THE CAPE : L’INTEGRALE

L’officier Vince Faraday était un bon flic essayant de nettoyer sa ville de la corruption généralisée. Victime d’une machination et laissé pour mort, il est obligé de s’enfuir et de se cacher, loin de sa femme et de son enfant. S’inspirant du comic préféré de son fils, il décide de devenir « The Cape », un super-héros faisant régner la justice dans les rues, effrayant les criminels en tout genre. A la recherche du Parrain du crime qui l’a voulu mort, il espère inlassablement retrouver sa famille.

Voilà, une série qui suscita l’excitation à la simple évocation de son sujet et de la ligne scénaristique qu’elle voulait suivre et qui s’avère très rapidement, un soufflé raté, tant le manque d’énergie et de crédibilité est flagrant. Pourtant le pilote s’annonce comme un véritable petit évènement et nourrit tous nos espoirs avec une trame qui s’installe doucement mais surement autour de ce flic piégé par un grand bonnet de la pègre. On pense évidemment à « Batman », avec cette ville gangrénée par la crime et dont les plus grands criminels se cachent sous des identités fantasmagoriques comme « Chess », derrière qui se cache un riche industriel véreux.

Mais voilà, le scénario commence à piétiner dès les premiers épisodes suivants, avec une trame qui s’embourbe dans le réchauffé, et ne cesse de perdre en volume. Les scénaristes ont énormément de mal à tenir la rampe d’une histoire de vengeance, d’injustice et ne parviennent jamais à réellement trouver de véritables rebondissements susceptibles à chaque fois de susciter la moindre excitation auprès du spectateur. Chaque épisode tente maladroitement de suivre une certaine cohésion dans le déroulé de l’histoire, mais s’intéresse aussi à une intrigue propre, qui ne parvient jamais a totalement provoquer le moindre sentiment de passion autour de l’ensemble.

Même constat, autour de la cape, elle-même et particulièrement du personnage, qui ne parviennent pas à faire preuve de la moindre crédibilité. Les combats sont d’une lenteur qui rappelle parfois ceux, particulièrement kitsch de la série « Wonder Woman ». Seulement, si la grande sœur bénéficiait de l’excuse de l’âge, « The Cape » tente vainement le spectaculaire, mais ne parvient jamais à l’atteindre, bien au contraire. On s’ennuie, vraiment, on y croit jamais totalement et lorsque la saison se termine, on n’éprouve aucune envie de voir la suivante.

Fort heureusement, il n’y eu pas de suite à cette série qui passe totalement à côté de son sujet, devenant du même coup responsable d’une immense déception dans l’esprit du spectateur.

Un peu granuleuse, l'image qui vient servir cette nouvelle série, n'est toutefois pas sans qualité. Les couleurs sont impeccables et les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Un traitement important pour une série qui impose un style résolument basé sur les atmosphères fantastiques des BD Comics ou Marvel.

Une piste 5.1 particulièrement jouissive. L’ambiance est un peu discrète mais la dynamique de la série profite agréablement du système. Un vrai moyen de découvrir autrement, les aventures de ce nouveau héros. La spatialisation est étonnante de qualité pour une série.

Pas de bonus, tout est dit !