Cody Banks, agent secret

Titre Original
Agent Cody Banks
Genre
Pays
USA/CANADA (2003)
Date de sortie
mardi 3 février 2004
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
MGM - Splendid Pictures - Maverick Entertainment - Dylan Sellers Productions
Scénaristes
Ashley Edward Miller - Zack Stentz - Scott Alexander - Larry Karaszewski
Compositeur
John Powell
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1
L'histoire :
Pour tout le monde, Cody Banks (Frankie Muniz) est un adolescent comme les autres : il aime le skate, le rock et perd tous ses moyens devant les filles. Personne ne se doute que Cody a passé son été dans un centre d'entraînement pour adolescents supervisé par la CIA. Il vit alors le rêve de tout jeune de son âge : être un agent secret. Le jugeant mûr pour une première mission, l'Agence charge alors Cody de séduire Natalie Connors (Hilary Duff) pour approcher son père, un scientifique (Martin Donovan) inventeur de robots microscopiques assez puissants pour entraîner la destruction du monde et entouré d’individus peu fréquentables. Cody est assisté dans sa mission par un agent confirmé, Ronica Miles (Angie Harmon) dont le charme n’a d’égal que le professionnalisme.
La critique :
Après avoir débuté sa carrière par des court-métrages (Hytta 1996 - Gull og gronne 1993 et Parents 1992), Harald Zwart a enchaîné par un film d’action (Hamilton 1998) puis une comédie (Divine mais dangereuse 2001). Il n’est donc pas surprenant que ce réalisateur confirmé dirige une œuvre mêlant humour et action, des domaines dans lesquels il s’est déjà aventuré.
Le monde de l’adolescence inspire beaucoup les scénaristes, les nombreux teen movies qui se succèdent en attestent. Si Cody a les mêmes soucis que les autres jeunes (avec quelques difficultés à aborder le sexe dit faible), il n’en a pas pour autant la même vie. Ici, il s’agit d’un agent de la CIA, récemment formé dans une colonie de vacances « spéciale ». Cette particularité oriente l’histoire davantage vers l’action que vers des scènes omnubilées par la sexualité naissante. Bien sûr, les invraisemblances sont volontairement énormes et nombreuses mais c'est pour signifier au spectateur qu’il doit laisser de côté la réalité. Dès lors, on entre dans un univers truffé d’idées saugrenues et de répliques efficaces qui provoquent le rire. Pour ne citer qu’un passage on assiste à une incroyable débauche de moyens pour ranger et nettoyer la maison de Cody : quand la CIA fait du ménage, elle déploie une armée d'agents. C’est très drôle et on perçoit là une forme d’autodérision, qualité qu’il convient de souligner. Par moments, on croirait entendre au travers du nom de l’adolescent un « bond »  (ce n’est probablement pas involontaire) qui nous laisse imaginer que James n’est autre qu’un Cody Banks adulte mais qui n’a plus de problèmes à aborder les femmes ! 
Le casting ne souffre d’aucune faiblesse avec un Frankie Muniz très expressif et une sculpturale Angie Harmon alias Ronica Miles qui a le bon goût de ne pas forcer le trait, les personnages étant suffisamment typés à l'origine. Enfin, Hilary Duff (Natalie Connors) ne démérite pas, même s’il faut être honnête et reconnaître que le jeu des acteurs n’est pas l’essentiel de ce film. La réalisation reste conventionnelle mais elle évite l’ennui notamment par un rythme et un enchaînement de scènes très efficaces, peut-être trop même. Enfin, la  production n’a pas été négligée avec des décors, des costumes, d’incroyables gadgets et des effets spéciaux de bonne facture, en dehors d’une ou deux fausses notes (scènes aériennes).
Que peut-on regretter ? L’absence de surprises, tout au long du film, et une fin par trop conventionnelle. Et puis les scènes d’actions, très réussies au demeurant, par leur nombre et leur durée prennent nettement l'ascendant sur une histoire déjà très tenue. Rien de rédhibitoire si bien que le divertissement l’emporte sur les griefs.

En conclusion :
En s’affranchissant de la vulgarité et du sexe, ce film permet à l’humour et à l’action de s’exprimer de concert et avec efficacité. Le DVD est techniquement abouti, superbement mis en valeur par une interactivité qui pourrait bien faire pâlir de honte bien des collectors et autres éditions limitées. A consommer sans modération !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Aucune réserve sur la qualité de l'image. Elle excelle sur tous les points et offre une restitution qui s'accommode parfaitement d'écrans ou toiles de grandes dimensions. Les seuls défauts ne lui sont pas imputables mais concernent de rares passages où les effets spéciaux sont défaillants. Justement parce que l'image ne gomme rien, elle ne pardonne, en même temps, aucune approximation. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
La VO et la VF bénéficient du même format audio : le Dolby Digital 5.1. Les occasions d'évaluer la restitution audio sont nombreuses et variées, aux scènes de dialogue succèdent les passages d'action, riches en informations sonores. Le résultat est convaincant, les enceintes (y compris le subwoofer) sont judicieusement sollicitées, un vrai festival. Par exemple,  le passage entre les minutes 68 et 73 offre une multitude d'effets avec les séquences de surf des neiges "à réacteur", puis la poursuite avec les motos-neige et enfin l'arrivée de Ronica à bord du Solotrek. A noter que, à certains moments, la musique est trop mise en avant, au détriment des effets.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
187 min
Boitier
Amaray


Après avoir choisi leur langue (Français, Italien ou Anglais) on accède aux différents menus animés et sonorisés, au graphisme hi-tech très réussi. Les options sont les suivantes :
- Lecture : lancement du film
- Accès direct à une scène : chapitrage très lisible avec vignettes animées
- Sélection langue : choix de la version (sans rappel du format audio) et du sous-titrage
- Bonus : conséquente section de suppléments (DD 2.0 – VO S/T Fr sauf Bande-Annonce)
Conception de l’agent Cody Banks :  (4min52) la rubrique traite des étapes telles que le casting, les réunions de production, les repérages. Les informations sont plutôt pertinentes, menées sur un ton léger avec quelques incrustations humoristiques : sympathique passage.
Créer l’univers de Cody : au travers de deux chapitres « conception des décors » (6min35) et « le placard de Ronica » (3min51), une foule d’informations sur les accessoires, les décors, les tenues : des éclairages dans l’ensemble bienvenus.
La mission de Cody Banks : là encore, deux sujets, « les effets spéciaux de Cody » (5min59) et « la musique de l’agent Cody Banks » (4min37). Les explications sur les effets sont claires, très didactiques, en un mot, plaisantes. L’aspect musical n’est pas en reste, avec un concert de « mirlitons » fort surprenant !
Le journal du réalisateur : (12min38) Harald Zwart parle de sa façon de travailler, ses affinités pour le dessin. On le voit sur le set et il nous livre quelques anecdotes (dont la délirante scène du canard). La présentation est à la hauteur du contenu : inspirée.
Comparaisons entre le story-board et le film : deux séquences, « la poursuite en skate-board » (3min35) et « la finale Eris » (4min01). Section classique et efficace.
Les séquences multi caméra : trois scènes, « les cascades Eris » (1min19), « la lutte dans la cuisine » (26sec) et « le Dojo » (1min19).  Avec deux, trois ou quatre angles et toujours un composite. Le commentaire sous-titré ne concerne qu’un passage, cela n’enlève rien à l’attrait de ce bonus.
Commentaire audio du réalisateur, de Frankie Muniz et de Angie Harmon : ce commentaire est agréable à écouter car il donne l'impression d'une discussion entre amis. En revanche, le contenu se limite à une analyse classique des scènes, sans vraiment apporter de profondeur, il est vrai que le film ne s'y prête guère.
Un agent à l’entraînement : (7min29) la séquence de la voiture qui dévale la rue en marche arrière est ici détaillée sur le plan technique et même technologique avec multitude de détails sur les cascades et les effets numériques. Passionnant et terriblement efficace quand on visionne à  nouveau le passage en question. 
Des agents en action : (6min52) quelques scènes d’actions dont les combats mais aussi quelques cascades sont « décortiquées » simplement et efficacement, en prenant toujours le soin d’insérer les images du résultat final : instructif.
Savoir parler aux filles : (1min21) un rapide montage dans lequel les principaux acteurs y vont tous de leurs conseils pour expliquer à Cody comment aborder les filles : une équipe de joyeux lurons qui ne détestent pas le délire, le tournage n’a pas dû être triste !
Maquillage, les combines d’Hilary Duff : (1min35) ni plus ni moins qu’un spot publicitaire se limitant à citer les noms des marques et des produits utilisés. Mesdames, vous n’apprendrez malheureusement rien !
Répétitions des acteurs : (4min30) les principaux acteurs répètent leurs répliques, tous assis dans une salle, pour vérifier que les dialogues passent bien. Ils le font avec sérieux mais un certain détachement contraste avec les images du film proposées en incrustation. Ce type de séquence mérite le détour car rarement proposé dans les bonus.
Scènes coupées au montage : (6 scènes sur 11 min) des passages  humoristiques (avec Ronica irrésistible qui dégaine face à une contractuelle) ou alors des développements de certaines séquences non retenus. Une section qui mérite l’attention.
Les chutes
 : (3min10) un montage très drôle de nombreuses scènes avec bafouillages et autres pitreries
Galerie photos : deux diaporamas nommés « les coulisses » (45 photos) et « la distribution » (20 photos). Des clichés en couleur variés mais d’une qualité très moyenne.
La bande-annonce cinéma : 1min09 en VO non sous-titrée

 

A noter : la présence de deux bonus cachés, dans l'un le réalisateur présente les erreurs de certaines scènes ou du montage; dans l'autre, il explique comment il a gagné un pari en insérant le logo de son équipe de football préférée, images à l'appui.

 

En conclusion, les suppléments abordent intelligemment les différents aspects de ce film sur un ton léger. Riches et variés, ils bonifient un titre déjà attrayant : aucune raison de le bouder.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage