Un dangereux malfaiteur, sévissant sous le nom de « Tornado », s’empare des plus importantes reliques des musées Mondiaux. Les plus fins limiers , se lancent à sa poursuite. Et lorsque « Le Tornado » s’empare de « La panthère rose », l’inspecteur Clouseau rejoint la « dream Team ».
Au pays des suites il ne fait pas toujours bon se précipiter. Et « La panthère Rose 2 » en est malheureusement un nouvel exemple. Car côté scénario tout d’abord, on ne flirt pas avec l’originalité, loin de là. Côté clichés, nous sommes toujours autant servis, et enfin côté humour, Steve Martin avait, dans le passé, été certainement mieux inspiré que là.
Prenons le côté scénario, la trame principale qui consiste à courir après un dangereux malfaiteur, laissant ainsi toutes les possibilités de gags à foison, ne manque pas d’intérêt, mais plutôt sérieusement de volume. Dès le départ les ficelles se découvrent, et l’on n’arrive jamais totalement à se passionner pour cette enquête, dont on finit par se fiche comme de sa première culotte. Mais on pourrais argumenter que le grand intérêt de ce film réside principalement dans les gags provoqués par le personnage de Clouseau, mais il n’en n’est rien, car une majorité de ces gags arrivent comme un cheveux sur la soupe et ne semble pas avoir trouver une place idéale dans le scénario.
Et si l’on rit parfois des situations, comme la scène des bouteilles de vins, où le départ surprend et fait rire, la durée du gag fait retomber le soufflet et finit par ne provoquer qu’un simple bâillement. Steve Martin (Le père de la mariée) s’embourbe dans des gags assez mal maitrisés dans l’ensemble et finit par ennuyer. Même Jean Reno (Léon) ne parvient pas à sauver l’ensemble, son jeu est maladroit et l’on sent le comédien mal à l’aise dans son rôle de gentil gendarme, un peu candide.
Enfin, côtés clichés, on garde les mêmes et on recommence, les français sont grognon et arrogants, ce qui ne facilite pas la tâche des autres membres de l’équipe d’enquêteurs Internationaux, qui sont tous, à leur manière, des clichés de leur pays. Relativement assez lourd dans l’ensemble, surtout lorsque l’inévitable accordéons ne cesse de représenter la France. Mais ces clichés, deviennent aussi un point positif dans l’ensemble, car le réalisateur Harald Zwart (Divine mais dangereuse) a décidé de représenter un Paris de carte postale, à la fois moderne et complètement anachronique, pour créer le Paris de Clouseau. Et de ce point de vue là, c’est une réussite totale, car Paris n’a jamais été aussi joyeusement représenté que dans ce film.
En conclusion, « La Panthère Rose 2 », ne brille ni par son originalité, ni par la finesse de ses gags, mais plutôt par la surprenante interprétation qu’il fait de notre capitale.