Le Film
    Critique de Alexandre  Czapski 
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                128 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
Synopsis :
 
Jonesy, Henry, Pete et Beaver… Vingt ans plus tôt, ce n'étaient encore que quatre gosses d'une petite ville du Maine, quatre copains inséparables qui trouvèrent un jour le courage d'arracher un autre enfant aux griffes d'un tortionnaire. Cet étrange garçon, prénommé Duddits, devint un partenaire inattendu, et ne tarda pas à prendre place au centre de leur petit cercle. Pour les récompenser de leur héroïsme, il octroya aux quatre jeunes des dons surnaturels qui les lieraient à tout jamais…
 
Critique subjective :
 
Depuis 1976, Stephen King a pu voir plusieurs de ses romans portés à l’écran (le petit ou le grand) et ce avec plus ou moins de réussite. Son œuvre a régulièrement inspiré certains des plus grands réalisateurs américains (Stanley Kubrick, Brian De Palma, John Carpenter ou encore David Cronenberg qui réalisèrent respectivement Shinnig, Carrie, Christine et Dead Zone). C’est Lawrence Kasdan, qui a co-signé L'empire contre attaque et Le retour du jedi pour George Lucas ainsi que Les aventuriers de l’arche perdue pour Steven Spielberg, qui fut choisi par les producteurs pour la très problématique tâche d’adapter le roman fleuve Dreamcatcher.
 
La position du problème…
Le roman est un véritable imbroglio d’émotions et de thèmes parmi lesquels la souffrance, le mal, la fragile innocence de l'enfance, la mort et la survie. C'est l’histoire de quatre amis réunis. C’est aussi un thriller ayant pour sujet un virus tueur. C’est aussi l’histoire d’une invasion extraterrestre. Et c'est aussi une intrigue horrifique au sujet de créatures gluantes qui utilisent le corps humain pour leur gestation. Les choses se compliquent encore avec les divers niveaux de réalité et d'identité qui s'entremêlent sans cesse dans le roman. L’ensemble est donc une œuvre schizophrène dont l’équilibre, « sur le fil du rasoir », n’est envisageable que grâce à la possibilité de l’écrivain d’énoncer ce monde dans la longueur et en ayant recours à une écriture dense et imagée.
 
Et pourtant…
L'adaptation, alors que la tache semblait impossible, est relativement fidèle au roman. On y retrouve la plupart de ses qualités mais malheureusement certains de ses défauts aussi. King avoue s’être inspiré de nombreux films pour écrire le roman : Alien et l’invasion des profanateurs de sépulture pour l’intrigue horrifique mais aussi The Thing pour le thème de la possession. Il va même jusqu’à décrire les évènements comme une espèce d’ « Independance Day… dans la forêt ». Si l’adaptabilité du roman semble assujettie à cet assemblage de références cinématographiques (les plans dans la neige seront « à la » Shining ou « à la » The Thing), c’est précisément ce patchwork qui donne au film un coté bancal. 
Le début de Dreamcatcher nous propose de découvrir les quatre protagonistes principaux à différentes époques de leurs vies. En ayant recours aux flash-backs, le réalisateur y développe non sans habileté les divers thèmes du roman : enfances mal mûries ou en danger, pouvoirs paranormaux des êtres humains «différent». Tandis que la seconde partie du film est clairement l’histoire d’une invasion extraterrestre, avec effets spéciaux et scènes d’actions à gogo. L’assemblage est assez surprenant, la rupture de rythme et de ton assez violente. Alors que dans le roman, divers tons, thèmes et références se mêlent, ici tous semblent se juxtaposer…
 
Un dernier mot…
Même si les fans du livre ne retrouveront pas certains thèmes (l’attrape rêve, par exemple n’est utilisé que comme le symbole de l’amitié entre les cinq amis), même si la fin du film est légèrement différente de celle du livre, l’ensemble est sans aucun doutes un bon divertissement. Avec sa belle brochette d’acteurs et une facture visuelle séduisante (les séquences dans la neige sont de toute beauté), Dreamcatcher est sûrement un film à voir.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                2.35:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
Le master est de bonne facture : pas de taches ni de griffes et très peu de « grain », la définition est assez bonne. Il y a bien parfois quelques défauts de compression (les scènes durant lesquelles de la neige tombe poussent le mpeg 2 dans ses dernier retranchements) mais dans l’ensemble, grâce à de belles couleurs et à de très bon contrastes, la qualité est au rendez vous.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Anglais                       
5.1
 
                            
	
L’édition nous propose deux pistes dolby digital 5.1 : une anglaise et une française. Les deux sont assez semblables d’un point de vue technique. Les dialogues sont clairs et bien compréhensibles. Les effets stéréo et surround sont plutôt bons, bien qu’ils auraient pu être plus précis dans la localisation. Même les dynamiques ne sont pas des meilleures. L’ensemble est donc plutôt sympa bien que non éblouissant.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                20 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
Interactivité:
Les menus sont plutôt bien réalisés. Ils sont en parfaite adéquation avec l’ambiance du film. La navigation est simple et intuitive.
 
Les bonus :
Dreamcatcher ne fut pas ce que l’on appelle une succès au box office. Il n’est donc pas si étonnant de ne trouver que peu de bonus sur cette édition. Les fans auront tout de même la chance de pouvoir découvrir une interview de Stephen King (7’30’’). L’auteur de Dreamcatcher nous propose plusieurs éclaircissements à propos de son livre. Il nous livre quelques détails à propos de l’accident de la route dont il fut victime. Et finalement, il assure, sur un ton condescendant, qu’il trouve le film très bon (cette interview fut enregistrée juste après qu’il ait vu le film pour la première fois). Ensuite, on nous propose une featurette à propos des effets spéciaux du film (8’14’’). Même si l’on doit admettre que ce petit reportage est un classique du genre, il faut avouer que tout ceci est plutôt intéressant : on y mélange, pour votre plus grand plaisir et avec habileté, des images du film avec des extraits du « film en cours de production ». Pour finir, quatre scènes coupées, un teaser et une fin alternative du film. Comme bien souvent, sans commentaires, l’intérêt de ce genre de bonus décroît rapidement. Remarquons tout de même qu’ils disposent d’une image très compressée, d’un son dolby digital 2.0 et de sous titres. 
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
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            Bonus Cachés
 
        
            
            Court Metrage