Firestorm

L'histoire

 

Jessy Graves, pompier de son état, est appelé pour sauver des collègues en difficulté dans un incendie de forêt. Les pompier en question se révèlent en réalité être de dangereux criminels.....

 

 

Critique subjective

 

Firestorm, autant le dire tout de suite, n'est pas vraiment un bon film. En fait, il ressemble plus à un téléfilm de luxe (il a tout de même bénéficié d'un budget de 29 millions de dollars) qu'à un véritable film. Il se contente de recopier certains succès : Cliffhanger, Les ailes de l'enfer et Backdraft principalement, sans la moindre imagination.

 

Les acteurs ont l'air tout aussi peu motivés que le réalisateur. Scott Glenn (Jack Crowford dans le Silence des agneaux) se retrouve une nouvelle fois dans un rôle alimentaire (un de plus.....), William Forsythe est ridicule dans son accoutrement de prisonnier intello et son jeu ne fait qu'exaspérer, enfin, Howie Long se contente d'essayer de jouer (il suffit de regarder les photos accompagnant cette critique), Suzy Amis est le quota féminin du film, sous employé bien-sûr (si vous vous demandez où vous avez bien pu la voir, c'est elle qui tenait le rôle de la petite-fille de Rose dans Titanic).

 

Certains passage sont incroyablement ridicules, à se demander à quoi pensait le réalisateur au moment où il les a tournés. Mention toute spéciale au plan, à la fin de la scène d'introduction du film, qui nous montre un jeune pompier tellement joyeux qu'il lance son casque dans les airs. On voit alors un plan au ralenti de ce casque en train de retomber, calque total de la célèbre ellipse de l'os dans 2001, sauf qu'ici, ce plan ne débouche sur rien d'autre. C'est finalement un peu à l'image de tout le film d'ailleurs.....

 

Que reste t-il au final ? Des acteurs peu motivés ou insipides, une réalisation faiblarde, des effets spéciaux bon marchés, un script qui se contente de prendre des éléments à d'autres scénarios..... et bien pas grand chose. Firestorm est l'exemple du film cheap, normalement destiné à une sortie directe en vidéo, c'est à se demander qu'es-ce qui lui a valu les honneurs d'une sortie dans les salles de cinéma.

 

 

 

En conclusion

 

Un film bourré de défauts (réalisation, scénario, interprétation.....) qui ne se laissera voir que par un dimanche après-midi pluvieux.

Une image acceptable, rien de plus. Les défaut de compressions sont nombreux, et les arrières plans flous ou les carrés de compressions remplissant les parties unies de l'image sont très fréquentes. Le traitement des couleurs est en revanche réussi.

 

Dès l'introduction du dvd, et du choix de la piste sonore, on peut être soupçonneux : pas moins de 5 pistes sonores encodées en Dobly Digital 5.1.

 

Pourtant, si elles ne sont clairement pas impressionnantes, ces pistes tiennent raisonnablement la route : une bonne dynamique sur les enceintes avant, un caisson de basse au repos et des surrounds qui ne serviront principalement que pour spatialiser la musique... tout n'est pas parfait bien-sûr mais l'ensemble reste correct.

Absolument rien, la galette est désespérément vide de tout suppléments.

 

Les menus sont d'une autre époque, fixe et muets, on les croiraient tout droit sortit des débuts du dvd.