GOSSIP GIRL - SAISON 3

Lily et Rufus s’installent ensemble dans l’immense appartement de l’Upper East Side, S. revient d’un période qui semble avoir été plus mouvementée que prévue. B. et Chuck Bass renforcent leur union et Jenny parait plus que jamais décidé à devenir la reine de Manhattan.
 
Sorte de Beverly Hills réactualisé à New York dans le quartier de Soho, « Gossip Girl » surprend d’ores et déjà par le ton volontairement décalé. Parfois à la limite de la transgression, « Gossip Girl » semble tout droit inspiré du film « Sexe Intention » qui suit le quotidien de ces jeunes New Yorkais richissime, dont la seule préoccupation reste de savoir qui sera la personne la plus en vue de « Big Apple ».

Le décor est donc planté, la saison 3 de « Gossip Girl » réserve encore son lot de surprises, d’intrigues et de coups bas à foisons. Les scénaristes ne retiennent pas leur imagination, bien au contraire, il lui laisse libre court et entraine donc le spectateur dans une nouvelle farandole d’intrigues, souvent mesquines et toujours infantiles, autour des personnages principaux. Les cartes placées sur le tapis en fin de saison 2 sont à nouveau mélangées et tout repart comme dans les meilleures moments des deux premières saisons. Il est intéressant de voir à quel point les scénaristes parviennent à nous faire oublier l’âge des protagonistes. Et cette troisième saison, en est l’exemple le plus flagrants encore puisque Chuck hérite de son père et se lance dans les affaires tout en jouant à des jeux sentimentaux avec B., Serena impose à sa mère une décision qui semble irrévocable, le champagne coule à flot, mais pas seulement et tout ce petit monde évolue au grès des intrigues que l’on attribue par habitude aux adultes.


Comme à l’accoutumée dans ce type de programme, le casting est totalement à la hauteur de nos espérances à commencer par Blake Lively et Leighton Meester qui offrent une composition délicieusement ambiguë. On aime les détester autant que les aimer. Du côté des garçons aussi le plaisir est au rendez vous, comme avec Ed Westwick qui parvient à donner une prestation à la hauteur de celle, plus ancienne, de Joan Collins (Dynastie), et de Penn Badgley qui, sans trop d’effort, il est vrai, donne un contre poids de qualité aux interprétations doucement acides de ses collègues.

Cette troisième saison tente un renouveau de la série tout en affirmant ses fondations. Pas de grandes surprises, sinon, un final percutant qui suscite l’impatience de connaitre la suite, une progression autour du personne de Jenny et notamment qui se compliquent encore plus avec les siens. Une fois de plus les scénaristes ne se refusent rien et cette troisième saison fait preuve de cohérence et ose même parfois prendre des risques, même si on peut regretter parfois un recours un peu trop systématique à la facilité, comme lors de l’inauguration du bar de Chuck. Un seul constat tout de même : Vivement la saison 4, Xo, Xo : Gossip Girl.

Volontairement granuleuse l’édition offre une image soignée qui joue sur le grain et sur les couleurs pour mieux imprégner le spectateur. Les contrastes sont de très bonne tenues et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les ambiances donnent une véritable identité servant à merveille les besoins de la réalisation.

Impeccable en Stéréo, même si l’on aurait préféré un peu plus d’effets 5.1 pour plonger un peu plus dans l’univers de la jeunesse dorée de New York. Une grosse déception tout de même, car nous aurions préféré au bout de la troisième saison, un peu plus de dynamisme dans l'ensemble.

Une visite des tournages en extérieurs, qui n’a rien de particulièrement exceptionnel, mais qui reste un bonus intéressant, puis une survete de la série avec la possibilité de visionner en "Mode Gossip" l'épisode 16. un visionnage obligatoirement en VO sans sous-titre.et enfin des scènes inédites, un bêtisier. Pas de quoi pavoiser tout de même <br>