Killing angel

Titre Original
Mr in-between
Genre
Pays
Angleterre (2001)
Date de sortie
jeudi 8 juillet 2004
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Andreas Bajohra, Michael Cowan
Scénaristes
Roman : Neil Cross, Adaptation Peter Waddington
Compositeur
Jennie Muskett
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
3 ans après sa sortie en salle et après avoir été primé à Cognac « Mr in between » sort en DVD, le film est tiré du roman éponyme de Neil Cross. L’adaptation du scénario est de Peter Waddington qui joue également le rôle du prêtre dans le film.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de David Guillet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1


Synopsis
Jon est un tueur à gage particulier, il ne se contente pas d’exécuter ses victimes, il les maltraite pour le compte de son mentor et patron, l’homme tatoué. Ce mystérieux individu est aussi sadique que raffiné, aussi cruel qu’affectueux. Jon voue une fidélité et une obéissance absolue avec l’homme tatoué et les liens qui les unissent sont plus qu’ambigus. La vie de Jon va basculer le jour où il rencontre Andy un ami d’enfance et Cathy sa femme. Peu à peu Jon tombe sous le charme de Cathy et pris entre ce nouvel amour et sa loyauté, il s’égarera dans ce que l’âme a de plus noire.

Critique subjective : Du sang neuf à n’en pas douter
Paul Sarossy à reçu le prix du sang neuf au festival du film policier de Cognac en 2002 pour Killing Angel (Mr in between). C’est tout à fait le terme que l’on peut donner à ce film qui navigue dans des eaux plus troubles et plus obscures que la plus noire des visions hollywoodiennes des thrillers du moment. Ainsi Sarrossy ne glorifie pas le tueur à gage ni ne cherche à l’excuser mais nous laisse seul juge devant cet homme hors norme sans réelles prises avec le monde réel.

Une photographie soignée
Paul Sarossy a fait ses premières armes dans le cinéma à la réalisation photo notamment sur le premier épisode des Xmen pour la deuxième unité de production. Pour Killing Angel, il s’associe avec Haris Zambarloukos pour livrer une vision très contrastée des univers dans lesquels gravite Jon. C’est une vision très noire et surtout très soignée qui contribue tellement parfaitement au film, qu’elle fait partie intégrante de la narration et le choix pris de ne rien montrer des scènes de torture et de suggérer par les cris et les effets d’ombre, crédibilise encore un peu plus le film accentuant ainsi la tension induite par la bande sonore des plus angoissante et glauque.

Une interprétation impressionnante
Le scénario est mis en valeur par l’interprétation sans fausse note des protagonistes. Jon joué par Andrew Howard est donc le tueur à gage aussi redoutable qu’immatériel, les doutes ainsi que la détresse dans lesquels le personnage semble se perdre sont palpables et l’interprétation est des plus juste. On est tour à tour  terrifié, fasciné et écœuré par le personnage. L’homme tatoué joué par David Calder est des plus inquiétant tant par la culture et le raffinement qu’il semble avoir que par son côté sombre, cruel et parfois démoniaque.  Cathy, jouée par Geraldine O’Rawe est la femme par qui le lien qui uni Jon et l’homme tatouée va se briser. C’est une ambiance ainsi très malsaine qui jalonne le film dès la première scène d’exécution méthodique, avec un déploiement d’ustensile de chirurgie en passant par l’échange de seringue pleine de drogue et de sang et ce lien plus qu’ambigu qui noue Jon et l’homme tatoué, et pour se terminer avec deux scènes qui laisseront pantois les plus aguerris des amateurs de thrillers.

Le mot de la fin
Attention âmes sensibles ou amateurs de thrillers hollywoodiens où tout fini bien, passez votre chemin. Killing Angel est un film aussi noir qu’un Disney peut être rose ! A la fois dérangeant et fascinant, il captive de part la mise en scène, l’interprétation ainsi que l’ambiance sonore, bref une réussite sur toute la ligne. Côté technique une image et bande son moyenne, les bonus présents sont captivants, bref un DVD à découvrir de toute urgence.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Présentée dans un format 1.77.1 16/9 le master présente un léger grain visible sur les scènes les plus noires,  cela n’est pas des plus gênant mais entraîne quelques petits défauts de compression. Pour le reste, les contrastes sont étonnants donnant un piqué à l’image et la colorimétrie est intelligemment étalonnée pour rendre au mieux le climat austère et sombre du film avec des couleurs très froides.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Les deux pistes sonores au format Dolby Digital sont de qualité égale. L’ambiance du film est donc bien retranscrite à travers la bande sonore qui manque cependant de dynamique en général. La voie centrale manque un peu de clarté en version française mais est plus précise en version originale et les voies arrières sont peu sollicitées. Malgré ces petits défauts, l’immersion dans le film, pour peu que l’on pousse un peu le volume, est assez réussie.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
125 min
Boitier
Amaray


Menu et interactivité
A l’image du film, les menus sont très sombres et très stylisés, à la fois animés et sonorisés, ils permettent de se mettre dans l’ambiance du film de la meilleure façon qui soit.

Bonus
Commentaire audio du réalisateur

"Comment réussir son premier film" c’est la question à laquelle tente de répondre le réalisateur Paul Sarossy pendant la durée du film, agrémentant son film de commentaires sur la réalisation et le travail avec les acteurs. A voir absolument si la vision du film vous a enchantée.

Making of et interview de l’équipe du film
Pendant 20 minutes on retrouve tour à tour le producteur, le réalisateur, le scénariste et les acteurs qui nous parlent avec une réelle sincérité et une passion de ce film extraordinaire. Le ton est fortement différent des making of américains où tout le monde est beau, tout le monde est extraordinaire. Ici les adjectifs ne pleuvent pas, mais chaque appréciation est appuyée par des faits.

Bandes Annonces
Deux bandes annonces sont disponibles sur des titres à paraître chez le même éditeur. Rien de bien intéressant toutefois.

En conclusion, à l’image du film les bonus liés au film sont intéressants de par leur contenu, ainsi le spectateur ayant beaucoup apprécié le film, pourra trouver une multitude d’informations intéressantes au travers du making of ou encore du commentaire audio du réalisateur.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage