprécier le fabuleux travail de restitution 3D sur Dernier vol de L’Osiris, véritacle clou du spectacle.

 

 

Dernier Vol de l'Osiris tient lieu de très officiel épisode 1.5 de Matrix. Il s'agit du prologue à toutes les intrigues se développant dans Matrix Reloaded et Matrix Revolutions. Ce court-métrage a été réalisé par une partie du staff ayant participé à l'élaboration de Final Fantasy, The Spirits Within, dans les locaux du studio Square situés à Honolulu. C'est en décembre 2000 que les Frères Wachowski nous ont contactés car ils avaient été très impressionnés par ce qu'ils avaient vu de Final Fantasy", se souvient AndyJones. "Ils pensaient que nous pourrions réaliser un court-métrage effectuant la liaison entre l'animation et le cinéma en prises de vues réelles. Comme Larry et Andy furent rapidement occupés par les préparatifs de Reloaded et de Revolutions, nous leur avons envoyé notre meilleur story-boarder afin qu'il puisse directement nous dicter leurs idées. Larry et Andy souhaitaient que nous obtenions le résultat le plus sexy et le plus haletant possible. Ils désiraient également que nous soyons doublement réalistes : en terme de représentation des personnages et de cohérence avec ce qui avait été développé dans Matrix. Pour le reste nous n'avions aucune restriction. Par rapport à Final Fantasy, où l'on ne voyait presque rien de la peau des héros, nous avons beaucoup amélioré l'expressivité des personnages ainsi que le rendu et ta souplesse de l'épiderme. Dans une Séquence comme celle du dojo, le travail sur l'animation photoréaliste des muscles et de la peau arrive à un niveau jamais atteint.

 

Pour l'attaque des sentinelles sur l'Osiris, nous devions reproduire un mouvement à la fois animal, mécanique et viral, pour exprimer que les drones considèrent le vaisseau comme une charogne. Nous avons beaucoup cherché avec John Gaeta le réalisme "biologique" et viscéral de cette séquence.

 

Comme les sentinelles sont des protagonistes importants des épisodes de Matrix, nous ne savions pas si notre traitement allait satisfaire Larry et Andy. Finalement, ils furent très enthousiastes. Pour Dernier Vol de l'Osiris, nous avons pu utiliser toutes les avancées techniques développées au cours de la production de Final Fantasy, mais que nous n'avions pas fait valoir à l'époque pour conserver une photographie homogène. Et puis nous avons enfin pu nous inscrire dans un univers défini, dense, populaire, qui nous correspond parfaitement. Matrix, par le degré de réalisme et la quantité d'effets spéciaux qu'il emploie, a beaucoup contribué au développement de l'animation générée par ordinateur. Jusqu'au projet Animatrix nous œuvrions dans le même sens, mais en parallèle. Là, nous avons enfin eu l'occasion de travailler ensemble..."

 

 Rappelons que le réalisateur Andy Jones est un californien qui a fait carrière dans le domaine de la production et de la réalisation d'effets spéciaux. Avant de travailler sur Final Fantasy, Tne Spirits Within et de réaliser Dernier Vol de l'Osiris, il avait occupé le poste de superviseur des effets spéciaux sur les films Godzilla et Titanic.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1


L'aspect symphonique de l'ensemble d'Animatrix devait être le dernier problème posé aux producteurs et aux réalisateurs. Il fut résolu par Joël Silver qui engagea comme superviseur de la musique le DJ/Producter/Remixer Jason Bentley. Le travail de ce dernier consista à trouver les compositeurs adéquats pour illustrer chacun des neufs courts-métrages. "Il s'agissait d'un challenge très excitant", avoue-t-il, "d'autant plus que chaque réalisateur possédait un style et une personnalité très affirmés et que tout se passait dans l'univers foisonnant de la Matrice". Le résultat de ses efforts a abouti à des compositions très électriques interprétées par les groupes phares de la scène pop/rock/techno.

 

L'environnement sonore est la grande surprise de cette compilation qui propose une réelle homogénéité sonore du début à la fin. Les deux pistes Dolby anglaise et française (la VO japonaise est restée sur l’édition zone 1) sont indiscutablement issues de la même bande internationale, le niveau général (relativement faible comparé aux productions habituelles) et la répartition des effets dans les cinq canaux est strictement identique. Le doublage apporte des sensations similaires, les dialogues anglais étant également enregistrés en studio. Quelques écarts artistiques subsistent tout de même mais rien de bien fâcheux. L’environnement multicanaux est d’une agréable douceur, les effets sont multiples, souvent avec une forte diaphonie mais pas de rentre dedans. Certains auront sans aucun doute le réflexe de monter d’un cran ou deux le niveau des surround. La musique joue un rôle essentiel dans chaque film. Les partitions symphoniques de Don Davis se mélange avec des séquences plus rythmées avec une dynamique sans excès mais efficace.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


Le moule interactif est développé sur des visuels et un environnement sonore Matrix. Ils comportent une section de deux pages de présentation des réalisateurs et des producteur et un mini documentaire promotionnel sur le jeu vidéo Enter the Matrix. Tous les documents vidéo sont proposés en VOST (y compris les commentaires audio), c’est une première pour l’éditeur dont nous souhaitons vivement que cela se reproduise le plus souvent possible. Voici en détail le reste des suppléments.

 

Commentaires audio : Au micro se succèdent les réalisateurs et producteurs d’une sélection de quatre court-métrage. Seconde renaissance 1ère et 2ème partie, Programme et Record du monde. Le premier est le moins intéressant, le réalisateur s’attardant à décrypter les différents thèmes et les idées sous-jacentes des deux épisodes. Dans Programme, le discours est différent. Les deux réalisateurs s’occupent de justifier le choix du style graphique dans la pure tradition japonaise. Le commentaire s’avère également plus technique avec des explications sur les possibilités offertes par l’animation 2D et son intégration avec ces plans ou des séquences 3D. Quelques précisions également sur le parti pris d’insérer des effets d’animation au détriment du réalisme, sur le choix des couleurs, leur consistance et le choix des ombres, la forme du trait… bref de quoi intéressé ceux qui se passionnent pour le graphisme. Commentaire également intéressant sur Record du monde avec cette foi-ci des éléments sur l’inspiration du réalisateur et un décryptage des personnages.

 

L’histoire et la culture du film d’animation (20 m) : Après une brève introduction qui revient sur la structure du premier film de la trilogie Matrix (bizarrement, aucune image de Matrix Reloaded n’est proposée sur ce DVD !), le documentaire se concentre sur la mise en place et la production du projet Animatrix. Le montage est rapide, enchaînant des morceaux d’interviews des nombreux intervenants. En premier rang, Joël Silver le producteur qui explique en long et en large comment a démarré le projet. Mais l’interlocuteur le plus intéressant c’est Michael Arias, propulsé presque par hasard comme responsable de la coordination des différents courts-métrages. Il revient sur les difficultés de mise en route et du développement. Sont invités dans la discussion une grande partie des responsables techniques sur tous les plans artistiques imaginables. Ils ajoutent en particulier leur commentaires permettant de faire le jour sur les liens qui unissent Animatrix au monde de l’animation en général et de l’animation japonaise en particulier. Les propos oscillent entre l’information généraliste et les propos purement techniques, cela permet à ce reportage un intérêt indéniable.

 

Making of : Chaque épisode possède son propre making of. La lecture totale de ces documents s’étale sur 55 minutes, un accès chapitré étant proposé. Bien entendu, la parole est principalement laissée aux différents réalisateurs. Pour le morceau phare « Le dernier vol de l’Osiros », Andy Jones déjà réalisateur de « Final Fantasy » raconte comment s’est monté ce projet similaire. D’ailleurs, l’occasion nous est donnée de découvrir Aki, le personnage centrale de « Final Fantasy », les cheveux court et costumée de cuir noir batailler avec une sentinelle. Il s’agit d’une séquence test qui à permis de valider la faisabilité de cette longue séquence d’action en 3D. L’intervention de Dane Davies, l’ingénieur du son en charge de la trilogie Matrix et de Animatrix est intéressante car elle valide la similarité de l’identité sonore entre le film d’animation composé de personnages réels et les différents film de la trilogie. L’intérêt des différents making-of est variable mais permet dans tous les cas de donner un éclairage suffisant sur la construction de chaque épisode.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage