Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1
Principale licence phare de la marque Xbox avec la série Forza, en dix ans Gears of War aura parcouru un bon bout de chemin, et marqué à sa manière l'histoire du jeu vidéo avec des mécaniques de gameplay aujourd'hui devenues la norme dans le genre Third-Personn Shooter (TPS). Après avoir connu des débuts triomphants en 2006 sur Xbox 360, suivis quelques années plus tard par deux autres opus mettant en scène Marcus Fenix et sa bande, une liste à laquelle on rajoutera le plus anecdotique spin-off Judgment, Gears of War fait « enfin » son grand retour sur Xbox One.
Et le Fenix renaît de ses cendres
Rachetée en 2014 par Microsoft, Epic Games laisse place aux petits nouveaux de The Coalition, qui s'étaient notamment illustrés en 2015 avec le remake de la trilogie originale Gears of War : Ultimate Edition. Après avoir laissé Marcus Fenix ranger les armes dans le troisième opus après des années de guerre contre les Locustes, Gears of War 4 met en scène un nouveau personnage principal, fruit du repos de notre bon valeureux soldat : James Dominic Fenix, fils de.
Suivant les traces de son père, JD déserte l'armée pour fonder le groupe des Étrangers, accompagné par Delmont Del Walker et Kait Diaz. Une fois les connaissances faites, et les nouveaux personnages introduits dans une première mission aux allures de tutoriel grandeur nature, l'escouade est confrontée à une nouvelle menace : les Vermines. Il n'en fallait pas plus pour voir réapparaître à la rescousse le seul et l'unique Marcus Fenix. La série ne s'est jamais vraiment démarquée par son histoire, et ce nouvel opus ne déroge pas à la règle. Gears of War ça reste avant tout une histoire de testostérone, de répliques pince-sans-rire et de gros flingues, et de ce point de vue là le jeu s'inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs. Tout juste regrettera-t-on que les nouveaux acolytes de JD et Marcus se montrent moins charismatiques que Dom Santiago, Augustus Cole et Baird, à l'opposé pourtant la recette arrive à prendre, notamment en raison du fait que les personnages gagnent plus en densité que la précédente escouade. Les bons vieux gros clichés virils sont toujours de la partie, c'est aussi ce qui fait le sel de Gears avec ses allures de bonne grosse série B, mais le côté « jeune bleu » de la nouvelle équipe permet de nourrir un sentiment de proximité que le joueur n'avait pas forcément avec les vieux briscards de l'escouade Paria.
C'est dans les vieux pots…
Ce quatrième épisode ne révolutionne pas la recette originale, les équipes de The Coalition ont conservé ce qui faisait l'ADN de la série Gears of War. Autrement dit un gameplay nerveux et jouissif à souhait, ceux qui ont déjà goûtés aux précédents opus seront en terrain connu, le travail original d'Epic Games est respecté. On note cependant quelques petites améliorations, les affrontements gagnent nettement en rapidité, les ennemis aussi, ils n'hésiteront d'ailleurs pas à contourner vos positions pour vous dénicher.
Il est également intéressant de voir que les développeurs ont tenté d'apporter un peu plus de diversité dans le gameplay. Même si certaines bonnes vieilles habitudes ressurgissent au galop, autrement dit s'appuyer sur le système de couverture et arroser tout ce qui bouge, de nouvelles mécaniques font leur apparition, comme le Yank & Shank qui permet de surprendre l'ennemi lorsque celui-ci se retrouve sagement planqué derrière une barricade, tandis que les déplacements gagnent nettement en souplesse, incitant ainsi davantage le joueur à adopter une approche plus directe.
Une remise au goût du jour intéressante également renforcée par le nouvel arsenal et la plus grande destructibilité des niveaux parcourus. Outre les grands classiques comme les Lanzor, Retro-Lanzor, Boomshot, GoW4 introduit le poseur de mines Dropshot, le Buzzkill qui balance des scies circulaires, ou encore les redoutables fusils Markza et Embar (sniper). Un couteau est également disponible pour les Rambo de la gâchette.
Un multi qui a la flamme
Si les adaptes de jeu en coop pourront vivre l'aventure à deux (local ou réseau) avec écran scindé, Gears of War 4 offre une composante multijoueur particulièrement réussie, si ce n'est tout simplement la meilleure de la série.
Le jeu propose une pléthore de modes, des classiques Team Deathmatch à Roi de la Colline, aux plus intéressants modes Dodgeball et Courses à l'Armement, là ou le premier permet de réanimer un allié tombé au combat pour chaque frag réalisé, le second pioche du côté de Counter-Strike, chaque équipe démarre avec une seule et même arme, la multiplication des frags permettant ensuite de « monter » en gamme.
Le mode Horde 3.0 ajoute quant à lui quelques nouveautés, à commencer par le choix d'une classe parmi Ingénieur, Lourd, Scout, Sniper et Soldat, chacune possède ses propres spécificités en matière d'équipement et de bonus (système de cartes à la manière du dernier Halo amenant diverses améliorations). Il sera possible de changer de classe en plein combat, néanmoins chaque équipe doit conserver un Ingénieur, un élément essentiel pour réparer les défenses (mitrailleuse, rembardes, etc.) mises à mal par les ennemis. Pas un luxe pour ceux qui ambitionnent de venir à bout des 50 vagues d'ennemis.
Gears are back baby !
Malgré les craintes éprouvées par le changement d'équipe, Gears of War 4 frappe fort, bien plus fort que nous ne l'avions espéré. S'il ne révolutionne pas la recette originale, les diverses petites améliorations et évolutions consenties font de ce quatrième volet une réussite. Un tableau complété par une composante multi excellente. Gears of War est de retour, une sacrée bonne nouvelle, il nous tarde maintenant de voir la direction prise par The Coalition pour la suite...
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
La série Gears of War s'est toujours démarqué par sa technique irréprochable en exploitant les capacités de la Xbox 360, GoW 4 ne fait pas exception. Exploitant la quatrième mouture du moteur Unreal Engine, graphiquement le jeu est impressionnant. La qualité de modélisation est superbe, le level-design réussi (à quelques exceptions près) et la mise en scène toujours aussi nerveuse. Ce nouveau Gears est également l'un des premiers jeux compatibles HDR (nécessite une TV Ultra HD ou un projecteur 4K compatibles), et force est de reconnaître que le rendu est à certains moment bluffant, particulièrement lors des orages. Seul le multi est un peu plus en retrait, mais les développeurs ont d'abord privilégié un framerate à 60 im/s, un choix logique.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Si la bande son s'avère finalement peu inspirée, ce qui a toujours été le cas pour la série à l'exception du thème principal, le sound design fait largement honneur à ce que l'on attend d'un Gears. Une dynamique cohérente avec une image sonore qui évite de sacrifier l'intelligibilité des dialogues sur l'autel d'effets en tout genres, un caisson de grave dopé aux amphétamines et quelques effets surrounds bien sentis sur l'arrière de la scène. En un seu mot, jouissif.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Gears of War 4 propose un contenu particulièrement dense. Une fois l'aventure principale bouclée, ce qui vous prendre en 10 et 12 heures en fonction de votre rythme, le multi vient prendre le relais de manière efficace. Et vu le caractère qualitatif des différents modes proposés, vous aurez largement de quoi vous occuper quelques semaines, voire plus si affinités. Autres détails appréciables, le jeu est compatible Xbox Play Anywhere, permettant ainsi de jouer au jeu sur Windows 10 sans avoir à dépenser un seul denier, tandis que les retardataires et les nostalgiques pourront rejouer à la trilogie originale et le spin-off (versions Xbox 360), les codes sont offerts gratuitement par l'éditeur.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage