Under the skin

Pays
USA (2013)
Date de sortie
mercredi 29 octobre 2014
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Tessa Ross
Scénaristes
Jonathan Glazer, Walter Campbell
Compositeur
Mica Levi
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1

L’histoire

Une extraterrestre arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître.

Critique

Jadis clipeur de renom, Jonathan Glazer (Sexy beast, Birth) signe son troisième long-métrage avec le remarqué Under the skin.

Dans le septième art, il existe des films « autres », qui s’affranchissent des schémas narratifs et plastiques conventionnels. Des œuvres sensorielles, des trips filmiques qui offrent une expérience intime et viscérale. Des exemples de ces réalisations singulières et précieuses ? Amer, Vinyan, Enter the void, Valhalla rising, Only god forgives. Des titres qui donnent beaucoup ... pour peu que l’on y soit réceptif. C’est d’ailleurs le propre de ces longs-métrages pas comme les autres : ils exacerbent la part de subjectivité et suscitent des réactions très tranchées. On adore ou on déteste. Ça passe ou ça casse, pas de place pour les avis intermédiaires. Œuvre à part, Under the skin s’inscrit peu ou prou dans cette famille cinématographique hors norme.

Jusqu’au-boutiste sur le fond et sur la forme, Under the skin apparaît en effet comme un gros morceau de cinéma sensoriel. Un titre envoûtant, hypnotique. Métaphysique (en filigrane, c’est une étude sur l’espèce humaine) et parfois inconfortable (les scènes à la plage, les moments avec le jeune homme défiguré, la séquence finale). Under the skin, c’est aussi une œuvre miroir fonctionnant beaucoup sur les oppositions. C’est ainsi que le film est à la fois mûrement réfléchi et doté d’une indéniable spontanéité. Un important travail de préparation (Glazer y a consacré plusieurs années) se conjugue ici avec une part non négligeable d’improvisation : acteurs non professionnels (hormis Scarlett Johansson), dialogues inventés sur le vif, plans saisis en caméra cachée. Et si le métrage s’avère particulièrement léché sur le plan visuel (c’est peu dire), il n’en conserve pas moins un côté rugueux quasi-naturaliste. Un ancrage réaliste qui contraste avec des moments furieusement oniriques (les sublimes passages dans l’antre de la femme-piège). Opposition toujours entre une intrigue limpide et un côté énigmatique qui subsistera au-delà du générique de fin. A noter, aussi, que le film oppose un environnement urbain (la majeure partie du métrage se déroule dans une morne ville d’Ecosse) à des espaces naturels (dernier acte en forêt) et le statut de prédateur (l’extraterrestre « chassant » les hommes) à celui de proie (la femme d’outre-espace tourmentée par un bûcheron malveillant). Sous des dehors qui peuvent sembler nébuleux ou trop abstraits, la cohérence est remarquable.

Verdict

Original, étrange et fascinant, Under the skin est une expérience à part qui hantera durablement le spectateur.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Des visuels corrects. Sans approcher les standards techniques de la raie bleue, ce master DVD offre néanmoins un certain confort de visionnage. La définition, quoique perfectible, reste plutôt convaincante et la gestion des couleurs s’avère de qualité honorable. Seule la compression, qui flanche un peu aux entournures, vient légèrement ternir le tableau.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Deux pistes sonores très efficaces. Si le 2.0 fait son travail sans éclat particulier, la piste Dolby Digital 5.1 se montre de belle facture et offre une restitution beaucoup plus immersive. Pointue, ample, énergique et bien équilibrée (l’excellente bande originale sonne à merveille), elle emporte tous les suffrages. Du bon.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
42 min
Boitier
Amaray

- Présentation par Olivier Père (13 minutes) : Une analyse assez fine du métrage (fond et forme) et, plus globalement, de la filmographie de Jonathan Glazer. Un bonus intéressant.

- Entretiens avec l’équipe du film (27 minutes) : Supplément complet et instructif dans lequel sont évoqués le scénario, le casting, les visuels, les effets spéciaux et la musique. Eclairant.

- Bande annonce (2 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
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