Jane Eyre

Genre
Pays
Grande Bretagne (2012)
Date de sortie
mercredi 5 décembre 2012
Durée
115 Min
Réalisateur
Producteurs
Alison Owen, Paul Trijbits, Mairi Bett et Hannah Farrell
Scénaristes
Moira Buffini
Compositeur
Dario Marianelli
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
1
Spoliée par sa tante, Jane Eyre, se fait embaucher comme gouvernante au service du très riche et lunatique Edward Rochester. Ce dernier va s’éprendre de la jeune fille et l’entrainer dans une passion dévorante.

Après s’être fait remarquer avec « Sin Nombre » pour son goût de la mise en scène simple mais redoutablement efficace, Cary Fukunaga s’attaque à l’un des monuments de la littérature Anglo-Saxonne : « Jane Eyre » de Charlotte Brontë, ou la passion dévorante du richissime Edward Rochester pour sa gouvernante Jane Eyre. Une œuvre âpre et sombre où la dureté de l’éducation des institutions se heurte à l’instinct combattif d’une jeune femme que l’on prive honteusement de ses biens mais aussi et surtout de l’amour si nécessaire à notre évolution. Un roman remarquable par la peinture que l’auteur fait d’une époque pas si éloignée de nous, une œuvre qui nous met face aux contradictions de nos idéaux et qui pointe du doigt les ravages de l’amour quand il ne peut être assouvis.

Le réalisateur ne se prend pas au piège de la surstylisation, bien au contraire, il se met au niveau de l’œuvre de la romancière en signant une mise en scène sobre, tout en nuance de lumière pour mieux donner à son film une empreinte presque rugueuse, claustrophobe parfois. Un jeu des ambiances qui permet ainsi de mieux imprégner le spectateur de l’atmosphère astreint aux personnages. Comme dans les films de James Ivory, la haute société apparait à travers le personnage d’Andrew Rochester, dans toutes ses nuances, dans les limites de ses propres paradoxes. Comme le voulait l’auteur, à travers ses héros on peu voir la froideur presque maladive de cette société de la fin du XIXème siècle qui fait passer les convenances devant l’amour, qui n’hésite pas à mettre sous le tapis ce qui dérange, mais qu’une simple passion peu rapidement ébranler.

Jamais dans le sensationnel, le réalisateur sait emmener ses comédiens exactement là où il veut qu’ils aillent. Sans les emmener dans la caricature, les faisant d’un seul coup rayonner à l’instar de Mia Wasikowska qui se révèle particulièrement éblouissante en Jane Eyre torturée par la convenance, par ses règles que l’institution lui a inculqué à grands coups de règles et autres meurtrissures. L’actrice sait être sombre et dévorée et cela se voit à l’écran. Le duo qu’elle forme avec Michael Fassbinder est tout simplement remarquable. Le comédien est littéralement habité par le personnage de Rochester et sa composition se fait minutieuse en jouant sur les ambigüités de son personnage entre amoureux et fous.

En conclusion, « Jane Eyre » de Cary Fukunaga est une adaptation sobre et minutieuse du roman éponyme de Charlotte Brontë. Le réalisateur joue sur les lumières pour donner à son film une atmosphère plus opaque, plus enfermante pour mieux coller à l’esprit des personnages. L’interprétation est remarquable jusque dans les seconds rôles, à l’instar de Jamie Bell (Billy Elliott) impressionnant de retenue.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film reposant sur une utilisation minutieuse des lumières, des contre-jour, il fallait un support rigoureux. Le résultat est subtil, et le travail de l'équipe parfaitement mis en valeur. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digitale 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets sonores qui entourent le film. De la même manière que pour l'image, le film repose sur les ambiances et le support nécessite un traitement à la hauteur de la mise en scène.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Les coulisses du film qui se révèle n’être qu’un making assez conventionnel, il vaut mieux alors se rabattre sur les commentaires audio du réalisateur. Par contre le documentaire sur le travail de la lumière permet au spectateur de mieux comprendre les dessous de ce travail minutieux quasi obsessionnel. Puis un autre un peu moins détaillé sur la musique et pour finir des scènes coupées.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage