Les 4 Saisons d'Espigoule

Genre
Pays
france (1998)
Date de sortie
mardi 18 mai 2004
Durée
93 Min
Réalisateur
Producteurs
Christian Pfohl et Christian Cesbron
Scénaristes
d’après une idée originale d’Hervé et Christian Philibert
Compositeur
Michel Korb
Format
Dvd 5
Informations
Complémentaires
Prix du public 98 - Festival de Marseille - Festival de Belfort - Festival de Montpellier
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Espigoule, est un village imaginaire qui ressemble à s’y méprendre à un vrai village provençal, perché sur ses collines du Haut Var. Christian Philibert, le réalisateur plante sa caméra pendant quatre saisons, pour nous faire découvrir les habitants et coutumes d’Espigoule.
1999, à l’aube du nouveau millénaire, la France entière semble envahie par la morosité. Toute la France ? Non...
Dans le sud de la France, il existe un village « d’irrésistibles varois », perchés dans les collines. Espigoule, où les habitants résistent à l’invasion de la mélancolie : il y a le poète que personne n’écoute, le tenancier du bistrot, les mémés râleuses, le peintre anarchiste (grand spécialiste de la sieste), les joyeux farceurs, le politicien en campagne, le curé farfelu, le cycliste du dimanche, toute une population plus vraie que nature jouée par les authentiques espigoulais.
Grâce à leurs civets de lièvre longuement mitonnés, leurs parties de pétanques volubiles et leur potion magique le Poussi-Miel, l’envahisseur est stoppé aux mures du village...

Critique subjective

Le film
Comédie provençale (fiction documentaire) de Christian Philibert avec les habitants du village d’Espigoule : Jean-Marc Ravera, Jacques Bastide, Fernande Béraud, Roger Lafranchi, Christian Comte, Alain Passet. Musique de Michel Korb.

Avec « Les 4 saisons d’Espigoule », Christian PHILIBERT signe une comédie « agitée du bocal » qui nous emmène dans un lieu imaginaire de haute provence (avec l’accent, les parties de pétanques et les fariboles !) au rythme des 4 saisons de l’année. Une galerie de portraits hauts en couleurs et incroyablement drôles (des « comédiens - habitants » qui jouent leur propre rôle avec le plus grand naturel). On sourit, on rie, on se régale du début à la fin.

Les 4 saisons d’Espigoule pourrait être définit en disant que c’est un prototype de la déconnade provençale se situant quelque part entre les Déchiens, l’émission strip-tease et le goût immodéré des foux-furieux de Groland pour la fiction plus ou moins absurde (et c’est peu dire). Le moins que l’on puisse dire c’est que cette fiction documentaire réussit à produire un film hyperréaliste sur ce que peut être la vie dans un village provençal en réactivant le fameux cliché du village de gaulois d’Astérix et Obélix. La crédibilité du film repose certainement sur le fait que les acteurs que l’on voit sont des habitants du coin où a été tourné le film.

Le film débute alors que l’on est à la fin de l'été et l’on apprend qu’au village il y a plein de vieilles (qui font chialer un lardon dès le début du film) et plein de chats pour lesquels on doit construire des cages afin de les capturer (les chats pas les vieilles :D ).Le montage est assez habile puisqu’on découvre successivement une galerie de personnages haut en couleur de manière très naturelle. Ainsi on découvre Jacques, le poète qui croise en voiture un animal étrange alors qu’il rentre d’une soirée arrosée. Son acolyte et néanmoins farceur camarade qui l’accompagne veut lui faire croire qu’il s’agit non pas d’un sanglier mais d’un phacomochère, un genre de phacochère plus gros que le phacochère normal (là on rigole ) ...
Le dentiste découvre une bouche ... enfin un truc qui y ressemble particulièrement microbien ...

Automne
Au bout de 10 mn environ on passe en automne et on retrouve les chasseurs. On apprend que la chasse est une technique et un art et le peintre pense que ce serait plus noble si on chassait à l’arc. Le peintre  y va de son commentaire sur la beauté de la région, discute du 1% assigné aux artistes et rend hommage aux animaux. Comme il dit lui-même il n’est pas une molécule malléable ... Au bar on chante «  ce matin, un lapin .. Tué un chasseur ...» ...En attendant que la réception canal+ fonctionne pour voir le match de foot, le poète délivre son dernier poème sur l’automne. Tout un programme ... Mais on oubli pas de bouffer surtout... Se succèdent ainsi les discussions sur le service de voirie, le catéchisme, le travail artistique du sculpteur du village ou celui du poète ...

Hiver
Trente minutes et c’est déjà l’hiver, les farceurs du village n’hibernent pas et continuent de déconner. Les couillons de tout les jours comme dit la cliente de la boulangère s’en donnent à coeur joie. Le berger raconte comment les corbeaux tuent les agneaux en les piquant au cul et leur sortent les tripes. L’orchestre douce France sera au village pour la fête de l'an 2000 qui se prépare en 1997. Un matin on découvre que la statue au centre du village ne regarde plus la place mais la poste ; un mauvais coup des couillons du village. On passe la fin de l’année déguisé en diable, panthère ou curée en se saoulant au champagne ...

Printemps
A peine remis de toutes ces canailleries qu’au bout de 45 minutes arrive le printemps. On prépare la fête du bouc. Parfois un habitant s’adresse directement au réalisateur.
La campagne pour les élections se prépare aussi et jacques le poète se présente avec un programme tendance droite/extrême-droite. Passage assez ironique qui montre la venue du candidat du parti socialiste, personnage qui veut faire valoir son autorité avec une sorte de majesté un peu décalée dans l’attitude... Le poète se fait un programme politique en puisant dans le bassin des grands classiques de la droite, immigration, les harkies etc .
 
Été
1 heure s'est écoulée et on est en été. Tout le monde à vélo et on évite les moustiques de 8 kilos.
On se taille les cheveux (1 fois par an) en prenant soin de bien dégager les oreilles. On joue aux boules ... et on doit aimer ça parce que la musique qui accompagne nos gestes en fait un moment de grâce ... Faut dire que jamais on a été plus sérieux qu’en jouant aux boules. On ressort le costume du phacomochère ... mais gare aux gros sel ...
C’est l’époque des mariages et tout va bien même si le marié perd une dent. Le peintre termine sa toile et l’année se termine bien, il fait chaud, les beignets sont bons ...

Verdict

Voilà un film qu’il peut être bon de regarder entre copains durant une bonne soirée. Franchement on peut se payer une franche partie de rigolade et si on aime déjà le style des reportages de strip-tease ou/et le joyeux mélange de groland c’est un dvd qui est tout indiqué. Un excellent divertissement qui offre en plus l’avantage de correspondre en quelque sorte à une certaine réalité de certains coins de la france.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
Sans objet
On a une image plutôt correcte. Le master est très propre et pour un film documentaire qui a l’air d’avoir été tourné comme un reportage avec la caméra à l’épaule ou posée sur un chariot de supermarché par exemple. Le contraste est bon et les noirs profonds. Les couleurs sont pas mal également bien que selon les périodes et le lieu de tournage il n’y a pas forcément un éclairage favorable. La compression quant à elle est correcte bien que l’on repère quelques crénelages sur certains contours.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
La piste audio stéréo proposée est bien équilibrée et les voix sont très présente pour notre plus grand plaisir vu les discussions abracadabrantesque que tiennent les villageois. L’illustration musicale est  bien amenée d’autant que les différents thèmes musicaux reflètent parfaitement le côté à la fois comique, truculent et presque étrange de ce village de gaul ... euh pardon de provençaux.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Les bandes-annonces qui démarrent au début sont pénibles si on veut accéder au film directement. En abscence de bonus nous vous gratifions de quelques images du film.

bonus
Pas de bonus.

Bandes-annonces
- Comme elle respire
- Depuis qu’otar est parti
- Lost in la mancha
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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Filmographies
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Bonus Cachés
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