Atomik circus

Skotlett,petite ville au milieu de nulle part, n’est pas aussi paisible qu’on pourrait le croire. Lorsde la dernière Fête de la Tarte à la Vache, le cascadeur James Bataille a accidentellement détruit le bar de Bosco, le Sam Paradiso. Bosco a aussitôt sauté sur l’occasion pour écarter James du chemin de sa fille, Concia, et l’a fait condamner à 133 ans de prison ! Ainsi, l’esprit tranquille, Bosco a pu reconstruire son bar et se consacre désormais à l’organisation d’un micro crochet. Deson côté, Concia tente d’oublier James et s’adonne à sa passion, la musique. Elle espère gagner le micro crochet et, pourquoi pas, signer un vrai contrat avec Allan Chiasse, cet étrange impresario fraîchement débarqué dans la ville.
Maisau moment où les habitants de Skotlett s’apprêtent à faire la fête, une menace assombrit l’horizon… Des extra-terrestres aux formes étranges planent au-dessus de la ville. Ils ont déjà attaqué quelques habitants et risquent de provoquer un vrai carnage… à moins que James Bataille, tout juste évadé de prison, ne parvienne à sauver Skotlett, et surtout Concia, de ce désastre annoncé.

 

Le long métrage des frères poireau, est une grande mixture, mélange de nombreux ingrédients, science fiction, horreur, et humour corrosif. Le titre du film prend tous sous sens dans ce grand bazar bourré de références, de musique, de bouseux, de grosses scènes gores et de répliques qui fracassent. Ceci en fait un film qui serait à l’étroit, s’il était rangé à la va vite dans un style bien précis. Bénéficiant d’un budget plus que généreux pour une production de ce type, apparemment sur un malentendu entre les créateurs et les producteurs, en la faveur des deux réalisateurs, ceux-ci on eu toute la latitude voulue pour l’adaptation de la BD du même titre.

 

Les images du film lorgnent du côté du trash et de l’underground, tourné dans un no man’s land indéfinissable. Les acteurs y sont parfaits, avec une mention spéciale pour Jean-Pierre Marielle et Benoît Poelvoorde qui incarne un personnage qui ne peut que rappeler un certain Mr Manatane avec des répliques qui font mouche à chaque voyage.

 

Dans ce brouhaha de saynètes et de situation, le scénario perd un peu le spectateur dans une fin un peu déroutante, difficile à suivre, qui ne peu que laisser perplexe.

 

Au final Atomik Circus est un film que l’on ne pourrait mettre entre toutes les mains, mais qui possède de vraies qualités dans un paysage cinématographique Français parfois un peu uniforme et qui à du mal à sortir des sentiers balisés (A quand la fin de la série des films sur les trentenaires au cinéma ?). 

Techniquement très réussi, ce Dvd présente une image sublime. Très nette et précise, fouillée dans les détails malgré les mouvements incessants de la caméra. L’encodage est parfait malgré de nombreuses scènes difficiles à retranscrire : décor poussiéreux, obscurité etc. Un excellent travail.

La partie sonore est tout aussi soignée, à défaut d’être naturelle les réalisateurs ont utilisé au maximum l’impact et la spécialisation du 5.1. Lors des déplacements des aliens ça fuse dans tous les sens. La dynamique est au rendez-vous et l’ensemble des passages musicaux ou dialogues bénéficient d’une belle clarté.

La partie interactive nous accueille avec un menu original, et très réussi, façon space invaders.

 

Courts métrages (19min): Deux courts sont présents en bonus Metal Spike et Les escarpins sauvages, difficilement accessible ils présagent donnent déjà une approche de l’univers particulier des deux réalisateurs. 

 

Freaks circus (18min) : Making of sur les effets spéciaux et le maquillage. Instructif sans être très passionnant.

 

Taking of (18min) : Film du tournage, tourné en super 8 et commenté en voix off par les deux réalisateurs.

 

Interview Vanessa Paradis (11min) : Les commentaries sur le tournage façon promo de l’actrice.

 

Bartex présente ! (14min) : Faux reportage sur la ville de Skottlet.

 

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