Vegas : L'intégrale

Genre
Pays
USA (2012)
Date de sortie
mercredi 3 septembre 2014
Durée
868 Min
Réalisateur
Producteurs
James Mangold, Cathy Conrad et Arthur Sarkissian
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Allemand
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
868 min
Nb Dvd
5
Nouveau shérif du comté à l’esprit indépendant, Ralph Lamb prône le vigilantisme, aidé de son frère, l’adjoint Jack Lamb, en qui il a une totale confiance. Face à une mairie rongée par la corruption, la seule personne sur laquelle il puisse compter est la procureure-adjointe Katherine O’Connell. De l’autre côté de la loi Vincent Savino a été placé à la tête du casino Savoy par la mafia de Chicago. Grâce aux estimations de la brillante Mia Rizzo, les profits sont colossaux. Mais les ennuis commencent avec Savino et la politique virulente qu’il mène pour sa survie et sa réussite.
 
Bon autant le dire tout de suite, lorsque l’on visionne le pilote de la série « Vegas », on commence à voir naître quelques craintes, notamment parce que les héros sont des cow-boys a qui l’on va demander de devenir sheriff, parce qu’ils sont des exemples de courage et de droiture, un peu comme un Texas Rangers qui s’appellerait Walker et serait interprété par Chuck Norris. D’autant que le cow-boy en question en dégomme du méchant sans perdre une seule dent, que le fiston est un véritable bourreau des cœurs, un peu volage mais respectueux des ordres de son père. Tout cela est bien propre, bien rectiligne et ne fait pas dans la dentelle, notamment lorsque le méchant apparait, avec des méthodes tout aussi expéditives, mais dont on parvient à ressentir malgré tout une forme d’humanité.

Alors quand le générique de fin du pilote démarre, nous sommes déjà agrippés à la télécommande et le doigt effleure le bouton « stop », et puis par professionnalisme et par acquis de conscience, surtout, on se dit qu’il faut quand même voir le reste et ne pas rester sur une seule et peut-être fausse impression. Et grand bien nous en prenne, car la série s’installe un peu plus, l’intrigue devient plus complexe, et se donne des allures de Martin Scorcese. En moins structurée certes, mais tout de même. On y trouve une dualité bien placée autour d’enjeux capitaux que sont les développements des casinos et la lutte contre l’argent sale. Tout ça à base de mauvais coups, de cadavres dans les placards, de distribution de bourre pifs et tout ce que l’on aime finalement voir dans une série comme celle-ci.

Le ton se fait alors moins rectiligne et la série sort peu à peu de l’identité que l’on avait pu lui coller dés le départ avec un peu d’empressement. Et la distribution y est notamment pour beaucoup à commencer par le duo Dennis Quaid (Great Balls of fire) et Michael Chiklis (Super hero Family)qui campent ici deux personnages radicalement différents, mais dont les compositions ne cessent de souffler le chaud et le froid pour mieux perdre le spectateur, qui ne se trouve pas, du coup, face à une série dans laquelle chaque épisode correspond à un meurtre, mais plutôt à une intrigue plus complexe qui se suit sur environs vingt deux épisodes, avec un rythme parfaitement bien maîtrisé.

En conclusion, il est bien évidemment conseillé de dépasser le pilote pour plonger dans l’univers d’une série soignée et parfaitement bien maîtrisée. Si l’on ne peut parler de série remarquable comme « Boardwalk Empire », on peut tout de même reconnaître à « Vegas » l’envie de faire une série simple, populaire sur les confrontations entre la mafia de Chicago et la naissance envahissante de Las Vegas et les volontaires de la loi. Une série à découvrir.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et les décors bénéficient d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l'époque et de la nostalgie qu'elle suscitera chez les plus anciens. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste sonore bénéficie en VO comme en VF d’une piste 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparaît parfois en arrière. La spatialisation est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret
La section bonus nous propose d’abord un résumé surprenant de la série qui ne survécu qu’une seule saison (Allez comprendre !) : Cow-boys contre mafieux : L’histoire de Vegas Saison 1, qui est en fait, une explication de ce que les auteurs ont voulu faire de la série par rapport à un pilote qui tournait autour du sheriff et de sa volonté de faire régner la loi à sa manière. Une bonne idée finalement pour ne pas sombrer dans une nouvelle version de « Walker Texas Rangers ».

Le « Portrait du vrai Ralph Lamb », est un focus sur le véritable shérif qui inspira le personnage de la série. Un bien bel hommage qui remet tout de même les choses à leur place et resitue les différentes éléments dans la réalité d’une ville en pleine expansion dans les années 50-60, y compris dans les rapports avec la mafia.

« La musique de Vegas » revient également sur la musique présente dans la série. Une mise en lumière d’un élément souvent délaissé d’une série.

Puis les bonus habituels : Le making of qui ressemble plus à un spot publicitaire où tout le monde est gentil et talentueux.

Un bêtisier et des scènes inédites et les commentaires audio de l’équipe.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage