GOSSIP GIRL : SAISON 4

Serena et Blair sont à Paris, l’occasion pour les deux jeunes femmes de l’Upper East Side de faire des rencontres et de flâner. Mais le retour à New-York s’avèrera moins reposant que la capitale française. Après avoir été agressé à Prague, Chuck ne donne plus de nouvelles. Quand à Vanessa et Dan, ils entrent de plein fouet dans une période de doutes.

Le décor est donc planté, la saison 4 de « Gossip Girl » réserve encore son lot de surprises, d’intrigues et de coups bas à foisons. Les scénaristes ne retiennent pas leur imagination, bien au contraire, il lui laisse libre court et entraine donc le spectateur dans une nouvelle farandole d’intrigues, souvent mesquines et toujours infantiles, autour des personnages principaux. Pourtant, cette fois-ci les créateurs ont eu la main un peu lourde, et passé la première partie de la saison, tout semble échapper au moindre contrôle. Les intrigues s‘entrechoquent dans une sorte de grand bazar, qui noie un peu le spectateur dans un flots de pièges tendus aux personnages, avec des sorties, parfois un peu faciles, comme celle entourant le passé de Serena. D'ailleurs cette quatrième saison, n‘échappe pas à la règle du brassage des genres, cher aux scénaristes actuellement, pour garder un nombre de spectateurs honorables. Tout y est ! Le début de saison, met tout à plat puis durant la vingtaine d’épisodes que compte cette saison, les personnages vont se croiser, se déchirer, s’aimer, se haïr et se battre contre toutes les attaques, internes et externes.

Cette quatrième saison est une manipulation permanentes des intrigues de la série tout en explorant de nouvelles possibilités. Mais la recette fonctionne, et accouche d’un final toujours aussi percutant qui suscite l’impatience du spectateur, une saison qui voit Lilly prendre beaucoup plus d‘importance au cœur des intrigues, où l’ombre des personnages secondaires des saisons précédentes, ne cesse de peser sur les destinées tourmentées de nos héros . Une fois de plus les scénaristes ne se refusent rien et cette quatrième saison fait preuve de cohérence en osant même parfois prendre des risques, même si on peut regretter quelques fois un recours un peu trop systématique à la facilité, comme lors de la bataille financière autour de l‘empire Baas.

Malgré tout, le constat reste le même : Vivement la saison 5, Xo, Xo : Gossip Girl.

L’édition offre une image soignée qui joue sur le grain et sur les couleurs pour mieux imprégner le spectateur. Les contrastes sont de très bonne tenues et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les ambiances servent à merveille les besoins de la réalisation, notamment dans les scènes parisiennes qui, pour une fois, ne nus ressortent pas des clichés vieillissants. Une image qui sait jouer sur les couleurs et les contrastes !

Une piste 5.1 forcément efficace, tout en sobriété et en finesse pour mieux retranscrire l‘atmosphère de l‘ensemble. La dynamique est à la hauteur de la série et de l’ambiance souhaitée par le réalisateur. La spatialisation peut-être parfois assez inégale et les dialogues perdent un peu en équilibre.

Un making of un peu pompeux autour de l’épisode 18, qui semble avoir retenu toute l’attention de l’équipe, sans que le spectateur ne se sente tout à fait concerné. Un reportage, plus attractif, chauvinisme oblige, sur l’escapade à Paris. Puis des scènes coupées et un insupportable bêtisier.