L'ordinateur en folie

L'histoire

Le collège de Medfield connaît des restrictions budgétaires, et le chef d'établissement refuse catégoriquement l'acquisition d'un ordinateur. Une bande de jeunes étudiants réussit à convaincre A.J. Arno, un chef d'entreprise, de faire don à leur école d'un de ses ordinateurs. Dexter Reilly, l'un des élèves, s'électrocute en tentant de réparer la machine. Bientôt, celui-ci se voit doté de capacités intellectuelles hors du commun, et d'une mémoire extraordinaire. Ce nouveau don va lui permettre de participer à un jeu télévisé pour rapporter de l'argent à son collège. Mais Dexter Reilly, qui a reçu ses nouvelles capacités de l'ordinateur, possède maintenant en lui, à son insu, des informations compromettantes au sujet d'Arno.

 

 

Critique subjective

 

L'acteur Kurt Russel, dont la carrière cinématographique à réellement débuté avec "New York 1997", avait signé en 1960, un contrat de 10 ans le liant aux studios Disney. C'est ainsi qu'on peut le retrouver dans "L'ordinateur en folie", sous les traits de Dexter Reilly, un jeune étudiant encore adolescent. Kurt Russel s'est ensuite illustré dans des films comme "Stargate", qui fut l'un de ses plus grands succès, ou plus récemment Vanilla sky, avec Tom Cruise.

 

"L'ordinateur en folie", ou "The computer wore tennis shoes" en version originale, est une comédie typique des productions des studios Disney des années 60, dont les vedettes sont une bande d'étudiants débrouillards face à des truands maladroits, qui s'adresse à un public assez jeune. L'ambiance est bon enfant, les situations quelque peu invraisemblables ont certes pris pas mal de rides, mais le rythme est bien soutenu, entre poursuites en voitures et kidnappings. Comme la plupart du temps, chez Disney, la vedette est tenus par les ados. Le monde des adultes est caricaturé par un chef d'établissement réactionnaire, une police peu efficace et des bandits idiots.

 

Le sujet central est l'arrivée d'un ordinateur dans un collège américain. Evénement, alors que l'informatique n'en était qu'à l'ère primaire, à l'âge des cartes perforées, et qu'il fallait une pièce entière pour contenir l'une de ces machines. Le cinéma n'a donc pas attendu longtemps pour s'emparer du sujet, et "L'ordinateur en folie" arrivait seulement deux ans après le "2001 odyssée de l'espace" de Kubrik qui était le premier à introduire au cinéma un ordinateur comme sujet principal d'un film. Les studios Disney n'en restèrent pas à "l'ordinateur en folie", puisqu'ils produisirent également "Tron", en 1982, premier film à intégrer les image de synthèse.

 

Pour conclure, "L'ordinateur en folie" ne présente pas réellement de qualité cinématographique, mais demeure une simple curiosité pour les débuts de Kurt Russel au cinéma. Un gentil divertissement.

Présentée en format 4/3 plein écran, cette image n'est pas de toute première fraîcheur à en juger par les petites taches qui apparaissent sans cesse à l'écran, signes d'un master usé. Les couleurs sont quant à elles bien vives et les contrastes bien appuyés. La compression n'est pas mise en défaut. Au final, une image agréable à regarder.

La piste son qui s'affiche pompeusement en Dolby Digital 5.1, n'est en fait qu'une simple piste mono. Sur les 5 enceintes, une seule est active, la centrale. Le son est relativement clair, aux dialogues intelligibles. Un petit dépoussiérage aurait été pourtant bienvenu pour accentuer davantage la clarté.

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