Valentin Valentin

Pays
FR (2014)
Date de sortie
mardi 12 mai 2015
Durée
106 Min
Réalisateur
Producteurs
Saïd Ben Saïd, Michel Merkt et Nathalie Lafaurie
Scénaristes
Pascal Thomas, Nathalie Lafaurie, Pascal Bonitzer, Clémence De Biéville et François Caviglioli
Compositeur
Reinhardt Wagner
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
106 min
Nb Dvd
1
Dans ce « fenêtres sur cour» qui se déroule dans un petit immeuble parisien, tout un monde hétéroclite gravite, s'aime, s'observe sans toujours se voir. C'est là que vit Valentin, jeune homme mélancolique, charmant, partagé entre sa maîtresse au tempérament insatiable, les trois jeunes filles du cinquième étage qui tournent autour de lui, une gardienne démonstrative et une belle chinoise dont la présence dans la maison d'en-face l'intrigue et le fait rêver. A quoi pense-t-il ? Que dissimule-t-il ? Que cherche-t-il ? Valentin invite tous ses voisins à sa pendaison de crémaillère, sans se douter qu'il déclenche ainsi une spirale de violences...

Le dernier film de Pascal Thomas est une œuvre toute en simplicité et en complexité. Simplicité parce que le réalisateur prend son temps, pose une intrigue aux multiples personnages inspirés d’un livre de Ruth Rendell « La maison du lys tigré », sans toutefois perdre le spectateur dans des nœuds de sentiments trop prononcés. Ici tout gravite autour d’un personnage celui de Valentin, jeune homme beau, mystérieux et magnétisant, qui fait un effet à tout ceux qui le croise. Et il y a toutes les personnes de l’immeuble où vit le jeune homme, le couple de concierge, les jeunes colocataires et ainsi de suite. Et puis il y a la complexité de faire tourner ce petit monde sans sombrer dans le hors sujet, et de côté-là Pascal Thomas s’en tire à merveille, son film ne fait jamais dans le superflus, bien au contraire, il tisse une toile où les mystères paraissent si proches et en même temps si lointain.

Et le scénario est en ce sens, pas particulièrement linéaire ni trop complexe, il brosse les portraits d’une galerie de personnages  tous en demi-teinte, tous complexes en paraissant si simple à la première vue. On a ainsi, le concierge pervers, la femme mariée qui trouve l’amour dans les bras de Valentin, le voisin d’en face mystérieux et observateur, qui cache un passé surprenant, ou encore la vieille femme alcoolique qui cache une douleur plus profonde. Toujours avec une précision quasi chirurgicale, le scénario ne dresse jamais un portrait à moitié, il s’appuie sur les zones d’ombre et s’évertue à faire des personnages un ensemble gravitant autour de son héros, tout en les impliquant dans l’intrigue posée dès le départ : Qui a tué Valentin ?

Et côté distribution si l’ensemble est peut-être un irrégulier, particulièrement dans les seconds rôles, Vincent Rottier (La Marche) surprend avec ce personnage un peu dandy, captivant et mystérieux, tout en douceur qui se laisse porter par les intrigues qui tourne autour de lui. Le comédien se révèle dans un genre qu’il n’avait, jusque-là jamais réellement exploré. Et c’est dans le cercle proche que le meilleur est à prendre, Arielle Dombasle (Un indien dans la ville), si elle ne semble plus décidé à jouer autre chose que les mères bourgeoise, un peu barré, n’en demeure pas moins convaincante. Même constat pour Marilou Berry (Joséphine), la comédienne e révolutionne pas son jeu mais reste suffisamment convaincante pour nous faire adhérer à son personnage. Dommage en revanche que Géraldine Chaplin (The Impossible) ne se soit limitée qu’à une seule scène remarquable, car le reste de ses apparitions manquent terriblement de justesse.

En conclusion « Valentin Valentin » est une comédie sentimentalo-policière assez bien construite qui entraîne le spectateur dans une intrigue à la fois simple et complexe, que seule la fin pourra éventuellement laisser dubitatif, tant elle ressemble à une pirouette de manque d’inspiration.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée qui offre un certain volume à l'ensemble. L'atmosphère jouant sur des couleurs et les différentes nuances de tons, l'édition se devait d'être impeccable, et c'est le cas. Le transfert en dvd lui permet de mettre tout le travail de l‘équipe en valeur. Le grain n’est pas trop pesant et les contrastes parviennent à donner une réelle profondeur à l’ensemble. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Une piste Dolby Digitale 5.14 qui ne fait pas dans la surbrillance, mais sait se montrer efficace dans les effets sonores. Nous sommes particulièrement bien enveloppé par une distribution minutieuse du son dans l’ensemble des canaux. Rien de superflus, l’ensemble est d’une très bonne qualité pour le plaisir du spectateur. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Côté Bonus un making of qui s’intéresse particulièrement au travail du réalisateur et à la place des comédiens. Un seul regret l’ensemble regorge un peu trop de superlatifs pour être réellement emballant. Mais au moins on voit les comédiens au travail, on comprend mieux comment fonctionne Pascal Thomas et comment, avec son équipe, ils ont adapté le Roman de Ruth Rendell.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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Bonus Cachés
Court Metrage