Mad Love in New-York

Genre
Pays
USA (2016)
Date de sortie
mercredi 22 juin 2016
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Sebastian Bear-McClard et Oscar Boyson
Scénaristes
Ronald Bronstein et Benny Safdie
Compositeur
Ariel Pink et Paul Grimstad
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1
Harley est une jeune SDF New-Yorkaise accro à l’Héroïne. Elle partage cette addiction avec Ilya, qui exerce sur elle une attraction malsaine. Pour lui prouver son amour, Harley est prête à tout, même s’ouvrir les veines. Après une tentative de suicide ratée, la jeune femme reprend son quotidien dans la jungle New-Yorkaise et tente de survivre sans son grand amour destructeur.

Adepte de la mouvance « Mumblecore » (Productions à très petits budgets, tournés en numérique autour de personnages ayant entre 20 et 30 ans), les frères Safdie se sont fait remarquer par des œuvres d’une grande maturité au sens aiguë de la narration, avec des acteurs non professionnels, improvisant leurs dialogues. Avec « Mad Love in New-York », ils plongent une nouvelle fois le spectateur dans une œuvre sombre à la limite de l’expérience physique pour le spectateur, qui ne peut ressortir indemne de la projection. Car « Mad Love in New-York », c’est avant tout une expérience physique qui soit aimera soit rejettera totalement. Car le film répond aux critères des réalisateurs avec une narration maîtrisée, mais des dialogues souvent improvisés et des situations tendues par le vécu des comédiens.

Car à l’origine de ce film, il y a une rencontre. Celle des réalisateurs et de celle qui deviendra leur actrice principale, mais qui, à ce moment-là est une SDF qui œuvre dans le quartier des diamantaires. Hypnotisés par le magnétisme de la jeune femme, les deux frères vont lui proposer de prendre soin d’elle et l’amener à raconter son histoire personnelle, puis après avoir lu une œuvre incroyablement foisonnante de précisions et de rames, ils décident de l’adapter au cinéma et propose à la jeune femme d’en prendre le rôle principale au côté d’un acteur professionnel.
Encore une fois le résultat est à la hauteur du projet : Décousu, maîtrisé et marquant autant que gênant. Car les deux réalisateur laissent les choses évoluer (jusqu’à mettre leur acteur en danger puisqu’ils le laissèrent au milieu des acteurs non professionnels, et SDF, pour mieux l’immerger dans l’univers de la marginalité New-Yorkaise). Alors même si on peut reprocher des dialogues trop libres, on ne peut pas reconnaître une vision précise de la société new-yorkaise qui a fait la réputation des deux réalisateurs. Et le principe de la caméra numérique renforce l’âpreté du propos, tant on se sent presque happé par l’environnement de l’héroïne. On juge, on compatit, on ne reste jamais indifférent, et surtout on plonge dans un univers qui de toutes les manières dérange !

En conclusion, difficile de rester insensible à l’univers âpre et moite de « Mad Love in New-York », tant le film est imprégné de l’univers et de la vie de l’actrice principale Arielle Holmes. Avec une acuité remarquable les réalisateurs ont su tirer parti des écrits de celle qui leur inspira l’intrigue et ont su peindre une fresque underground New-Yorkaise marquante.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film baignant dans une atmosphère un peu sombre, l’accent a été mis sur une lumière volontairement en contraste. Un partie pris qui peu certes servir le film, mais qui masque un peu certains détails.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Une piste Dolby Digital 2.0, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets sonores qui entourent le film. Assez naturelle dans sa coception la piste sonore peut toutefois se révéler un peu douloureuse, lors des disputes par exemple.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
« A hot Two Weeks » revient sur les dessous du film et nous en apprend beaucoup plus sur le fonctionnement des réalisateurs. Les acteurs et particulièrement Arielle Holmes parlent de leur implication dans le film et surtout pour l’héroïne de son parcours. Ce qui est amusant dans ce making of, c’est la franchise qui se dégage des propos. On sent que tout fut marqué par un ton résolument décalé par rapport aux discours très convenus des making of habituels. Ici on ne parle pas de chef d’œuvre, on a l’humilité facile et la rhétorique habile pour mieux faire comprendre l’entreprise.

Des scènes coupées, une galerie de photos et le clip d’Ariel Pink.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage