GARY MOORE - Live at monsters of rock

Gary Moore

Le jeune Gary Moore naît le 4 avril 1952 à Belfast. Très tôt, il se sent attiré par la musique. L'un de ses premiers groupes s'appelle Skid Row. Le chanteur est un certain Phil Lynott. En 1973 vient l'heure du "Gary Moore Band". En 74 et 75, Gary Moore retrouve Phil Lynott en venant jouer quelques temps au sein de Thin Lizzy. C'est en 1978 qu'il intègre officiellement le groupe, et enregistre l'album Black rose. En 79, Moore enregistre son premier album solo "back on the streets", où l'on trouve le morceau "Parisienne walkways", chanté par Phil Lynott. 1982, c'est l'album "corridors of power", puis "victims of the future", le double live "we want Moore". Gary Moore enchaîne les albums jusqu'en 90 où il change radicalement de style avec "Still got the blues", délaissant le hard rock pour se consacrer au blues, ce qu'il confirme avec "After hours", puis "around the next dream" et "Blues for greeny". Nouvelle orientation musicale en 1997, avec l'album "Dark days in paradise" à tendance techno, suivi de "A different beat" dans la même veine. "Back to the blues", comme son nom l'indique, marque en 2001 son retour au blues.

 

 

Le concert

Enregistré le 21 mai 2003 à Sheffield Hallam Arena dans le cadre des Monsters of Rock, ce concert nous permet d'assister à une excellente prestation scénique devant un public très sage, de Gary Moore qui prouve une fois de plus son extraordinaire talent. Le show est extrêmement simple et dépouillé de toute fioriture, aucun décor, un jeu de scène se limitant aux grimaces du guitariste, Cass Lewis restant immobile dans son coin, concentré sur sa basse. Le spectacle n'est pas visuel, mais cent pour cent consacré à la musique. Et quelle musique! Du blues électrique, du heavy metal, sorti tout droit de la guitare magique de l'un des plus grands, qui se contente d'un simple trio basse-guitare-batterie pour s'exprimer. Assurant à lui seul la rythmique, les solos et le chant, sans aucun temps mort, sans faiblesse. A aucun moment le show ne s'essouffle ni ne sonne creux. Une seule note sortie de sa Les Paul, et c'est la chair de poule assurée. Une heure de bonheur total!

 

 

Liste des titres

Comment résumer 30 années de carrière sur un spectacle d'une heure comportant seulement 10 chansons? Impossible. Alors forcément on peut regretter l'absence de certains titres ainsi que certains albums non représentés ici. Mais non ne peut pas non plus nier que les 10 titres présents soient mal choisis. Au contraire, la sélection est excellente, en passant par le superbe "Walking by myself" ou "Shapes of things" sans oublier, en guise de conclusion, le monumental "Parisienne walkways".

 

1. Shapes Of Things 5mn

2. Wishing Well 4mn33

3. Rectify 5mn09

4. Guitar Intro 2mn16

5. Stand Up 6mn08

6. Just Can't Let You Go 9mn22

7. Walking By Myself 4mn52

8. Don't Believe A Word

9. Out In The Fields 8mn50

10. Parisienne Walkways 9mn22

L'image proposée possède une bonne luminosité, des couleurs correctement saturées qui passent avec succès le test redoutable des éclairages de concert. Les contrastes auraient pu être poussés davantage, les noirs y auraient gagné davantage de profondeur. La définition est très bonne, l'image est bien détaillée. Le gros problème vient de la compression qui défigure les arrières plans, leur donnant un aspect sale et tremblotant.

Deux pistes sont disponibles, l'une en dolby digital 5.1, l'autre en PCM stereo. Notre préférence va à la piste PCM, ultra précise, au son tranchant, possédant plus de présence et de dynamisme. Sur cette piste, la voix se situe sur l'enceinte droite, et la guitare sur la gauche. La piste en 5.1 est naturellement plus enveloppante, les enceintes arrières se chargeant de diffuser les parties guitare. Sur cette piste, l'ensemble baignant dans un léger écho, donne une impression d'une perte d'agressivité par rapport à la piste pcm. La piste DD 5.1 acquiert pourtant toute son ampleur par moments sur des parties calmes comme l'intro de "Just can't let you go".

La section bonus est composée de deux parties:

 

Soundcheck (14:05)

En pcm stéréo ou dolby digital 2.0. Avant le concert les musiciens testent leurs instruments, répètent quelques morceaux devant une salle vide afin de peaufiner les derniers réglages sonores. Ce sont ces instants qui sont filmés et disponibles en bonus. On a d'ailleurs droit à une interprétation intégrale de "Shapes of things" et "Don't believe a word". Excellente initiative que de montrer ces instants.

 

Interview

Un quart d'heure d'interview en anglais et non sous-titrée malheureusement.