2 Guns

Titre Original
2 Guns
Genre
Pays
USA (2013)
Date de sortie
mercredi 5 février 2014
Durée
105 Min
Réalisateur
Producteurs
Marc Platt, Adam Siegel, Randall Emmett, Norton Herrick, George Furla, Ross Richie, Andrew Crosby
Scénaristes
Blake Masters
Compositeur
Clinton Shorter
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires

Film interdit aux moins de 12 ans

Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Espagnol
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Arabe
Oui
Non
Non
Hollandais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Simon Bitanga
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1

La rondelette somme amassée lors du cambriolage de la petite banque de Las Cruces ne devait pas être si importante !! Évidemment un tel pactole en mains finit par faire tomber les masques des organisateurs du coup Bobby Trech (Denzel Washington) et Michael Stigman (Mark Wahlberg), dont les réelles intentions vont mêler convoitises, conflits d'intérêts, associations louches ou remise en cause des intentions de mafieux, agents de la DEA, CIA, membres du corps militaire. Et si le seul moyen de s'en sortir était de faire confiance à un ennemi plus proche de vous que vous le croyez ?


2 FLINGUES AMIS-AMIS
 

A l'instar des romans, nouvelles ou faits divers, les adaptations de différents types de BDs - même les moins connues - demeurent de bien usuelles inspirations. Les planches du graphic novel éponyme des studios Boom ! illustrées par Mateus Santolouco et scénarisé par Steven Grant sont mis en boite par Baltazar Komartur, retrouvant Mark Wahlberg avec qui le courant sur Contrebande est apparemment assez bien passé.

Plutôt que rechercher une forme de stylisation risquant du hors piste tout en ne voulant jamais être condescendant avec son sujet, il rend un produit actif aux airs de polars rétro décomplexés comme seule une grosse partie des années 90 nous a gratifié (environnements parfois incongrus, prédominance pour une ambiance estivale, un zeste de légère nudité, toujours grossier et souvent violent). La réalisation est proprette sans prendre plus de d'initiatives qu’un certain goût pour des plans un peu statiques, quelques cadrages «risqués» et des effets de mise en scènes discrets.

C'est jamais trop les moments à sensations qui seront les atouts de ce qu’en théorie regorge un tel projet (toujours lisibles, il y en a, avec une nette prédominance pour les gunfights et les scènes de tortures plus que les courses-poursuites, explosions ou bastons en corps à corps. Là aussi nos 2 fines gâchettes sont plus précises que les attroupements d’adversaires qui se disputent le titre de celui qui visera le plus à côté) ou encore moins un scénario poupée gigogne où il est marrant de constater que quelles que soient les sphères concernées, le monde est vraiment petit …

On va plus s’attarder sur les différents intéressés par le gros magot dérobé appartenant initialement (en partie ?) au baron de la drogue Papi Geco (Edward James Olmos : qu’il s’agisse de ce dernier, l'enquêteur bourrin du CIA Earl (Bill Paxton), le gars de la Marine Quince (James Marsden), le supérieur des Stups Jessup (Robert John Burke) ou Deb Rees (Paula Patton), chacun fait le chti truc pour se distinguer (un regard, une attitude, une posture) et on ne leur reprochera jamais de ne pas être mémorables tant qu’ils sont convaincants. Ce qui est le cas alors ça va très bien.

Le très gros plus qui rend notre métrage moyen un peu bien c’est le travail d’équipe des 2 têtes d’affiche. Cela reste plus ou moins sur les rails de leurs choix de carrière respectifs mais soit leur jeu d’acteur fonctionne au mieux soit ils prennent un méchant panard à cultiver de l’ambiguïté à la cool … en tous cas, il en résulte une relation amicale crédible particulièrement délicieuse à suivre.

Ce n’est pas les plus brillants jamais entendus mais tout repose sur les dialogues, les tournures de certaines phrases et les échanges très fluides entre Denzelou le sérieux et Markounet le désinvolte, les rendant plutôt attachants mais souvent très drôles : à aucun moment il ne s’agira d’une petite querelle d’ego, un rapport de force basique, un jeu de décalage entre le coincé et la forte tête (cf Les Flingueuses) ou le mentor et le rookie (cf R.I.P.D.) mais ils sont traités sur un même pied d’égalité, aussi relax’, déterminés, professionnels l’un que l’autre (allez, éventuellement quelques moments graves réservés à Denzel Washington comme pour rappeler qu’il a eu un Oscar).

Il faut bien un peu d’humour et un max de répliques qui tuent pour faire passer l’histoire. Non pas qu’elle soit mal rédigée - la base ou son écriture est plutôt bonne, avec une intrigue pleines de ramifications bien pensées y allant au passage sur un peu de dénonce - mais déjà qu’à l’époque ça n’aurait pas été la Révolution par rapport à ce qui se faisait, alors maintenant vous pensez bien …

CONCLUSION :

2 Guns, c’est un peu le Tango et Cash de 2013 : un typique petit pizza movie d’action consciencieux et décontracté de partout qui s’apprécie surtout grâce aux interactions de ses 2 stars judicieusement mises en avant. Si cela ainsi qu’une certaine agressivité contenue vous conviennent, ses quelques autres qualités vous feront passer 105 minutes plaisantes sans toutefois assurer un replay value de furieux (le cocktail scénaristique à la prétendue solidité et des scènes bien musclées font quand même déjà-vu(e)s). A la rigueur cette affaire périssable offre un peu de publicité pour les pages du roman graphique.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Bienvenue sur un disque versatile proposant une image de bonne qualité : propre, lumineuse et un peu granuleuse. L’encodage, très performant, respecte au mieux les couleurs généralement chaleureuses de la direction photo ainsi que les très nombreux détails de la composition des séquences. Ajoutez à cela une sympathique tenue des teintes sombres et c’est la fête au village !


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Espagnol
5.1

Il est 3 pistes son qui n’offrent que comme différences la langue (l’anglaise plus immersive, la française au bon doublage et l’espagnole pour les personnes concernées).
Le fond restant identique, on a droit à du Dolby Digital 5.1 qui gère bien les ambiances via une retranscription assez plausible des dialogues. Claires et dynamiques, les basses s’échauffent volontiers lors des moments explosifs mais également les effets sonores rutilants (bruits de moteurs, d’animaux, pistes musicales particulièrement inspirées). Quand la poudre parle, c’est soutenu et détaillé à tel point qu’on entend aussi bien les giclées de sang de la balle qui rentre dans la chair que les douilles tomber sur la moquette.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
117 min
Boitier
Amaray

Un rien austère mais conforme à l’affiche cinéma, le menu fixe on vous proposera le minimum vital :

* Film
* Langues
(anglais, anglais audio-description (sans sous-titrage), français, espagnol) et sous-titres (anglais, anglais pour sourds et malentendants, arabe, néerlandais, français, espagnol)
* Chapitres (16 vignettes)
* Suppléments (8 scènes étendues ou supprimées en VOST et sans piste musicale) : Bring a kid to work day ; Clown or Frankie ? ; Where’s your badge ? ; Do me a favour ; Afraid of heights ; What comes around goes around ; Saddle up ; Bobby gets motel keys.  

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage