The closer : Saison 6

Il y a du changement dans l’air. La police de Los Angeles doit recruter un nouveau chef et Will Pope estime qu’il est le mieux placé. Mais, très vite, une concurrente inattendue se met en travers de son chemin : Brenda Lee. Le capitaine Raydor est là pour l’épauler dans cette phase de sélection. Mais la course pour le poste de Chef de la Police n’est qu’une intrigue parmi tant d’autres.

Dans son travail, la chef-adjointe de l’unité spéciale de la police, Brenda Lee Johnson assure. Pour cette 6ème saison, notre héroïne continuera à encaisser les affaires les plus farfelues et les crimes les plus odieux sans fléchir, mais côté personnel, comme à l’habitude les choses ne seront pas aussi simples qu’elles n'y paraissent.

« The closer », depuis maintenant six saisons, a su imposer un style totalement nouveau (ou presque) où les enquêtes se succèdent sous la direction d’une femme au caractère bien trempée et à la sensibilité personnelle exacerbée. Un mélange d’humour, de sentiments et d’homicides et des enquêtes qui captent avec intelligence le public. Car il faut bien le dire les scénaristes ne ménagent pas leurs efforts pour offrir au spectateur un divertissement passionnant et drôle en tous les points. Chaque épisode se suit avec un intérêt certain, et le rythme ne se dément pas.

Dans cette sixième saison, la recette ne change donc pas, et la course des sentiments s’impose un peu plus, avec tendresse, mais toujours avec autant d’humour, car cette fois-ci, les cartes sont redistribuées avec de nouveaux locaux, mais aussi, et ce sera tout le fil rouge de cette nouvelle saison : une compétition involontaire entre Brenda Lee et le chef Pope. Et c’est tout l’intérêt des scénaristes que d’appuyer un peu plus sur les failles personnelles des uns et des autres premettant ainsi de donner une nouvelle dynamique à la série qui en avait tout de même un peu besoin.

D’ailleurs l’interprétation des acteurs est toujours en accord avec les besoins scénaristiques. JK Simmons (Burn after Reading) en tête qui n’a pas besoin d’en faire beaucoup pour être captivant et profondément drôle. Quand à l’actrice Kyra Sedgwick, elle impose une osmose totale avec le reste de la distribution qui s’amuse toujours à appuyer sur les travers de leur personnage.
 
En conclusion on pourra dire que cette nouvelle saison confirme la capacité de l’équipe à se renouveler, même lorsque cela est difficile. Elle entraîne ainsi le spectateur dans une série d’enquêtes toujours passionnantes, mais y distille ça et là des intrigues secondaires portant sur l’intimité des protagonistes, qui s’avère une idée particulièrement payante. Les scénaristes s’amusent toujours autant à nous créer des énigmes tordues et cela ne peut que nous plaire.

Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens à la série.

Une piste 5.1, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basse, particulièrement dans les scènes d'actions. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La dynamique reste brillante et l’on prend beaucoup de plaisir à suivre les enquêtes.

Des scènes inédites, ainsi que des reportages sur les visites des scènes de crimes, ainsi que les lieux des plus grandes scènes, et pour finir un bêtisier. Un ensemble de bonus cohérents, même si l’on en veut toujours plus.