L’histoire :
Témoin d’un double meurtre, un pompier s’oppose au chef d’une organisation criminelle néonazie.
Critique subjective :
Fire with fire ou Vengeance par le feu est le premier long-métrage de David Barrett, un ancien cascadeur devenu téléaste spécialisé dans le polar (Cold case, Les experts, NCIS, Blue bloods, …). Son premier effort fait d’ailleurs écho à ce parcours professionnel singulier : Fire with fire est un film policier riche en action qui rassemble plusieurs comédiens issus du petit écran (Josh Duhamel, Julian McMahon, James Lesure, Richard Schiff).
Détail troublant : malgré son casting prestigieux (Bruce Willis, Rosario Dawson et Vincent D’Onofrio sont de la partie), Fire with fire n’est pas parvenu à se frayer un chemin jusqu’aux salles obscures. Ni chez nous, ni aux Etats-Unis. Lorsque l’on découvre le résultat, on comprend vite pourquoi. Enième histoire de vengeance, le métrage déroule un script bourré de poncifs. Gênant, d’autant plus que la forme est du genre catastrophique (photographie horrible, mise en scène passe-partout, bande originale balourde). Une finition tellement indigente que l’on se croirait presque dans le dernier DTV de Dolph. Côté casting, le constat n’est guère plus folichon avec des comédiens peu concernés dont le temps de présence à l’image est inversement proportionnel au cachet (voir les brèves apparitions de Bruce Willis, souvent assis et au téléphone …). Seul moment à sauver : cette séquence dans laquelle le bad guy se fait planter une hache dans le ventre, se prend plusieurs balles, s’embrase et tombe d’un immeuble. Un passage qui offre une belle ligne de dialogue au personnage principal : « Il est mort ». Bien vu.
Verdict :
Téléfilm sans aucune saveur, Fire with fire rappelle la grande époque d’Hollywood Night. A fuir.
Une restitution correcte mais sans plus. La définition et la gestion des couleurs sont convenables mais n’atteignent jamais des sommets en termes qualitatifs. Constat très positif, en revanche, du côté de la compression (l’encodage est invisible à l’écran, donc parfait).
Deux pistes au choix avec une VO en 2.0 et une VF en 5.1. Si la version française se montre évidemment plus ample (format oblige), elle pêche néanmoins par des doublages peu heureux et des dialogues trop en avant. A l’arrivée, on conseillera donc plutôt la piste originale en DD 2.0, limpide, tonique et surtout mieux équilibrée.