Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1
Synopsis :
Le hip hop ce n’est pas qu’un style musical. C’est sans doute la raison pour laquelle on parle souvent des « territoires du hip hop ». Ce mouvement musical et culturel devenue industrie charrie divers moyens d’expression artistiques : la musique, le graph et la dance.
Après le film « scratch » qui nous présantait l’histoire du « djing », The Freshest kids nous propose, non sans brio, celle de la danse hip hop.
Critique subjective :
Une histoire de style
Du premier « move » à aujourd’hui, le film nous présente l’évolution de la breakdance. On nous explique comment le mouvement est sorti de l’anonymat pour devenir un phénomène international largement médiatisé. De nombreux documents télévisuels nous font découvrir les différents styles, les premiers b-boys et leurs équipes.
Du break au b-boy
Dj kool Herk est le dj américain à qui l’on attribue, dans le film, l’origine du hip hop. Il est de mémoire d’homme le premier à avoir utilisé deux platines vinyles pour prolonger (en les mettant en boucle) ces parties rythmiques des morceaux de musique que l’on appelle les breaks. Et voila, il tenait un nouveau style musical: le breakbeat. Et tout s’est enchaîné : comme on s’était mis à danser le rock quelques années plus tôt, les jeunes de ces quartiers du Bronx, ou tout a commencé, ont inventé la Break-dance devenant les b-boys dont il est question ici.
Ce lien évident entre la musique et la dance est particulièrement mit en avant dans le film. Les nombreux intervenants musiciens sont là pour en témoigner. On retrouve ainsi D.J Kool Herc, Afrika Bambaataa, KRS-One, Mos Def et c’est Quincy D. Jones III, le fils de Quincy Jones, producteur pour Prince, LL Cool J et Coolio, qui a composé une partie de la Bande Originale du film.
Conclusion :
Loin de se limiter à dresser un simple historique de la « scène », The Freshest kids nous propose aussi une réflexion sur la place sur b-boying dans l’industrie du rap.
Si comme moi vous avez regardé l’émission « H.I.P.H.O.P. » étant plus jeune, si comme moi Sydney vous donnait des cours de smurf (oui enfin c’était à la télévision mais bon dans mes souvenirs c’est comme s’il était là devant moi !) et bien The Freshest kids, une histoire du b-boy c’est justement le Dvd qu’il vous faut.
Malheuresement, comme il n'y a ni version Française, ni sous-titres, on reservera ce Dvd aux seuls Anglophones et/ou aux fans de B-boying!
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
Sans objet
Le grain est excessif sur la plupart des images. De nombreux documents d’époque nous sont présentés sans aucune restauration et comme il y a près de trois heures de vidéo sur ce seul dvd, il n’est pas étonnant que la compression de l’image soit d’aussi mauvaise qualité.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Anglais
2.0
On nous propose trois pistes son différentes pas si différentes…
Tout d’abord elles sont toutes anglaises. La ou cela se complique, pour nous autres francophones, c’est qu’il n’y a pas de sous-titres sur cette édition et comme tous ces rapeurs et b-boys ont un accent américain à couper au couteau il faut vraiment s’accrocher pour suivre !
Ensuite, on peut se demander pourquoi nous proposer une piste son DTS en plus de celle en Dolby Digital puisque celles-ci sont rigoureusement identiques. Le mixage est tout à fait original : les enceintes avant ne sont utilisées que pour nous passer un fond musical, tandis que l’enceinte centrale se charge de nous proposer les sons des documents et autres interviews du film épaulées pour ce faire par de tous petits surround. C’est comme si on regardait un film Mono en écoutant un cd de rap en stéréo. Bref aussi inédit qu’agaçant.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Amaray
Les menus sont bien réalisés. Ils reprennent l’esthétique du « graph » pour nous proposer près de quatre-vingt dix minutes de Bonus en version originale non sous-titrée. Comme trop souvent, on peut regretter la pixellisation des repères de sélection.
Music Vidéos :
Ce sont les vidéos clip d’artistes peu connus ici, en France. Ils ont, pour certains, le charme fou des vidéos clips des années quatre-vingt et nous proposent des prestations de b-boying particulièrement intéressantes.
S.W.A.T. – I’m Saying Though
Tony Touch f/Total – He’s The Greatest Dj
Mr. Animation f/Spontaneous & Sula – BattleZone
Grandmaster Caz – MC Delight
Uncut B-boy Battles:
Dans le film vous découvrirez que les b-boys, organisés en équipes, font des espèces de concours pour savoir quelle équipe justement possède le meilleur style. On appelle ça une « battle ». Parmis ces trois vidéos, il n’y a en fait que deux vrai battles, la première étant plutôt une espèce de show pour la télévision. Je vous conseille fortement celle qui oppose Stylelements aux Renegades : d’une part, elle est vraiment spectaculaire, tous y vont de leur botte secrète pour impressionner l’autre équipe. D’autres part, on voit bien comment ça se passe une battle : les uns se moquent des autres en les imitant, certains tentent de déconcentrer leurs adversaires mais tout ça dans la « bonne humeur » bien sur !
From the TV show Farmclub.com
Stylelements vs. The Renegades
Flo Master vs. Super Dave
B-boy spotlight
Deux petites vidéos sur deux légendes de la break-dance :
Original Style – Prince Ken Swift
Sorte de mini reportage avec quelques interviews et surtout une belle démonstration de B-boying par l’un des premier b-boys, membre de la célèbre équipe « Rock steady crew », qui a participé au tournage de nombreux documentaires et films dont Wild Style, Style Wars, Beat Street et Flashdance.
New York city Breakers
On a l’habitude de dire que les “Rock Steady Crew”, étaient les rivaux de la “Rock Steady Crew” dans les années quatre-vingt. On voit ici certains des membres de l’équipe faire une espèce de come-back à la sex pistols (oui, comme eux, ils se sont reformés, ont pas mal vieillis et surtout reviennent pour vendre des T-shirts) en forme de « regardez les jeunes, ça c’est du b-boying old school ! »
Interviews
Au risque de me répéter, je tiens à préciser que le Dvd est une V.O.N.S.T. c'est-à-dire une version originale non sous titrées. Et que ma fois pour nous autres « Frenchies » et bien c’est difficile de tout comprendre. En gros : Les origines du hip hop et du b-boying, les influences musicales du père du hip hop : Kool Herc et sa vision de ces années ou tout à commencé.
Trac 2
Popmaster Fabel
Kool DJ Herc
The Hand Of Hip Hop
Le Hip Hop en cinq points.
The DJ
La musique avec une démonstration de djing de Dj Slynke et dj Finesse
Donald D
Qui nous donne sa définition du Hip Hop en rapant à cappella.
The breeze Team
Une superbe démonstration de Rap à Capella par Ruff, Rugged et Raw!
Breaking
« Ce n’est pas juste quelqu’un qui se roule par terre ». Oui, enfin c'est un condensé de ce qui s'y dit.
Direction
« it gave us a sense of direction »
Highlight Reel
La bande annonce du Dvd de Ken Swift : Breaklife.
Gallery
Un diaoporama de photos retros plutôt belles de l’époque où on mixait dans la rue.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage