Résumé
Malgré une bonne quarantaine d'années, David Wozniak reste un éternel adolescent. Après avoir donné beaucoup de sperme à une clinique de fertilité sous le pseudonyme "Starbuck" durant quelques années, il découvre être le géniteur de 533 enfants dont 142 ont monté une action collective pour connaître le nom du donneur.
Aujourd'hui, David est le livreur de la boucherie familiale, doit 80 000 $ à des usuriers, sa petite amie est enceinte et 142 jeunes adultes le recherchent activement.
Critique
Un film français sous-titré ! Originaires du Canada, les dialogues du film contiennent pas mal d'expressions qui nécessitent d'être adaptées. L'accent étant bien marqué, il faudra quelques minutes d'adaptation pour passer outre l'aspect "exotique" et enfin se concentrer sur l'histoire.
Le début est assez difficile. Démarrage direct avec la clinique de fertilité et la donation de sperme. Les hommes seront sûrement un peu gênés ! Mais petit à petit, l'histoire se met en place avec la vie de notre héros et des différentes intrigues. C'est un peu lourd, le scénariste a du mal à amener tout cela. Heureusement, à partir du moment où l'avocat passe et que l'intrigue principale arrive le rythme trouve un ton et un rythme.
Petit à petit, "Starbuk" ressemble à une comédie à la mode européenne. Loin de la farce européenne ou américaine, on retrouve l'ambiance de films tels que "The Full Monty" ou les films de Gérard Jugnot. Le film glisse de plus en plus vers la comédie dramatique émouvante. David rencontre incognito les différents enfants. Ainsi, si le premier "enfant" est un joueur de foot qui a qui tout réussi, les autres auront besoin de son aide. Le "géniteur" devient alors ange gardien.
Bien entendu, David devra faire des choix et tout le film lui permettra d'opérer un changement de cap à 180° dans sa vie. Le final ne déçoit pas en étant à la fois exaltant et émouvant.
La réalisation est moyenne avec une mise en scène classique qui joue sur d'habiles cadrages et des plans de coupe. Le tout est accompagné avec une bande-son variée qui souligne bien les sentiments que le réalisateur souhaite partager.
Verdict
Film qui démarre doucement, mais qui nous entraîne ensuite dans un déluge d'humour et d'émotions. Un film qui fait penser aux meilleures comédies françaises. Les Américains envisagent une adaptation... on craint le pire !
Ce n'est pas le point fort du DVD. Avec une résolution qui semble réduite et une compression marquée (présence de nombreux artefacts autour des contours). On a plus l'impression de voir une diffusion TNT qu'un DVD exploitant au maximum les capacités de débit en terme de son et d'image. L'image est dure et marquée.
Les quelques passages musicaux réveillent les enceintes d'ambiance et le subwoofer. Le reste du temps, la scène sonore reste bien campée sur les enceintes avant. Le Film propose une version stéréo qui devrait proposer des caractéristiques sensiblement identiques à la version Dolby Digital 5.1.
Menus colorés à l'image de la jaquette du film et plutôt sympas.
En bonus, "Entretien avec Ken Scott", en fait une compilation de mini making of (pour le web ?) à l'intérêt limité.
Scènes coupées malheureusement présentées sans contexte. Parfois des scènes plus longues que dans le montage final du film, parfois totalement inédites.
Le plus sympa : Quizz des expressions québécoises permettant de faire un focus sur quelques expressions du film inédites à nos oreilles européennes.
Bêtisier, Vidéoclip et bandes-annonces complètent une section bonus bien remplie mais dont le plus intéressant reste le quizz.