Fais pas çi, Fais pas ça Saison 7

Genre
Pays
FR (2014)
Date de sortie
mercredi 10 décembre 2014
Durée
312 Min
Réalisateur
Producteurs
Guillaume Renouil, Thierry Bizot et Emmanuel Chain
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
312 min
Nb Dvd
2
Après la naissance de Kim, le fils de Thiefaine et de Christophe, les Bouley et les Lepic doivent apprendre à assumer leur nouveau rôle. Surtout lorsque les débats de la vie s’invitent à nouveau pour notre plus grand plaisir.

Voilà donc sept saisons que les Bouley et les Lepic nous font partager leurs souçis quotidien, qui vont de l’éducation, à la rigueur dans le travail des illusions et des désillusions, des surprises et des remises en questions permanentes, et ainsi de suite… Sept années que les deux familles aux méthodes radicalement différentes cohabitent avec plus ou moins de bonheur. Une génération que les scénaristes imaginent des situations sur des thèmes quotidiens aux français et que cela marche, que le spectateur se retrouve en eux.

Et c’est bien cela la force de cette série. Sans parler de suivre l’évolution des personnages autant que la transformation des comédiens particulièrement les plus jeunes, « Fais pas çi, fais pas ça » est avant tout un miroir de notre quotidien, de nos préoccupations de parents, d’hommes ou de femmes. Tout y abordé avec une simplicité remarquable, sans sombrer dans la caricature : La religion, l’homosexualité, l’homophobie, le racisme, le chômage, la politique, l’éducation, la réussite, etc… Et tout cela sans jamais sombrer dans un discours idéologue trop convenu ou dans une caricature un peu malsaine de la société française.

Evidemment les deux familles ne sont entièrement représentative de toutes les nuances de la société française, mais qu’importe, leurs préoccupations nous parlent, sans aucune commune mesure avec d’autres séries à succès de chaîne concurrente. Ici pas besoin de surnaturel pour aborder des sujest de société, pas besoin d’enquête policière pour nous captiver. Non ! Juste des personnages bien écrits, bien dessinés, avec toutes leurs nuances, leurs faiblesses leurs doutes et leurs obsessions. Les morales des uns ringardisent le train de vie des autres, mais les autres si bien dans leurs baskets montrent des limites pas forcément avantageuses par rapport aux uns. Et c’est ça la réussite de la série : « Les Bouleys paraissent cool et les Lepic coincés », mais dans certaines situations les rôles s’inversent radicalement faisant des Bouley des personnages particulièrement fermés alors que les Lepic deviennent d’un seul coup un modèle d’adaptation et de lâché prise.

Et c’est d’ailleurs tout l’intérêt de cette septième saison. Si les enfants sont particulièrement mis en avant, les tourments des adultes viennent tout au long des six épisodes inverser en permanence les rôles des uns et des autres pour les pousser dans leurs limites. Celles que l’on ne veut pas montrer : La femme qui refuse d’être grand-mère, les parents fermés à l’homosexualité de leur fille, la crise de la quarantaine ou le rejet de le différence, etc….

Cette septième saison est beaucoup plus réussit que la précédente qui s’était un peu trop risquée sur le terrain du burlesque. Ici, on rit autant que l’on s’émeut, et surtout on s’identifie encore plus aux préoccupations des héros pour mieux s’imaginer à leur place. Vivement la saison 8 !  
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. La série soigne ses environnements et le support le lui rend bien. Tout est parfaitement bien dosé sans être exagéré, et l’ensemble bénéficie d’un beau rendu.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Côté son la piste 2.0 est de bonne composition, avec une répartition bien équilibrée dans l’ensemble qui donne même un peu de relief à l’ensemble particulièrement dans les scènes musicale du deuxième épisode. Tout est bien dosé et la dynamique sait répondre présent lorsque cela est nécessaire. On aurait tout de même préféré une piste 5.1.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
5 min
Boitier
Amaray
Côté bonus c’est la déception, avec juste un bêtisier ! Drôle certes mais on reste sur sa faim quand même.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage