La chambre des tortures

Synopsis
Au XVIème siècle, Francis Barnard se rend en Espagne, dans le château de son beau-frère Nicholas Medina, où sa soeur Elizabeth vient de mourir, d'une soi-disant maladie de sang. Dans la vaste demeure, Barnard trouve Medina, en proie à une démence latente, obsédé par l'idée d'avoir enterré vivante sa femme. Soupçonneux, Francis mène l'enquête.
Roger Corman
Roger Corman commence sa carrière cinématographique au milieu des années 50. Il alterne alors différentes fonctions (acteur, réalisateur, distributeur). Il fonde ensuite l’AIP en compagnie de deux collaborateurs. Il aborde alors le tournage de nombreux films d’horreur. «  La petite boutique des horreurs » et « L’empire de la terreur » sont de réels succès. Il lança même Robert DeNiro en 1970 dans Bloody Mama. Ensuite, après d'autres longs métrages, il se voit offrir quelques rôles dans Philadelphia ou Le silence des agneaux.
The Pit And The Pendulum
Roger Corman adapte en 1961 une nouvelle d’Edgar A. Poe : The Pit And The Pendulum. Fidèle à lui-même, Roger Corman offre un film sombre aux décors et aux costumes toutefois somptueux. L’histoire se déroule dans les années 1540, lors de l’inquisition. Les personnages imaginés par Edgar Allan Poe sont dérangeants et très mystérieux. Un peu le genre de personne dont on ne souhaiterait jamais croiser la route.
Les ingrédients du film
Roger Corman utilise tous les ingrédients du film d’horreur des années 60 : le bruit des vagues, les grincements, la tempête...tout y est. Les plans sont judicieusement réalisés : le château filmé en contre bas ou encore les ombres sur les seconds plans. La scène finale est d’ailleurs un chef d’oeuvre de trucages et d’ingéniosité. Tout est fait pour que l’intensité des scènes soit poussée au maximum.
En conclusion
Si vous adorez les vieux films d’horreurs de série B, celui-ci est fait pour vous. La restauration de l’image est très bonne. Dommage que les menus plus sophistiqués du Z1 n’aient pas été gardés.

Ah ! Quel plaisir de revoir ce bon vieux Technicolor. Le master est très contrasté et se base sur les couleurs primaires. Il y a évidement un peu de grain et quelques défauts mais rien de bien grave.

Les pistes monos originales ont été conservées. Si on monte le volume, le son a tendance à saturer. Cependant, les voix et les bruitages sont bien séparés. L’éditeur nous offre les pistes originales, certes, mais celles-ci auraient pu être légèrement plus dépoussiérées.

Nothing.