Le Jeu
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
160 min
Nb Dvd
1
Crash Bandicoot est de retour, à la fois sur Xbox et sur PS2. C’est cette dernière version que nous avons eu en main, un nouvel épisode de type plate-forme qui met en scène l’un de nos personnages cartoon préférés en matière de jeu vidéo grâce à une personnalité à la fois comique et attachante. Malheureusement ce n’est pas toujours suffisant pour proposer un jeu pleinement efficace.
Crash Bandicoot n’est pas un nouveau venu, les joueurs de PS1 le savent bien. Le succès du personnage et du jeu initial à permis le développement de nouveaux épisodes dont ce très original TwinSanity. La quiétude de notre marsupial est dérangée par une horde d’extra-terrestres qui débarquent sur l’île qui héberge l’ennemi de toujours de Crash, le docteur Cortex ; afin de protéger leur territoire une alliance est donc nécessaire, bien que non voulue. Cette idée de départ permet en fait d’envisager de nouvelles situations et trop éviter les répétitions par rapport aux aventures précédentes. Bien sur les deux personnages sont inchangés dans leur comportement, en particulier Crash qui développe toujours autant de fantaisie dans ses possibilités de coups (les sauts déjantés, les attaques tourbillonnantes, les glissements… ils sont tous visibles en démo sur le site du jeu). Mais leur association dans le combat va se développer en association physique pour former une seule entité ; ainsi ils vont rouler ensemble, décupler leur force unitaire, actionner plus facilement certains mécanismes… La première déception vient de cette idée de départ qui est malheureusement peu développée et dont la mise en scène se révèle relativement maladroite.
Scénario
La deuxième déception vient du scénario lui même. Les différentes séquences d’actions se révèlent en fait trop linéaires, peu d’aiguillages étant possibles. Les premières minutes sont représentatives du jeu complet, Crash doit accomplir dans de courtes séquences un apprentissage des principaux mouvements possibles et s’entraîner sur différents types d’attaques.
Gameplay
Autre problème, et il est de taille, le gameplay s’avère trop approximatif alors que le jeu demande de lui-même une grande précision. Autre élément perturbateur, l’angle de caméra imposé est parfois handicapant pour une bonne approche de la scène. Des problèmes qui surgissent dès les premiers instants d’ailleurs et qui apporte de nombreuses crispations par pertes de vies successives. Les joueurs les plus tenaces arriveront sans doute à s’habituer aux exigences requises et arriver au terme du jeu en quelques bonnes heures. Il faudra toutefois être patient car les cinématiques, bien que amusantes par leur humour, ne sont pas contournables. Vous mourrez 10 fois ? Il faudra patienter 10 fois que ces séquences se déroulent avant de retourner au jeu.
En conclusion
Crash TwinSanity s’adresse en priorité aux plus jeunes mais les difficultés résultant des problèmes de caméra et de l’imprécision de certains mouvements augmentent artificiellement la difficulté de progression. L’humour de Crash et de son animation permet de contre- balancer les défauts exposés mais c’est rageant si l’on pense au potentiel qu’amenait les bonnes idées de départ du studio Traveller’s Tale en charge de ce développement.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
Sans objet
Autre déception avec ces visuels et des textures plutôt basiques et trop proches de ce que l’on a connu sur PS1 ; à croire que le budget ait été bloqué sur cette partie. Heureusement, les niveaux sont remplis de couleurs qui attireront les plus petits. Le point fort c’est bien l’animation des personnages et bien entendu Crash dont l’évolution à l’écran est un plaisir permanent, tant par ses mimiques que ses gestes.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Pas grand chose à dire mis à part un accompagnement musical parfois irritant de par sa simplification ; allez voir sur le site officiel du jeu et n'oubliez pas d'activer vos haut-parleus et vous verrez de quoi je parle ! Le point fort ici ce sont les voix attachés aux personnages qui participent à ll’humour ambiant et qui complètent parfaitement l’humour de la gestuelle.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Sauvegardes
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage