Splinter Cell: Chaos Theory

Voilà deux ans que l’ami Sam Fisher n’a pas donnés de nouvelles, par crainte de se faire repérer peut-être ? Mais avec quelques millions de jeux vendus difficile de rester dans l’ombre. L’agent spécial de la N.S.A reprend du service après un deuxième épisode mitigé. En effet la précédente version ressemblait plutôt à un Splinter Cell 1.5 et les fans étaient quelque peu déçus. Ce troisième opus se devait donc d’être présent sur tous les fronts, mais surtout là ou personne ne l’attend. Bénéficiant du plus gros budget alloué à une production vidéo ludique, Splinter Cell Chaos Theory a les arguments pour devenir maître dans l’art de l’infiltration, et disons le franchement le résultat est absolument titanesque ! Attention aux crampes ce jeu risque de vous scotché à votre pad pour longtemps...

 

 

Bonjour mon nom est Fisher, et non je ne vends pas de poisson ! Appelez moi Sam vu que ça fait trois épisodes que vous êtes à mes côtés. Je suis devenu différent, j’ai pris de l’âge et mon regard c’est assombri, mon esprit aussi... Je n’ai plus aucun remord sur mes actes, et je deviens assez impulsif, donc ne me cherchez pas si vous voyiez ce que je veux dire. Je travaille toujours pour la section ultrasecrète de la N.S.A « Echelon 3 » et j’agis sur l’accord ou non du Président, je suis ce que certains pourraient nommer un « Héros dans l’ombre », mais ce statut me convient pleinement. Pour ce troisième volet de mes aventures, je vous ai réservés quelques surprises que vous allez adorer, ainsi je ne suis plus un simple pion, qu’un homme haut placé déplace à sa guise, j’agis dorénavant selon mes convictions. Suivez-moi dans l’ombre cher ami ...

 

L’Histoire

 

2008.

Dans un monde de plus en plus dominé par la violence et l’incertitude, un virus d’une efficacité ravageuse attaque les systèmes informatiques des bourses japonaises et américaines. Le Japon décide de réagir à la menace électronique mais viole de nombreux traités internationaux. La Chine, puis la Corée du Nord se sentent également menacés. La Corée du Nord décide d’envahir la Corée du Sud et les attaques informatiques font rage de toute part. Les Etats-Unis décident alors de réagir, en envoyant leur meilleur agent, Sam Fisher. Sa mission est d’aller sur le terrain afin de découvrir qui dirige toutes ces manipulations et éviter au monde de sombrer dans le chaos ...

 

 

Oncle Sam est là

 

Comme certains ont déjà pu le deviner, Splinter Cell 3 est inspiré des romans du célèbre écrivain Tom Clancy. Seulement Ubi Soft Montréal à sut insufflé une seconde jeunesse à la série, et s’intéresse dorénavant à la personnalité du héros beaucoup plus intéressante et approfondie qu’auparavant, mais également à celle des terroristes qui lors de conversations devoilent la véritable raison pour laquelle ils agissent en tant que terroristes. Cette nouveauté donne ainsi un air très cinématographique au soft, et beaucoup plus accrocheur même pour les plus réfractaires ! Sam. En parlant de similitude avec le cinéma, Splinter Cell Chaos Theory a été imaginé comme un véritable film interactif, en effet pour permettre une immersion totale, l’équipe de développement a fait appel à Andrew Davis, réalisateur du célèbre « Le Fugitif » qui a contribué à l’écriture du scénario et a mis en scène quelques phases du jeu, fait très intéressant qui prouve que les mondes du cinéma et du jeu vidéo tendent à se rapprocher.

 

 

Un agent spécial, très spécial...

 

Le nouvel opus de la série ne déroge pas à la réputation qu’il s’est forgé, c'est-à-dire prendre le mot « infiltration » au pied de la lettre ; mais ici nous parlons d’infiltration très moderne, à la pointe de la technologie. Ainsi les joueurs retrouvent les armes des précédent opus, tel le silencieux ou autres mais en version très améliorés, ainsi qu’une nouvelle arme dite « blanche » fait son apparition, le couteau de combat, se targuant d’une efficacité redoutable .Mais celles-ci ne sont efficaces qu’en opérant dans le silence, qui est l’arme la plus sensée au corps à corps. Pour ce qui est de l'agilité de l'agent Fisher, celui n'a rien perdu de sa souplesse, et bondit sur les ennemis tel un félin. Des nouveaux mouvements font leur apparition, tel étrangler un ennemi en suspension, ou le jeter dans le vide. Néanmoins le tir en suspension présent dans le deuxième épisode est absent, mais celui-ci est largement compensé par la refonte orchestrée sur les mouvement du personnage.

Depuis deux titres, les joueurs rageaient contre les alarmes, qui étaient synonymes de « game over », et bien les développeurs on prit en compte cela, et dorénavant ces obstacles gagnent considérablement en souplesse, mais attention tout de même, cela ne veut pas dire nettoyer les niveaux comme dans un beat’them’all. Concernant la durée de vie, sujet intimement lié au précédent, celle-ci équivaut à une dizaine d'heures pour les puristes, mais recommencer le jeu plusieurs fois pour explorer tous ses recoins réhaussera encore l'intérêt que procure le jeu.

 

 

Place au roi Fisher

 

Splinter Cell Chaos Theory est sans équivoque possible le meilleur jeu de sa catégorie, tout support confondus, ne jouant pas dans le même registre que le magistral « Metal Gear Solid 3 ». Disposant d’atout considérables, de défauts que l’on peine vraiment à trouver et d’une ambiance cinématographique de haute volée, craquer pour ce titre est sans doute l’un des meilleurs investissements de ce début d’année, et un réel plaisir pour tous les amoureux de bons jeux.Les développeurs ont bien eut raison de nommer cet épisode "Chaos Theory", en effet car celle-ci se produit réelement sur vos plateformes de jeux. Sur ce je bon jeu à tous !

 

 

 

 

En terme d'environnement graphique, Splinter Cell Chaos Theory est un des plus beau jeu qu'ils nous ait été donné de voir, rarement tel surabondance nous à scotcheé à notre fauteuil. Effets de lumière absolument magistraux, utilisation de bump-mapping à ne plus savoir qu'en faire, Splinter Cell s'impose incontestablement comme l'un des plus beau jeu de ce début d'année sur PC. Et que dire des effets climatiques qui renforcent considérablement le réalisme du soft. Au niveau du character-design Sam s'est fait une petite cure de jouvence, et de subtiles détails apparaissent sur cette version, notamment par un regard très sombre, ou encore sa calvitie naissante.... Un travail magistral, qui mérite qu'on lui rende hommage comme il se doit.

 

Là non plus le jeu ne fait pas dans le minimalisme, le jeu comporte deux pistes toutes deux encodées en Dolby Digital 5.1. Au niveau sonorisation les pistes française et anglaise se valent, car toutes deux travaillées avec soin, même si un léger avantage est à donner à la version originale pour son ampleur beaucoup plus réaliste. Au niveau du doublage on retrouve la voix française de l'acteur Arnold Schwarzenneger comme dans les précédents épisodes, ainsi que l'humour pince-sans-rire de Sam, qui est toujours omniprésent dont quelques perles.... Au niveau de la bande-originale, les dévellopeurs d'Ubi Soft Montréal ont fait appel à un grand nom de l'électro-jazz, Amon Tobin qui signe ici une composiiton très inspiré, sur laquel nous reviendrons plus amplement très prochainement.

Le précédent opus avait pour but de créer un mode multijoueur révolutionnaire, mais qui dans les faits était intéressant mais pas assez travaillé. Pour le troisième épisode quelques améliorations ont étés apportées, et les joueurs retrouvent un mode versus très sympathique, qui procure beaucoup de plaisir, les serveurs étant même débordés expliquant de nombreux bugs de problèmes d'accès, et de plantage. A défaut d'être révolutionnaires, les modes multijoueurs font passer de très bon moments et font participer activement les joueurs puique dans le mode coopératif, les deux alliés s'aident mutuellement et doivent s'assister pour espérer remporter une victoire. Ces modes coopératifs, et versus, confère un sérieux gage à un titre comportant déjà de nombreux atouts. On en redemande!