KINECT Star wars

Titre Original
KINECT Star wars
Genre
Pays
USA (2012)
Date de sortie
dimanche 15 avril 2012
Durée
600 Min
Producteurs
LucasArts
Scénaristes
Sans Objet
Compositeur
John Williams
Plateforme
Xbox360
Informations
Complémentaires
Uniquement disponible KINECT
PG12+
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
all
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1

Kinect Star Wars est certainement l’un des jeux les plus attendu depuis que Kinect existe. En effet, qui n’a pas le souhait de manier un sabre laser pour combattre l’Empire ? Le jeu est enfin arrivé mais le profil qui présente pourra rebuter certains fans de la saga STAR WARS.

Avant même la sortie du jeu, en parcourant les avis qui circulent sur le net des journalistes qui ont peu découvrir quelques moments du jeu, on découvre des commentaires plutôt mitigés sur Kinect Star Wars. En décortiquant, on s’aperçoit rapidement que chacun y va de son moment de déception, en reliant son propre imaginaire au contenu et à la forme finale de ce jeu qui ouvre le monde Kinect à celui de La guerre des étoiles. De fait, je pense sincèrement qu’il ne faut pas imaginer que nos rêves les plus fous de jouer à l’apprendi Jedi se matérialisent dans ce premier jeu Kinect sous licence Star Wars. Il est évident que Monsieur George Lucas ait souhaité que soit développé un jeu plutôt grand public plutôt qu’une aventure trop complexe pour un public de fans qui auraient (peut-être ?) été ravis mais qui ne permettrait surement pas de rentabiliser la franchise. Le but avoué, et que l’on peut aisément comprendre, est d’apporter un plaisir vidéoludique sans aucune « prise de tête », avec des possibilités de jouer quasi immédiates.

Le jeu est donc clairement orienté grand public et, comme nous l’a abondamment rappelé le staff Microsoft lors de la présentation du jeu, il à l’espoir d’associer le plaisir de parents qui ont grandi avec l’univers de La guerre des étoiles et de leurs enfants, qui ne connaissent peut-être pas encore cet univers. Une connivence qui se matérialise par la possibilité de jouer à deux, l’écran étant alors généralement séparé en deux. Attention toutefois, la notion d’enfant ici doit se comprendre au-delà de 10 ans, tant pour les mouvements imposés que pour une reconnaissance optimale du capteur qui à toujours du mal de repérer les tailles trop petites.

Dès l’insertion de la galette, Kinect Star Wars propose une plongée dans le monde de Star Wars assez fidèle aux films avec les principaux thèmes de John Williams, une introduction du jeu avec un texte défilant, des premières images faisant apparaître en travelling un vaisseau spatial… et bien sur la connivence des principaux personnages de la saga dont la modélisation est toutefois plus ou moins heureuse.

Que la force soit avec Kinect

Avant de débuter la description des trois modes de jeu, sachez que l’environnement graphique est fidèle aux films et à la large littérature Star Wars, mais je regrette de mon coté que les visages soient si brut de forme et défigurent un peu ces personnages que l’on connait si bien : la princesse Leia par exemple ne présente pas un visage très doux… les mouvements des personnages et autres bestioles que l’on va découvrir au fil du jeu sont quant à eux fluides et plutôt naturels.

La reconnaissance Kinect des mouvements des joueurs (1 ou 2) est excellente, que ce soit les mouvements des bras pour le maniement du sabre laser ou la conduire d’engins ou l’usage de la Force. C’est évidemment un point crucial pour un jeu Kinect et d’autant plus pour ce Kinect Star Wars qui demande au joueur de répliquer des mouvements vu des centaines de fois à l’écran !

Le jeu propose trois grands types de jeu : une aventure, une course de pods, un espace de danse… oui, vous avez bien lu ! On peut ajouter deux autres modules, Duel et Rancor.

Le mode aventure

Le jeu principal est baptisé Destin du Jedi. Données pour une durée de 6 heures, cette aventure scénarisée (mais sans aucune alternatives) nous place dans le rôle d’un jeune Padawan (apprendi Jedi) qui après sa période de formation avec Maître Yoda sera mis au combat. Un Maître Yoda qui par ailleurs ne vas pas arrêter de lancer des commentaires sur vos capacités, c’est souvent plaisant et bien vu. Sans grande surprise, notre personnage finira par affronter Dark Vador, après avoir été vainqueur dans de multiples combats contre d’innombrables droïdes et pris le guidon de multiples véhicules.

Dès le début, en atterrissant sur Kashyyyk, planète mère des Wookies, nous apprenons la panoplie des mouvements possibles (en vue à la troisième personne), allant du maniement du sabre laser aux sauts, coups de pieds et différentes possibilités d’user de la Force. Tout comme dans le film, il faut ici avancer le bras gauche. Par ailleurs, les bruitages sont exactement ceux que l’on connait depuis toujours et ça, c’est quand même pas mal jouissif.

Une période d’apprentissage plutôt rapide car, au final, on constate à plusieurs reprises que le jeu aide relativement le joueur dans ses mouvements, notamment au combat. Heureusement pour ceux qui veulent en découdre sans assistance, trois niveaux de difficulté de jeu sont proposés, diminuant d’une part cette assistance invisible et augmentant d’autre part la résistance des ennemis. Attention toutefois car dans tous les cas, les enchaînements de mouvements doivent être amples et pas  trop rapides, au risque que le capteur KINECT ne suive plus votre folle chorégraphie de Jedi. C’est ici que les plus fans seront déçus car il est donc hors de question d’entrer dans de véritables séquences de bagarres et l’on s’aperçoit assez rapidement que les mouvements de nos ennemis sont suffisamment lents pour contrecarrer cette limite technique du capteur KINECT.

Les combats proposés sont donc bruts, et comme je vous le disais nous n’aurez pas la possibilité d’engager des combos de folie mais l’expérience est franchement jouissibe pour tout amateur de la saga, juxtaposant mouvements de sabre, coups de pieds, pirouettes dans les airs et usage de la Force pour repousser un ennemi ou attraper des objets pour les lancer contre un ennemi ou un obstacle. Pour avancer d’un coup il faut se pencher, pour éviter un tir ou un obstacle il est possible de s’incliner sur les cotés.

Si l’on considère l’objectif de proposer une immersion grand public, le dosage du nombre d’interactions possibles est judicieux, chacun aura peu de mal à assimiler les quelques possibilités de mouvements et prendre ainsi plaisir à combattre façon Jedi. Heureusement, la difficulté est variable en fonction du type d’ennemi, et bien entendu en fonction de la progression dans l’aventure. Ce qui fâche un peu maintenant c’est que, comme les tous premiers jeux PC apparus il y a déjà quelques petites décennies, le circuit est automatisé. Aucune liberté de mouvement donc, il faut impérativement suivre un fil invisible qui nous guide au combat et vers la sortie.

La course de Pods

S’il est proposé dans le mode aventure de piloter quelques engins, c’est dans ce module que vous aurez l’occasion de vous exercer directement. La course de Pods (qui réplique la course de l’épisode 1) est accessible en mode championnat ou arcade, au travers de 6 circuits.

Vous devez tendre les bras devant vous (une aide sur le coté vous indique au départ les mouvements à faire) pour agripper le guidon ou volant, sachez que c’est un exercice particulièrement exigeant pour nos petits bras peu habitués à ce type d’exercice, il y a fort à parier que vous n’enchaînerez pas beaucoup de courses sans repos.

Chaque course dure environ 3 minutes par tour, sachant que vous pouvez dans le menu des options de cette section proposer des courses de plusieurs tours. C’est également dans cette section de paramétrage que vous pouvez doser la difficulté de conduite, en activant ou désactivant l’assistance au pilotage. Sachez que de toute façon votre véhicule est placé sur une sorte de rail virtuel, vous pouvez vous dégager légèrement sur les cotés mais globalement vous serez dans un couloir imposé et n’espérez pas vagabonder en dehors du circuit imposé. Là encore, on décèle une forte volonté d’un jeu grand public arcade qui pourra exaspérer ceux qui attendaient une véritable simulation.

Les impressions de vitesse sont bonnes et la réactivité aux mouvements sans reproche particulier. Pour les virages, il suffit d’incliner le corps. Les collisions avec les 11 autres engins sont bien rendues, notamment du coté des pertes de contrôles.

Danse dans les étoiles

La troisième section de Kinect Star Wars n’est pas moins qu’un jeu de danse qui s’installe dans le palais de Jabba le Hutt. Un ou deux danseurs peuvent accompagner l’un des personnages de la saga pour danser sur l’un des 15 titres proposés. 

D’autres titres seront bien entendu proposés à la vente prochainement. Les chansons proposées sont récentes et les paroles ont été modifiées / adaptées au monde Star Wars (des sous-titres permettent de lire les paroles) ; certaines modifications sont vraiment savoureuses. Sachez que tous les titres ne sont pas accessibles dès le début, vous devez prouver vos talents de danseurs sur les quelques titres débloqués pour accéder aux autres. Ainsi, si vous voulez danser avec Dark Vador sur YMCA, il faut collectionner suffisamment d’étoiles pour débloquer ce titre, les étoiles s’additionnant en fonction de vos prouesses, sur les différents niveaux de difficulté.

Le moteur de danse est celui de Dance Central (lire la critique sur DVDcritiques en suivant ce lien) et fonctionne plutôt bien. Les titres proposent des chorégraphies diversifiées mais relativement simples.

Les amateurs de jeu de danse seront en terrain connu, le grosse surprise ici étant de découvrir des personnages connus de la saga mis en situation de danses modernes. Succès garanti avec vos amis ou en réunion de famille, même si le capteur KINECT est parfois pris en défaut et vos moulinets de bras non reconnus.

Duels

Si vous aimez tout particulièrement le maniement du sabre laser, c’est ici qu’il faut se diriger. Cela permet d’inviter vos amis de passage à s’amuser à jouer du sabre sans entrer dans le mode aventure avec ici aussi trois niveaux de difficulté. 

Les combats (1 ou 2 joueurs) reprennent les mouvements et combo possibles en mode aventure… si vous avez déjà procéder à votre entraînement nous n’aurez pas de soucis mais pour les autres, un petit temps d’adaptation sera nécessaire pour vaincre l’ennemi face à vous. Du pur Aracade  pour un module qui, véritablement, traduit le type d’expérience le plus attendu. Même si les limites déjà citées du capteur KINECT imposent à bien décomposer les mouvements, le plaisir est bien là pour s’amuser quelques instants, de préférence entre amis ou en famille.

Rancor baston

Le module Rancor permet de devenir un Rancor, sorte de grosse bestiole sans véritable intelligence mais d’une force et d’une taille qui engage à détruire tout ce qui est devant, mouvant ou statique. Et c’est bien ce qui vous est demandé ici avec quelques actes imposés (écraser une personne, détruire un bâtiment…) pour terminer le niveau. 

Il faut alors jouer des bras, sauter et esquisser des mouvements de coté pour évoluer dans ces quelques niveaux proposés. Rapidité et efficacité vous permet de progresser et de trouver face à vous quelques obstacles humains ou droïdes. Plutôt anecdotique en fait.

 

En conclusion

Kinect Star Wars est un jeu qui devrait plaire à tous ceux qui cherchent le moyen de jouer au Jedi sans nécessité de plusieurs heures d’entrainement. Le jeu est immédiatement accessible et permet de retrouver les principaux mouvements des personnages de la saga. Le maniement du sabre laser est l’un des grands plaisirs du jeu ; un maniement simplifié mais relativement détaillé (mouvements horizontaux, verticaux et circulaires)… on se demande bien pourquoi un accessoire n’est pas prévu car balancer son bras sans rien dans la main est tout de même un peu étrange. Les différents modes de jeu directement accessibles depuis l’interface générale permettent de diversifier les modes de jeu et de donner une durée de vie en phase avec l’aspect « jeu casual » volontairement ciblé par Lucas et ses troupes. La note de 4 tient compte de cette cible de jeu et non pas de la déception de beaucoup d’entre nous qui attendaient un jeu différent, moins grand public et permettant une immersion moins fun… mais est-ce que KINECT peut répondre à ce type d’attente ?

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Le jeu est proposé dans un environnement graphique de qualité, bien qu’en dessous de certains gros titres récents. Les cinématiques sont de qualité et les environnements, notamment lors de combats ou des séquences de courses suffisamment convainquant. Dommage par contre que la modélisation de personnages ultra connus soit trop brute. Excellente fluidité des mouvements.

A noter que le titre est compatible 3D, je n’ai pas eu l’occasion de le tester dans ce mode de jeu.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1

La musique symphonique de l’univers de La guerre des étoiles est bien là et, d’évidence, permet de mieux s’immerger dans cet univers. Les effets sonores sont également strictement les mêmes, fort heureusement, Lucas à ouvert ses banques de son pour proposer un environnement sonore des plus fidèles. Les doublages sont soignés, avec une localisation en Français presque totale. Le 5.1 proposé offre de belles ambiances Surround.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray

Rien de particulier.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
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