Bully

Lisa Connelly (Rachel Miner) et Ali Willis (Bijou Phillips) habitent en Floride, non loin des Everglades, et sont amies de longue date. Elles rencontrent Marty Puccio (Brad Rentro) et Bobby Kent (Nick Stahl), 2 copains d'enfance qui travaillent dans une sandwicherie dans un supermarché. Ils se retrouvent plus tard sur la plage et terminent la soirée dans la voiture, Lisa avec Marty, Ali avec Bobby, qui jette de pervers regards sur Lisa... Quelques jours plus tard, il ira même jusqu'à la violer, ainsi qu'Ali. Lui et Marty disent être les meilleurs amis, mais il est violent et lui donne des ordres et des coups histoire de se défouler, lui force à faire le gogo dans un club gay pour $100, etc.
Alors qu'Ali couche avec tous les hommes qu'elle rencontre, Lisa tombe amoureuse de Marty et lui propose un jour, lors d'une discussion anodine sur la plage après une bonne session de surf, de tuer Bobby, qui lui fait tellement de mal. Le plan prend forme, et elle demande alors de l'aide à Ali, à son cousin Derek (Daniel Franzese), un pro de Mortal Kombat, à Heather (Kelli Garner), une toxico qui s'échappe de sa cure de sevrage, et à Donny (Michael Pitt) de les aider.
Le 1er essai est raté, Lisa ayant abandonné l'idée d'utiliser le pistolet de sa mère, trop risqué. Elle décide alors de faire appel à un tueur (Leo Fritzpatrick) qui se revellera n'être que le leader d'un gang de gosses qui volent des autoradio...

Ce film est cru, sans pudeur, et Larry Clark n'hésite pas à y montrer une jeunesse américaine beaucoup plus proche des héros de Tueurs Nés, violents et névrosés, souvent accrocs à la drogue, que des images glamours de Sunset Beach.
Une histoire vraie qui plus est, dont le tournage fut perturbés par l'emprisonnement de Brad Rentro pour vol, par les caprices et les états psychotiques de Bijou Phillips, etc.
Bully a été très justement salué par la critique à sa sortie, et violemment critiqué par les associations "bien pensentes" américaines...

Les images sont nettes et énergiques. Les fonds n'ont pas tendance à baver et les gros plans sont nets. Pas grand chose à redire, du beau travail.

Comme les images, il est clair, les arrières utilisés à bon escient, etc... du moins dans la VO, les voix de la VF étant vraiment à côté.
A noter qu'il est impossible de changer de piste audio en cours de film et que les sous titres français sont imposés sur la piste anglaise.

Mis à part un vrai making of d'une heure vraiment interressant, pas grand chose : la bande annonce VOSTF et la filmographie des acteurs.
A noter : 7 bandes annonces au début du DVD qu'on peut passer 1 par une ou toutes à la fois pour arriver au menu principal.