A L’AVEUGLE

Genre
Pays
France (2012)
Date de sortie
mercredi 18 juillet 2012
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Luc Besson
Scénaristes
Eric Besnard
Compositeur
Laurent Couson
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1
Le cadavre mutilé d’une jeune femme est retrouvé à son domicile. Pas d’effraction, pas de témoin, le crime est parfait. L’enquête est confiée au commandant Lassalle, un flic expérimentée et solitaire détruit par la mort de sa femme quelques années auparavant.

Avec sa société Europa, Luc Besson met en lumière ses idées, sans toutefois en assumer la réalisation. Certaines mauvaises langues pourraient murmurer un « ouf » de soulagement, en prétextant que le réalisateur du « Grand Bleu » s’est peut-être perdu dans les méandres de ses ambitions parfois un brin mégalo. D’autres pourront encore, avec un brin d’ironie, que cela lui évite d’assumer ses mauvaises idées et de les laisser porter par un autre. Un constat est pourtant évident et implacable, Luc Besson sait répondre aux attentes de son public, et même si cela ne se fait pas forcément dans la finesse, on l’a vu avec les derniers « Taxi » ou encore avec les « Yamakazi », Besson à envie de transformer le cinéma en français, de le rendre moins autarcique et plus ouvert aux envies d’un public qui n’a pas forcément envie de passer sa vie à penser aux durs épreuves de la vie, mais qui a aussi envie d’avoir peur, d’assister à des bagarres improbables et à des intrigues simples mais efficaces.

Un jeune public qui n’a pas forcément connu la grande époque où Belmondo sautait de toits en toits ou affrontait des purs méchants en suivant des intrigues déjà cousues de fil blanc. En ce qui concerne « A l’aveugle », nous sommes clairement dans ce schéma là : un film sombre, une intrigue simple mais efficace, comme un long téléfilm (en mieux, tout de même), des bagarres parfaitement chorégraphiée et une réalisation qui sait suffisamment trouver l’énergie là où elle est. Voilà pour les bonnes choses ! On passe une heure et demi à peu réfléchir, et l’on éprouve un plaisir certes coupable, mais évident à ne pas chercher trop loin une intrigue, qui finalement, se lit comme un polar de gare.

Alors c’est peut-être justement là le défaut du film, l’ambition est présente, mais le risque, moins. La trame est assez lisse et les personnages assez caricaturaux. On ne saisit pas toujours l’intérêt de certains éléments ou de certains personnages, si bien que le film peut être un peu en dessous de ce que l’on pouvait en attendre. Mais la distribution fait son « job » avec des intonations assez marquées de la part de Jacques Gamblin (Le premier jour du reste de ta vie) pour ne pas rendre son personnage trop austère, comme dans les films d’Olivier Marshall (Les Lyonnais), mais pour ne pas le rendre non plus trop hors sujet par rapport au passé qu’il traîne. Quand à Lambert Wilson (Des hommes et des Dieux), il signe là une prestation très en dessous de ce qu’il nous a habitué à connaitre, mais son charisme naturel fait tout le reste, et son travail pour rendre son personnage d’aveugle crédible est suffisamment remarquable pour être souligné.

En conclusion, « A l’aveugle » de Xavier Palud est un thriller sombre et énergique qui entraine le spectateur dans ce qu’il vient chercher : Un film où les policier ont un passé sombre, les méchants sont manipulateur et les bagarres ultra stylisées. N’allez pas chercher une réflexion sur les conditions de la police ou autres, ce n’est pas le sujet ni le but du film. La distribution est impeccable et l’effet garantie. On regrettera simplement l’absence de prise de risque dans l’intrigue.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film baignant dans une atmosphère un peu sombre, l’accent a été mis sur une lumière volontairement en contraste. Un partie pris qui peu certes servir le film, mais qui masque un peu certains détails. La section bonus, jouant de la même image, cela peut vite s’avérer déconcertant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Une piste Dolby Digitale 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets sonores qui entourent le film. La dynamique de l’ensemble fait trembler les murs et on aime ça, que serait un film de ce type, sans la résonnance mat des armes à feux ou des coups lors des bagarres. Un véritable plaisir pour les oreilles.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
La section bonus est séquencée en plusieurs chapitres, qui donnent à la fin un making of intéressant. Notamment lorsque l’on aborde le travail de Lambert Wilson pour rendre son personnage d’aveugle crédible, ou encore les choix narratifs du réalisateur pour donner à son thriller la teinte qu’il souhaitait.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage