Jericho mansions

Genre
Pays
Royaume-Uni - Canada (2003)
Date de sortie
jeudi 6 mai 2004
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Milagro Films - Movision - Spice Factory
Scénaristes
Harriet Sand - Alberto Sciamma
Compositeur
Dan Jones
Format
Dvd 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1


L'histoire :
Leonard Gray  (James Caan) est le concierge d'un immeuble délabré. Depuis 30 ans, ce bâtiment est son unique lieu de vie, il n'a aucun souvenir de son passé et ne s'est jamais aventuré à l'extérieur ... Un jour, le refuge de Leonard  se trouve menacé par des phénomènes étranges. La propriétaire hystérique l'accuse de vol, les résidents deviennent menaçants et, pour finir, on retrouve un cadavre dans le vide-ordure. L'assassin est dans l'immeuble, mais de qui s'agit-il ?

La critique :
Alberto Sciamma réalise avec Jericho Mansions son troisième film après le déjanté The Killer Tongue (1996) et Anazapta (2001) plus abouti. Il est également co-scénariste avec  Harriet Sand. L'histoire justement se déroule en huis clos, dans un immeuble qui n'a d'autre but que de réunir les différents protagonistes. Ce sont les personnages et, à travers eux, leurs histoires respectives, qui constituent le fil conducteur du film. On se retrouve alors au coeur d'une galerie de portraits allant de Donna, la masseuse libérée (Jennifer Tilly) à Lily  (Geneviève Bujold), la propriétaire aigrie. Certains rôles sont, malheureusement, sous-traités de sorte que l'histoire ne fait intervenir que trois ou quatre personnages vraiment judicieusement, les autres étant relégués au décor, au même titre que l'immeuble, très bien fait s'il en est.
Cette volonté d'offrir une place prépondérante aux acteurs est noble mais, en même temps, c'est ce qui confère au film sa principale faiblesse car ils ont du mal à convaincre. En tête de liste James Caan, que l'on peut qualifier de "pointure" dans son art, surjoue constamment, comme pour se prouver à lui-même que son rôle a de l'intérêt. Le reste est à l'avenant et, chose surprenante, c'est le traitement technique et la réalisation (sans être exceptionnelle) qui tirent leur épingle du jeu.
Un beau décor, des effets vidéos et sonores très efficaces, des plans dynamiques à souhait avec l'utilisation systématique de la steady-cam, un ensemble d'éléments qui font penser à Panic Room ou Fight Club.
Enfin, l'histoire sera percue différemment, décousue pour certains, stupide pour d'autres ou recélant quelques idées dignes d'intérêt pour les derniers.

En conclusion :
Jericho Mansions donne l'impression d'un film Anglais/Canadien qui s'aventure sur les plates- bandes du côté des collines d'Hollywood. Faire intervenir des personnages atypiques en reliant leur jeu par le biais de leurs rêves, de leur passé (utilisation du flash-back), de leur fantasmes et autres cauchemars, le tout sur fond d'une histoire "prétexte", ne serait-ce pas une approche que l'on peut aussi attribuer à un David Lynch ou un David Fincher ? Beaucoup moins complexe, mais aussi moins inspiré, Jericho Mansions titille nos esprits en même temps qu'il nous déçoit, desservi en grande partie par le jeu des acteurs.   
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Dès les premiers instants, on note l'importance de l'image avec des couleurs, des prises de vue et des effets très peaufinés. Le traitement vidéo est de bonne facture, les différentes ambiances passent parfaitement à l'image avec, en filigrane, une photo volontairement "glauque". Peu d'action mais toujours une belle fluidité et une absence totale de défauts de compression : du bel ouvrage !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


 Le 5.1 est à l'honneur via le Dolby Digital qui concerne aussi bien la VO que la VF. La restitution offre un environnement sonore à la fois polymorphe et convaincant. Les scènes intimistes sont retranscrites avec un grande intelligibilité alors que les passages plus dynamiques permettent aux effets de déferler littéralement dans nos enceintes. La dynamique et le placement des sons sont excellents. Seul le canal LFE est sous exploité, c'est bien dommage car il y avait matière à ... La VO est préférable à la VF, non pas que son traitement audio soit plus efficace mais l'absence de doublage (ici, pas toujours très réussi) lui permet de gagner en réalisme.  

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Les menus offrent leur dose de mystère avec un graphisme réussi agrémenté de bruitages et animations pour le moins oppressants, mais leur répétition devient rapidement lassante. Le choix des rubriques est le suivant : 

- Film : lancement du programme principal.
- Chapitres : par le biais de vignettes fixes de trop petite dimension.
- Langues : choix de la version et activation éventuelle du sous-titrage. Si le format 5.1 est bien stipulé, l'éditeur a "oublié" de mentionner qu'il s'agit ici de Dolby Digital.
- Filmographies : cette section s'intéresse plus particulièrement à James Caan, Jennifer Tilly, Geneviève Bujold et Maribel Verdu. Les pages écran mentionnent l'essentiel, mais pas plus ...

Au final, une interactivité anecdotique dont on retiendra surtout l'habillage ... 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage