CHUCK : saison 5

Chuck est de retour pour de nouvelles missions, une nouvelle entreprise et pas d’Intersecret. L’enjeu est énorme, puisque Chuck souhaite devenir un espion accompli. Mais sans la CIA pour assurer ses arrières, Chuck va devoir compter plus que jamais sur John Casey, Sarah Walker et un nouvel Intersecret : Morgan Guillermo Grimes.

Pour son ultime saison, « Chuck » doit faire face à ses missions, sans l’arme qui le rendit célèbre : l’Intersecret. Et pour ses missions finales, ses créateurs McG (Charlie et ses drôles de dames) et Josh Schwartz le créateur de « Gossip Girl », n’hésitent pas à redistribuer les cartes. La quatrième saison, s’étant achevée sur l’officialisation de l’amour entre Sarah et Chuck et sur les déboires de Morgan, les scénaristes s’en donnent  à cœur joie pour plonger le héros dans des enquêtes tout aussi dangereuses que surprenantes, mais à la réaction simple et humaine dénuée de technologie higt-tech. Et du coup le public se laisse porter.

Et la distribution semble particulièrement s’amuser des situations loufoques, surtout Zachary Levi, qui une fois de plus nous régale dans le rôle de ce personnage lunaire, stressé et pourtant fascinant pour ses collègues. Une jubilation que l’on retrouve dans l’ensemble de la distribution récurrente de la série, qui nous entraine dans des aventures amusantes et intelligentes.

La force de la série réside dans la confrontation perpétuelle d’un monde ordinaire (enfin presque !), celui de « Buy More » un magasin d’électroménager et celui incroyablement attirant des services secrets. Une cohabitation parfois bancale qui n’hésite pas la carte du peu crédible pour mieux jouer celle du burlesque.

Cette cinquième saison, donc balaye du revers de la main tout ce qui a fait le succès de la série et fait de Chuck, un espion subitement riche qui décide de s’émanciper du FBI sans pour autant en oublier, ses amis, sa famille et les valeurs qui lui ont inculqué ses parents. Ainsi même si notre héros décide de créer sa propre agence d’espionnage, il conserve toujours sa couverture au magasin « Buy More ». Fort de cette position enfin assumée, notre héros va devoir apprendre à venir à bout de ses missions par ses propres valeurs et par ses déductions personnelles. Cette ultime saison va d‘ailleurs clairement jouer la carte de la simplicité. Une valse des rôles qui fera de cette ultime saison une véritable réussite.

En conclusion, une saison 5, toujours aussi efficace, qui offre encore de bonnes surprises aux spectateurs déjà « addict » depuis les quatre premières saisons, notamment grâce à l’ingénieuse idée de redistribuer les cartes afin de finir en beauté tout en se renouvelant.

La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.

La piste sonore bénéficie en VO d’une piste 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparait parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensembleMais en VF, il faut se contenter d'une piste 2.0

L’édition joue clairement la carte de l’émotion, avec tout d’abord un hommage très appuyé (peut-être un peu trop d’ailleurs !) aux fans : « Sandwiches et superfans : sauvetage d’une série »,qui se sont battus pendant plusieurs années pour sauver leurs séries faisant reculer à deux reprises les décisions des diffuseurs, notamment en organisant une campagne avec la marque de sandwich « Subway ».

Puis « Chuck versus l’épisode final » où la visite mouvementée des coulisses lors du tournage du dernier épisode, dans lequel on voit tous les acteurs émus de quitter pour une ultime fois le plateau de tournage qu’ils ont parcourus pendant cinq années.

On continue avec un reportage sur les origines de la série « Chuck : Le commencement », et notamment sur l’idée de départ qui donna naissance au concept de « Chuck. Un bonus qui joue clairement la carte de j’en rajoute une couche sur la déception de voir la série se conclure au bout de cinq saison

« Chuck : L’évolution » revient sur la manière dont les scénaristes ont fait évoluer le personnage, afin de le rendre crédible. Le faire passer de Geek à Espion hors du commun. Interressant, mais là encore on reste dans le cadre de la nostalgie.

On finit la partie émotion avec « Chuck : le futur » où les comédiens et les producteurs parlent de ce qu’ils envisagent de faire maintenant que la série est définitivement arrêtté.

Pour finir, il y la version longue de l’épisode final : « Le dernier baiser ». Une version longue en vO sous titrée uniquement.

La section bonus se complète avec des scènes coupées, et des fausses pubs pour les magasins « Buy More ».