Jurassic world

Genre
Pays
USA (2015)
Date de sortie
mardi 20 octobre 2015
Durée
125 Min
Réalisateur
Producteurs
Frank Marshall et Patrick Crowley
Scénaristes
Rick Jaffa, Amanda Silver, Derek Connolly et Colin Trevorrow
Compositeur
Michael Giacchino
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
125 min
Nb Dvd
1
L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

Enorme succès de l’été 2015, « Jurassik World » est aussi un film qui a eut l’intelligence de se poser les bonnes questions et de ne pas sombrer dans la facilité comme le fit son précédent opus d’il y a déjà presque 10 ans
. Non cette fois-ci pour ce Reboot, le réalisateur Colin Trevorrow et son équipe de scénaristes, se sont posé la question essentielle : « Imaginons un parc d’attractions présentant de véritables dinosaures, quelle serait son ambition première ? », se renouveler, et pour cela, l’équipe de généticien fou à l’origine du projet s’amuse à créer une nouvelle espèce, mais comme dans les précédents opus, comment l’homme peut-il contrôler ce que le nature a volontairement éteint pour laisser la place à l’homme.

Et toute l’intelligence du film réside d’ailleurs dans cette volonté assumée de rendre plus actuel, de coller à l’évolution de la société sans pour autant en oublier le principal : Le public vient voir ce qui a fait le succès de Jurassik Park : Les dinosaures et l’impossibilité de contrôler les plus méchants d’entre eux afin de rendre l’ensemble gentiment effrayant. Et le réalisateur signe alors un film efficace aux rebondissements multiples qui n’hésitent pas à faire des clins d’œil aux premiers opus sans pour autant sombrer dans la copie pâlichonne. Ici les ingrédients de bases y sont : Le parc, les enfants invités qui vont être malmenés tout au long du film, et surtout : les vélociraptores, le T-Rex et un nouveau venu encore plus effrayant que tous les autres réunis.Le rythme est effreiné et le spectateur rivé sur son siège avec quelques instants de pauses pour reprendre son souffle pour mieux repartir dans une débauche de hurlement de dinosaures et d’humains apeurés.

Alors bien sûr, « Jurassik World » n’est pas le chef d’œuvre du siècle, mais il a le mérite de répondre parfaitement à l’attente du spectateur venu se faire peur en famille en prendre plein les yeux et pleins les oreilles et sourire des instants de peur que provoquera chez les plus jeunes les interventions monstrueuses de dinosaures tueurs. Côté scénario donc, le soin a été apporté tout spécialement à un e histoire à la fois originale et dans la continuité de la première, pour que le spectateur ne sente pas dépaysé, mais il a surtout le mérite de prendre racine dans une société de consommation à outrance qui en demande toujours plus en force ainsi les concepteurs à déplacer les limites, au point d’en perdre le contrôle Comme une sorte de fable, un peu naïve, certes sur l’évolution plus ou moins néfaste de notre façon de consommer et le besoin de l’homme de contrôler la nature pour son plaisir ou ses besoins, le scénario n’en demeure pas moins intelligent et bien construit pour ne pas se laisser prendre au piège de la facilité.

Pour conclure, on pourra saluer la prestation de Chris Pratt (Les Gardiens de la Galaxie)qui assure le job et donne une sorte d’ironie machiste à son personnage de dresseur de raptores qui vient apporter une certaine fraîcheur à l’ensemble, son duo avec l’actrice Bryce Dallas Howard (La Couleur des sentiments) est à la fois intense et cohérent pour s’intégrer parfaitement à l’histoire. Voilà un film qui fait le job et divertit sans jamais ennuyer le spectateur. 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. La saturation dans certaines scènes lumineuses ou d’autres plus sombres est parfaitement bien évitée.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digitale Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les environnements sonores sont magnifiquement mises en valeur, particulièrement lorsque les dinosaures attaquent et font une apparition.  La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien équilibrée pour ne pas se laisser déborder par les musiques ou les effets sonores, même si on regrette toujours des baisses de volumes dans les dialogues.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
« Jurassic, un Classique », petite remise à niveau de ce que fut et devint la licence, pour ensuite s’intéresser d plus prêt aux changements opérés pour coller à notre époque et aux évolutions d’un éventuel parc. Toujours sans être révolutionnaire, le making of s’intéresse surtout à faire un parallèle entre les nouveautés, et les clins d’œil fourmillant dans le films aux autres épisodes.

« Création de la Gyrosphère ». L’un des éléments remarquable du film est évidemment la gyrosphère qui permet aux enfants de visiter le par cet qui les poussent dans l’une des scènes les plus impressionnantes du film. C’est aussi, la remplaçante de la voiture sans chauffeur du premier opus. Techniquement passionnant et parfois même amusant.

« Votre hôte pour la visite de Jurassic World : Jimmy Fallon », un petit focus sur l’une des apparitions du film, l’animateur Jimmy Fallon, peu connu de notre côté de l’Atlantique mais particulièrement célèbre aux Etats-Unis.

« Les accessoires de Jurassic World » ; Voilà un documentaire amusant, puisqu’il met en lumière tous les petits détails que l’on peut apercevoir dans le film, sans forcément s’en rendre compte, comme par exemple : Le livre du Professeur Ian Malcolm, joué par Jeff Goldblum dans le premier volet de la saga. C’est toujours amusant de voir toutes ces petites disséminés par les accessoiristes et les réalisateurs pour rendre crédible leur environnement.

« Les Experts », pour un film comme « Jurassic Park » il aurait été déplacé de ne pas mettre en avant le travail de véritables archéologues et autres paléontologues qui vouent leur existence à la découverte et la connaissance des nombreuses espèces présentes sur notre planète avant notre ère.

« Les sons et la Fureur », vient conclure les bonus d’un film qui repose en grande partie sur la qualité des effets sonores qui donnent évidemment vie aux dinosaures, mais pas seulement. Dans cette section on y apprend jusqu’à quel point chaque détail sonore a été travaillé, comme lorsqu’il fallut recréer l’ambiance d’un parc en pleine activité puis en pleine panique. 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage