Le peuple des ténèbres

Synopsis
Enfants, Julia (Laura Regan) et Billy étaient inséparables. Ils étaient tous deux terrorisés par de violents cauchemars et par les créatures qu’ils pensaient voir errer dans leurs chambres… Aujourd’hui, Julia est une jeune femme brillante, partageant son temps entre son petit ami Paul (Marc Blucas) et ses études... Lorsqu’elle croise par hasard Billy (Jon Abrahams) qu’elle avait perdu de vue depuis des années, elle est troublée par son comportement ; il se dit persécuté, n’arrête pas de parler des cauchemars qu’ils avaient 20 ans auparavant et la met en garde : ils vont venir la chercher et il faut qu’elle fasse attention... Quelques temps plus tard, Julia constate que les peurs de son enfance ont refait surface.
Un scénario bien faible
Le principal défaut de ce film se situe au niveau du scénario. Des enfants autrefois terrorisés par des terreurs nocturnes sont de nouveaux « attaqués » vingt ans après. Beaucoup de questions subsistent. Pourquoi, tout à coup, les frayeurs nocturnes resurgiraient elles ? Telle est la question. De plus, le film reprend tous les clichés du genre. Julia trouve quelques personnes qui souffrent du même mal mais malheureusement elles se font tuer avant elle. Paul est le petit ami incrédule qui croit qu’elle est folle. Bref, que du déjà vu.
15 minutes d’efficacité
Le peuple des ténèbres reste un film efficace. Oui mais seulement au début. Certaines scènes sont réellement terrifiantes et on se surprend même à sursauter. A ce moment la on ne connaît pas vraiment ce qui cause de telle angoisses a nos chers protagonistes. Jusqu’au moment où l’on découvre ces immondes bestioles en 3D sorties de nulle part. C’est à ce moment la que le film perd en crédibilité et obtient le superbe statut de série B. Sur la jaquette, on peut voir un commentaire élogieux de « L’écran fantastique » qui annonce : « Un excellent film fantastique dans la lignée de Les Autres ». Arghh, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. Ça n’a rien à voir tant au niveau de l’interprétation que de la réalisation. Méfiez vous.
Les bestioles : une création française
Le français Patrick Tatopoulo a réalisé les bébêtes du film.... Il s’est aussi « illustré » sur Independance Day, Godzilla et Pitch Black.
En conclusion
Un film à regarder en location quand il n’y a vraiment rien d’autre à la télévision.

La colométrie est parfaitement réussie. Les noirs sont très profonds ce qui donne de bonnes scènes sombres. Le master est irréprochable et ne contient aucune tâche. On notera tout de même quelques hallos blancs et bleus sur les plans très exposés à la lumière (néon, lampe torche).

Pistes Dolby Digital 5.1
La piste anglaise est de loin la meilleure. Les enceintes sont bien toutes sollicitées notamment sur les nombreuses scènes ou il y a de la pluie et de l’orage. L’ambiance y gagne pour beaucoup.
La piste française bénéficie d’un doublage excellent. On aurait pu craindre le pire mais les voix sont parfaitement intégrées aux diverses situations. Quelques situations manquent toutefois de cohérence. En effet, on n’entend quasiment pas les bruits lorsque l’orage gronde et que la pluie frappe un toit situé juste à coté de la chambre de Billy. Sur la piste anglaise, ces détails sont plus présents.

Fin alternative
La fin alternative spécialement conçue pour le marché anglais. Le master français bénéficie de la même fin que le master américain.
Bandes annonces
Des bandes annonce en veux tu en voila de différents films de l’éditeur :
Gang of New York
Wishcraft
Basic
La prophétie des ombres
Le peuple des ténèbres (VO)
Le peuple des ténèbres (VF)
Interviews
Plein de mini interviews des acteurs. Chacun y parle de ses collègues, du réalisateur et des conditions de tournage. Moyennement intéressant.