Quelle aventure : Sur la piste des corsaires

Synopsis

C'est la «grande aventure» dans toute sa dimension : celle qui parle d'explorations, d'expéditions, de défis humains,mais aussi celle qui a contribué à écrire l'Histoire avec ses«héros» légendaires : les explorateurs, les inventeurs, les conquérants, aux profils souvent romanesques.
Elle nous entraîne, par exemple, dans l'aventure des chevaliers, de la ruée vers l'or, de la conquête du «Nouveau Monde», au pays des pyramides et des pharaons pendant la campagne d'Egypte, et au temps de la Révolution.


Critique Subjective

Fred dans la marine

Au hasard d’une visite au musée de la Marine à Paris, Fred se trouve envoûté par les truculentes histoires de pirates, de corsaires et de trésors engloutis, que raconte un guide à un groupe de visiteurs. Observant une splendide maquette de galion, il est pris d’une irrésistible envie de partir sur les traces des corsaires, pirates et autres écumeurs des mers…

Cette nouvelle aventure va l’emmener de Saint-Malo à l’île de La Réunion dans l’Océan Indien, avec des escales aux Caraïbes, à Madagascar, à l’Ile Maurice et à Pondichéry. Autant de sites qui, aujourd’hui, gardent les traces de notre histoire. En se promenant dans les rues de Saint-Malo, Fred retrouve l’empreinte de ce passé opulent, de cette époque où de riches armateurs malouins risquaient leurs capitaux dans l’aventure des corsaires, ces marins qui écumaient les grandes routes du commerce maritime pour piller au nom du roi de France les navires marchands appartenant aux nations ennemies…

Et puis, Saint-Malo lui évoque aussi les noms de célèbres corsaires malouins comme René Duguay-Trouin et Robert Surcouf…


Pirates, forbans, corsaires et flibustiers

Si la frontière entre les catégories est loin d’être étanche, il existe plusieurs dénominations pour désigner les hommes dont le métier est de détrousser les navires marchands. Chaque appellation témoigne d’une réalité historique spécifique.

Le mot pirate est d’origine grecque et signifie « celui qui tente la fortune sur la mer ». Au XVIIIe siècle, il a encore ce sens étymologique et désigne aussi bien les aventuriers et les explorateurs que les brigands, les deux étant rarement distincts à l’époque. Lorsqu’il s’agit d’insister sur l’aspect négatif, le langage populaire utilise alors simplement les termes de voleur ou de brigand. L’État, lui, quand il est question de mettre en avant le statut hors la loi des pirates, préfère les qualifier de forbans, mot d’ancien français qui signifie littéralement « hors du ban », c’est-à-dire hors des lois.

À l'opposé du forban, le corsaire, lui, est un pirate dont l’activité est assermentée par un État ou un souverain. L'autorisation en question prend la forme d'un document légal généralement nommé commission, qui seul peut conférer la qualité de corsaire. Prononcé « coursaire » jusqu’en 1477, le mot désigne celui qui s’adonne à la course, c’est-à-dire un type particulier d’expédition maritime légale dans le but de pillage. Contrairement à une idée répandue, les corsaires ne font pas la chasse aux pirates – cela concerne la marine militaire classique – à moins que leur tête ne soit mise à prix : le corsaire pille au nom de son pays les navires marchands des nations rivales et restitue ses prises aux émissaires de son État.

Quant au mot flibustier, il apparaît dans les années 1630 et tire son origine du néerlandais vrijbuiter devenu en anglais flibutor : «libre faiseur de butin». En néerlandais, il ne s'applique pas exclusivement au domaine maritime. Les flibustiers existent dès la fin du Moyen Âge et forment des bandes armées privées qui louent leur services à divers belligérants. Le XVIIe siècle et la guerre de Trente Ans marquent leur apogée.


Un dernier mot

Quelle aventure est une émission riche, intéressante et passionnante. Indispensable pour les parents voulant cultiver agréablement leurs enfants.

Elle est bien définie et ne souffre pas de défauts de compression notables. Les documents sont variés et il est dommage que la qualité des documents écrits filmés et des reportages de bonus n’ait pas été retravaillée. Mais c’est lisible tout de même.

Les voix sont claires et intelligibles. Il y a de temps à autre des effets gauche-droite et avant arrière mais là n’est pas l’essentiel de ce genre de programme. Il y a peu d'effet de spatialisation et la dynamique est correcte. Votre caisson ne dérangera pas vos voisins..

Une série de courts documentaires :

Aux origines de la piraterie (3’)

Armes, combats et supplices des pirates (2.05’)

Capitaine Morgan (2.05’)

Barbe Noire (3.25)


Sous forme de fiche en panneaux fixes vous trouverez :

 

Repéres chronologiques


Un dernier mot sur les bonus

Les bonus font dans l’informatif et permettent à ceux qui sont intéressés par les pirates d’aller plus loin que ce qui est proposé dans l’émission.