Employé dans une boutique de matériel informatique, Chuck Bartowski est propulsé du jour au lendemain dans le monde de l’espionnage, sa vie ennuyeuse laissant la place aux émotions fortes.
Son cerveau renfermant, bien malgré lui, une base de données contenant des secrets gouvernementaux, Chuck, est le candidat idéal pour les amateurs de séries loufoques. Et fort d’une popularité grandissante, ses créateurs McG (Charlie et ses drôles de dames) et Josh Schwartz le créateur de « Gossip Girl », n’hésitent pas, dans cette deuxième saison, à en rajouter dans la loufoquerie, tant des trois personnages principaux que dans les rôles secondaires. Cette deuxième saison commence d’ailleurs sur les chapeau de roues avec la remise en question du statut de Chuck et son éventuel élimination par les services secrets. Les scénaristes s’en donnent d’ailleurs à cœur joie pour plonger le héros dans des enquêtes tout aussi dangereuses que surprenantes. Et le public en redemande, car le ton de « Chuck » est résolument décalé, tout en restant propre à une certaine image de l’humour.
Et la distribution semble particulièrement s’amuser des situations loufoques, surtout Zachary Levi qui, une fois de plus, nous régale dans le rôle de ce personnage lunaire, stressé et pourtant fascinant pour ses collègues. Un jubilation que l’on retrouve dans l’ensemble de la distribution récurrente de la série, qui nous entraine dans des aventures amusantes et intelligentes.
La force de la série réside dans la confrontation perpétuelle d’un monde ordinaire (enfin presque !), celui de « Buy More », un magasin d’électroménager et celui incroyablement attirant des services secrets. Une cohabitation parfois bancale qui n’hésite pas la carte du peu crédible pour mieux jouer celle du burlesque.
Cette deuxième saison ne déroge pas à la règle, bien au contraire, puisqu’elle enfonce un peu plus le clou en mettant dès le départ la vie de Chuck en danger, mais par les membres de son propre camp, cette fois-ci. Une idée intelligente de la part des scénaristes, qui mettent d’emblée la barre haute pour la suite de la saison. Et celle-ci, de la même manière que la première, se regarde toujours avec autant de bonheur que la première. Les intrigues y sont toutes aussi soignées dosant habilement le suspens et le burlesque.
En conclusion, une saison 2, toujours aussi efficace, qui offre encore de bonnes surprises aux spectateurs déjà « addict » depuis la première saison. Une qualité de série qui ne laisse aucune crainte sur le futur des nouvelles saisons.