Last Dance !

Genre
Pays
FR (2023)
Date de sortie
mardi 20 février 2024
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
Elena Tatti, Thierry Spicher, Anne-Laure Guégan et Géraldine Sprimont
Scénaristes
Delphine Lehericey
Compositeur
Nicolas Rabeaus
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1

Retraité contemplatif, Germain se retrouve soudainement veuf à 75 ans. Il n’a même pas le temps de souffler que sa famille s’immisce dans son quotidien : visites et appels incessants, repas organisés à l’avance... Sa vie devient réglée comme une montre suisse ! Mais Germain à l’esprit ailleurs. Honorant une promesse faite à son épouse, il est propulsé au cœur d’une création de danse contemporaine…


Après avoir ému les spectateurs dans un contexte difficile (Le Covid était encore présent en 2021), la réalisatrice a décidé s’aventurer dans un genre tout aussi difficile que le drame avec une comédie qui parlerait d’un homme de 75 ans récemment veuf, qui voit sa vie basculer d’abord par des enfants tellement paniqués à l’idée de le perdre également qu’ils en deviennent étouffants et une promesse qu’il a faite à son épouse, de terminer ce qu’elle avait commencé avant de mourir. Il se lance alors dans l’appréhension de la danse contemporaine. Un milieu qu’il ne connaît pas, mais qu’il va apprivoiser et approcher avec une sincérité qui fera mouche et lui permettra de garder un lien avec celle qu’il aimait tant.


Sur un scénario qu’elle a, elle-même écrit, en s’inspirant de son expérience de scénographe pour des spectacles de danses contemporaines et Hip-Hop, la réalisatrice va nous plonger dans une nouvelle exploration du corps qui change, mais cette fois-ci celui de l’homme âgé qui doit apprendre à l’aimer à nouveau ou en tout cas à l’apprivoiser pour ne pas le cacher ni le dépeindre avec dégoût. Avec une douceur touchante, elle peint son histoire, avec un humour subtil, où les enfants sont les premiers à faire sourire par leur détresse excessive et cette envie de savoir à tout prix où est leur père au risque de l’étouffer et de s’en aveugler.


Avec une mise en scène simple, mais d’une très grande inventivité notamment dans les scènes de danses, où les corps expriment tellement de choses, de sentiments. Celui du désir, de l’attirance, mais également de la recherche de son identité, la réalisatrice nous offre une nouvelle vision de la vieillesse moins triste plus empreinte de positivité pour mieux accepter le temps qui passe. Ici Germain doit accepter de vivre seul sans celle qu’il a tant aimé, mais par la promesse qu’il lui a faite, il va également renaître. D’un retraité contemplatif, il va se découvrir une manière de vivre, de rencontrer des gens quelques soient leur âge et se sentir porté par cet art qu’il ne cherchait pas à comprendre. Toute la subtilité de la mise en scène de Delphine Lehericey réside ici ! Nous ne sommes pas dans une comédie à se tordre les côtes de rire, nous sommes plutôt dans une comédie simple où l’on sourit et d’où l’on sort heureux.


Et puis, bien sûr, il y a François Berléand (Les Choristes) qui porte littéralement le film sur ses épaules. L’interprétation qu’il fait de Germain est d’une précision touchante et émouvante en jouant sur tous les prismes de son spectre d’émotions. Face à lui on peut saluer la prestation plus en réserve de Kacey Mottet Klein (L’évènement) mais tout aussi précis, dans le rôle de ce jeune danseur avec qui Germain va se lier d’amitié, apportant même une des scènes les plus savoureuses du film. Et puis il y a enfin la révélation en tant qu’actrice de la chorégraphe Maria Ribot, dans on propre rôle mais qui parvient à cocher toutes les cases de la prestations impeccables.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Le travail de mise en scène est touchant et celui de la photographie tout autant. Le film profite d’un beau transfert qui dose bien les couleurs et apporte suffisamment de clarté pour ne pas rougir. Très peu de saturation à noté et même si l’on aurait préféré l’éclat d’une Haute définition, cette définition ne gâche pas le plaisir de visionner le film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
La piste Dolby Digital 5.1 se révèle d’une belle précision et met parfaitement en valeur les dialogues et surtout la musique de Nicolas Rabaeus, particulièrement lors de la représentation du spectacle. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique qui parvient à trouver sa place.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
41 min
Boitier
Amaray
Un entretien avec la réalisatrice et l’équipe du film. Tous ensemble ils reviennent sur les origines de l’histoire et sur le tournage. Comment ils ont approché cette mise en lumière du corps vieillissant et sa rencontre avec la musique contemporaine.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage