S. et B. se sont réconciliée. Mais Blair vient de commettre l’irréparable avec Chuck. Nate, quand à lui, se bat pour assumer les errances de son père et Dan n’a plus d’yeux que pour Séréna. Quand à Jenny, elle ne rêve que d’une chose : Trouver sa place au milieu de toutes ces petites filles riches.
La première partie de la saison 1 avait laissé dans le cœur des spectateurs un sentiment étrange de suspend qui s’approchait très nettement de la frustration. Avec en même temps une question incessante qui venait tarauder l’esprit des plus sceptiques : Séréna et Blair se sont réconciliées, qu’est ce qui va bien pouvoir se passer d’intéressant maintenant ? Et bien la réponse est : Plein de choses ! Car il serait stupide de sous-estimer l’imagination fertile des scénaristes. La deuxième partie de la saison 1 de Gossip Girl, est une explosion de nouvelles pistes, qui ne restent jamais trop longtemps sans réponses. Car à la différence de séries telles que « Desperate Housewives », les intrigues ne servent pas de fil rouge. Ce qui n’empêche pas le spectateur de rester hypnotiser par l’ensemble et ainsi d’exploser l’objectif constant : « J’en regarde un et puis après j’arrête !». Gossip Girl fait partie de ces machines de guerre qui rendent le vidéaste, totalement addict.
Côté interprétation, le jeu des acteurs s’affine de plus en plus. Ed Westwick (Chuck) donne une image plus ambiguë de son personnage en n'étant plus le véritable méchant, mais plutôt le sauveur de la dernière heure, ou celui qui arrive à comprendre les fêlures des uns et des autres. Taylor Momsen (Jenny) voit son personnage de petite fille sage prendre beaucoup plus de relief. Et tout ce petit monde gravite autour des personnages principaux qui ne cessent de rivaliser de perfidies et de douleurs. De ce point de vue là les créateurs de la série ont réussit à faire revivre le style légèrement moribond après l’arrêt de séries telles que « Beverly Hills » et « Melrose Place ».
Si l’ensemble n’est pas toujours crédible et que la succession de nouvelles intrigues finit parfois par perdre le spectateur, « Gossip Girl » réalise pourtant le tour de force de ne pas perdre le rythme et au contraire de le renforcer à mesure qu’avance cette deuxième partie. On regrettera, il est vrai, ces nombreuses intrigues qui s’achèvent pour laisser une autre naître, au point que l’on finit par se demander si un monde avec autant de pièges à chaque coin de rue peut réellement exister.
En conclusion, la deuxième partie de la saison 1 de « Gossip Girl » confirme ce que l’on sentait déjà dans le première : Une série de qualité à l’interprétation propre et au sens du rythme particulièrement avisé (un peu trop ?). Vivement la saison 2 !