Le journal d'Anne Frank

Titre Original
The Diary of Anne Frank
Genre
Pays
USA (1959)
Date de sortie
jeudi 1 juillet 2004
Durée
172 Min
Réalisateur
Producteurs
20th Century Fox
Scénaristes
Frances Goodrich - Albert Hackett
Compositeur
Alfred Newman
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Anne Frank d'après son journal.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Non
Non
Non
Allemand
Non
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Geneviève Silva
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
172 min
Nb Dvd
1


L'histoire: Il s'agit de l'autobiographie d'Anne Frank (Millie Perkins), cette jeune fille juive que l'on suit à travers des étapes marquantes de sa vie dans son journal intime. Une vie qui fait coïncider un moment crucial de l'Histoire entre 1942 et 1944 et les difficultés d'une adolescente. Avec les siens, des amis  et des relations, elle va se réfugier dans l'annexe des bureaux de l'entreprise, naguère dirigée par son père, pour tenter d'échapper à la machine infernale nazie.

La critique : Avec l'adaptation de ce journal intime, George Stevens ne peut que toucher notre sensibilité. Qui, en effet, peut rester insensible au sort de cette adolescente juive de 13 ans, de son père Otto (Joseph Schildkraut), de sa mère Edith (Gusti Huber), de sa soeur aînée Margot (Diane Baker), des quatre amis qui les accompagnent, les Van Daan, et de tous ces autres traqués qui, en filigrane, ont subi le même destin tragique ?

Le film est construit sur un flashback mené par Otto Frank, le père d'Anne qui, deux ans après avoir subi les atrocités des camps de la mort, a survécu et revient sur les lieux du passé ... pas si lointain. Là, il retrouve Miep (Dodie Heath) et Harry (Douglas Spencer) qui les avaient aidés dans leur retraite clandestine jusqu'au jour où ils furent arrêtés. Les souvenirs se tissent alors au fil de la lecture du journal de sa fille cadette. Le rythme lent donné au film participe alors de façon judicieuse à la monotonie du poids des heures, des jours, des semaines, des mois passés en marge de toute vie sociale.

Installés à Amsterdam comme des rats dans un trou, ils essaient de trouver un salut définitif durant cette sordide période du XXème siècle. Et c'est là, dans cette cache aménagée du mieux possible, que nous partageons avec eux les problèmes de tous ordres qui ont pu se poser à ces prisonniers volontaires. Dans la promiscuité de ces huit êtres poussés à cohabiter sans jamais pouvoir apprécier un moment de solitude, d'intimité, c'est une vérité poignante à laquelle nous faisons face. Sur le visage de chacun se lit l'angoisse perpétuelle de l'arrestation, la nostalgie, la jalousie, mais aussi l'espoir. Les acteurs interprètent avec une extrême sobriété, une humilité voire un grand respect toutes les émotions ressenties au fil des jours afin de nous replonger dans l'ambiance tendue de ce huis clos.Néanmoins, paradoxalement, dans cette atmosphère de crainte, Anne conserve une once de liberté. Ainsi, elle laisse libre cours à sa fantaisie et même à sa joie jusque dans les pires dangers grâce à son journal, à Kitty, son interlocutrice fictive, à laquelle elle confie tous ses émois, ses questions et ses réflexions qui lui permettent de se construire, non pas au dehors au contact des hommes mais dans l'enfermement au regard de ceux qu'elle observe et analyse si bien.  C'est donc un véritable témoignage, un document humaniste, qu' Anne Frank, sans s'en douter, a laissé aux générations futures.
Outre cet isolement, nous assistons à l'arrestation, le 4 Août 1944, et apprenons de la bouche du seul rescapé la terrible déchirure de cette famille prise dans les rouages de la folie meurtrière de la Seconde Guerre mondiale. Un film envoûtant, poignant, touchant, perturbant réalisé avec beaucoup de pudeur.

 En conclusion : Difficile de ne pas ressentir au contact de ce film en noir et blanc de George Stevens le message d'espoir lancé à l'humanité toute entière afin que jamais de telles atrocités ne se reproduisent.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
En tenant compte de l'âge de cette oeuvre, on ne peut qu'être convaincu par la qualité du transfert. Une belle définition, une gestion de la luminosité et des contrastes bien maîtrisée, une constante et parfaite lisibilité caractérisent le traitement de l'image. De rares passages sont affectés par un léger grain, mais rien qui ne compromet durablement le plaisir que l'on éprouve à visionner ce film.  

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
4.0
Allemand
2.0
Italien
2.0
Le traitement audio est assez atypique sachant que la VF est absente et que la VO est délivrée en Dolby Digital 4.0, les autres versions bénéficient, quant à elles, du Dolby Digital 2.0. Le résultat est probant, avec une agréable ouverture en VO grâce à de discrets effets et une restitution des voix naturelles. Le Dolby Digital 2.0 reste d'une bonne tenue mais fait preuve d'une certaine agressivité. L'ensemble témoigne d'une bonne maîtrise technique. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Les menus sont aussi sobres que le film l'impose : les images sont figées, pas d'animation, pas de musique, juste une touche colorée pour un fond bleu.
On peut accéder à :
- lecture du film.
- sélection langues, sans le moindre rappel du format audio.
- chapitres.

Contrairement à l'édition américaine qui regorge de suppléments de qualité (commentaire audio, essais de Millie Perkins, ...), l'interactivité est ici inexistante alors qu"elle aurait pu se trouver enrichie par maints documents. C'est fort regrettable.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage