Oblivion

Pays
USA (2013)
Date de sortie
samedi 10 août 2013
Durée
126 Min
Producteurs
Peter Chernin, Dylan Clark, Joseph Kosinski et Barry Levine
Scénaristes
Joseph Kosinski, Karl Gajdusek et Michael Arndt
Compositeur
M83
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
126 min
Nb Dvd
1

2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui. Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie "céleste" de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir. Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais.

On a envie de dire du mal de ce film « Oblivion », d’abord parce qu’il est suspecté d’être une sorte de propagande Scientologue, le réalisateur et son comédien principal faisant partie de la secte. Ensuite parce qu’il y a Tom Cruise (Top Gun) omniprésent durant tout le film, et enfin parce que le scénario ressemble a tellement de chose que l’on imagine très mal comment il pourrait nous surprendre.

Mais le résultat est à l’inverse de tous nos préjugés. En fait ce film est une bonne surprise ! Bon nous ne parlons pas d’un chef d’œuvre, mais pas non plus d’un ratage complet. D’abord parce que le réalisateur impose d’emblée un style propre que l’on avait déjà pu remarquer dans « Tron : Legacy », avec des perspectives soignées, des décors futuristes minutieux et des plans plutôt bien pensées qui donne une esthétique bien particulière au film. A mi-chemin entre « Mad Max » et « Je suis une légende » en passant surtout par « Wall-E », « Oblivion » et c’est certainement son plus grand défaut est une sorte de digestion de nombreuses influences, y compris les plus improbables telles que « La Planète des Singes ».

Et le scénario est d’ailleurs le résultat de cette digestion, avec deux personnages qui ont oublié leur passé, une terre dévastée où ne subsistent plus que des machines et des extra-terrestres. Après on peut effectivement trouver des réflexions pertinentes, sur l’humanité et ses dérives, ou d’autres plus contestables liées aux idéologies du réalisateur et de la star. Mais sa structure narrative est suffisamment intéressante pour e pas laisser le spectateur trop sur la touche.

Côté distribution, l’omniprésence de Tom Cruise, peut rebuter d’autant que la star ne fait pas beaucoup d’efforts, mais il assure le job, et si parfois, il se prend les pieds dans le tapis, notamment lorsqu’il joue face à son reflet, L’acteur ne brille pas par une finesse de jeu particulière, mais cela se prête bien à l’ambiance du film voulue par le réalisateur.

En conclusion, « Oblivion » est un film de science fiction honnête qui laisse apparaitre le style de son réalisateur et qui permet aux fans de Tom Cruise de le voir à chaque plan. Pour les autres, l’acteur assure le boulot, mais pour une fois, ne vient pas desservir le film.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

L’image est particulièrement soignée, avec un piqué remarquablement précis, des contrastes qui font presque croire à un dvd de qualité Bluray, ce n’est pas peu dire. Les couleurs oscillant sur les différents tons de gris ressortent avec beaucoup de brillance.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

La bande sonore en Dolby Digital 5.1 est surprenante par la qualité de sa répartition, notamment lorsqu’il s’agit des effets sonores : Les vaisseaux, les voix de l’ordinateur et ainsi de suite…Mais lorsqu’il s’agit des dialogues d’un seul coup le son est presque effacé. Un drame pour un film qui laissait augurer de bonnes choses


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray

Hors mis un menu ridiculement et odieusement minimaliste, il n’y a pas de bonus.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage