Le Film
    Critique de Simon  Volant
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                95 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
Public : Strictement interdit aux moins de 18 ans.
Résumé
Un tableau provocant d'adolescents américains de classe moyenne qui trompent leur ennui avec du sexe, de la drogue, du skate, de la violence et de la perversion à Visalia, une petite ville de Californie. Leurs parents sont pour la plupart médiocres, aveugles, méprisants et alcooliques.
Le premier adolescent est complètement dérangé. Il terrorise ses grands parents, chez qui il vit, et finit par les tuer. Le second est traité comme un moins que rien par son père qui ne voit pas en lui son idéal. Un autre possède une double vie, il sèche les cours pour s'occuper de la mère de sa petite amie avant de retrouver cette dernière à l'école. Enfin, la seule demoiselle de cette histoire est une jeune fille étouffée par son père qui ne voit en elle que le souvenir que sa défunte mère.
 
Critique
Sur le fond, Clark veut choquer et il réussit. Voici quelques ingrédients de sa recette : plusieurs scènes de sexe non simulé. Attention, ce n'est pas du porno pour autant mais bon, on voit pas mal de b*t*s.
Pour la forme, c'est un vrai film avec des acteurs qui se défendent bien et une mise en scène plutôt réussie. La photographie est particulièrement belle et les cadrages sont réussis. L'ensemble du film présente une image légèrement verdâtre à la Matrix.
Ken Park c'est aussi quelques scènes très réussies émotionnellement et artistiquement. Je pense en particulier à la scène entre un jeune et la mère de sa petite amie. Ils fument une cigarette dans un lit donc je vous laisse imaginer la scène précédente. Bref, cette scène est très intéressante car d'un côté la mère de famille se remémore sa jeunesse et tout l'émotionnel qui va avec tandis que le jeune homme replace cette femme dans son âge avec son expérience et surtout la comparaison avec sa fille. Le jeu d'acteur, les émotions et la photographie sont absolument parfaits.
Malheureusement, l'ensemble du film n'est pas sans défaut. Déjà il y a des scènes complètement superflues. La partouze à la fin du film est de trop. Les différents personnages que l'on suit ne se rencontrent pas dans le film sauf lors de cette scène. Pourquoi les rassembler à la fin? Et surtout, pourquoi une partouze?
La présentation du père d'un des jeunes est lourde. Clark nous martèle pendant la moitié du film c'est un looser, c'est un alcoolo, c'est un gros con, .... Le message serait passé tout aussi bien sans tout cet acharnement.
La vision de la relation entre les adultes et les enfants vue par Clark est tout de même assez déformée. Les adultes accumulent tous les défauts du monde et les jeunes sont à peine mieux. En cela, la vision de Clark n'est pas du tout objective. Heureusement,  le final ajoute la touche d'espoir qui manque dans tout le reste du film avec des jeunes qui veulent sortir de cette vie et de cette petite ville où tous les horizons sont bouchés.
 
Verdict
Le pari de choquer et de tout montrer est gagné mais Ken Park n'est pas pour autant à bénir sur l'autel des films cultes de toute une génération. A défaut d'être le nouvel "Empire des sens", ce film de Larry Clark reste une expérience assez intéressante et confirme ses talents de cinéaste.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Un filtre de couleur jaune / vert un peu à la Matrix tout le long du film et une image qui manque légèrement de définition. Mais la compression est bonne et le master parfait hormis quelques toutes petites traces.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
2.0
Français                      
5.1
Anglais                       
5.1
 
                            
	
La VF, quoique de qualité, est à proscrire car elle dénature fortement les ambiances des lieux et des personnages. Sans être pro Version Originale, je vous conseille de visionner ce film en VO.
VO 5.1 : Prise directe du son tout le long du film. La spatialisation est assez moyenne.
VF 5.1 : Une spatialisation correcte et des détails sonores en multicanal bien plus présents qu'en VO.
Pour ce type de programme (film intimiste) les pistes son remplissent parfaitement leur rôle avec des dialogues clairs et des ambiances bien retranscrites.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                15 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
Menus animés et sonorisés. Les bonus sont peu nombreux mais intéressants.
Les 2 bandes annonces (US et Internationale) permettent de voir comment utiliser la censure comme outil de promotion.
Les 3 interviews sont également intéressantes avec celles des deux cinéastes (Larry Clark, Edward Lachman) et celle de  Tiffany Limos. 
La première apprentie journaliste en voix off tente de formuler des questions intéressantes, en vain, à Larry Clark et Tiffany Limos. Les réponses ont peu d'intérêt à l'image des questions. Tiffany Limos, premier film et premier rôle féminin s'en sort honnêtement au jeu de l'interview sur un terrain aussi glissant que celui de Ken Park.
Le second journaliste, qui donne plus l'impression d'avoir vu le film interroge Edward Lachman. Le contenu de cette interview est bien plus riche que les deux précédentes.
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
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