Return to Arms

Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
vendredi 18 mars 2005
Durée
999 Min
Plateforme
PS2
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Loïc Pontani
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


Présentation
Les jeux d'action/aventure (et plus précisément, le genre des Hack'n Slash, dont le but est de parcourir des niveaux en coupant en rondelles tous les ennemis qui osent se présenter à vous) ont été nombreux dans l'histoire du jeu vidéo. Les plus anciens se souviendront sans doute de Gauntlet (Spectrum) ou d'Alien Breed (Amiga). Plus proche de nous, Diabo (PC) a su relancer l'engouement pour se type de jeu en intégrant tous les éléments des jeux de rôles (expérience, évolution des pouvoirs magiques, des compétences et de l'équipement etc...) à ce type de jeu et en permettant le jeu en ligne. Depuis, des jeux comme Dungeon Siege (PC) ont su apporter la 3D à ce type de jeu.
Cependant, peu de ces jeux ont su s'imposer sur consoles de jeux. Même s'il y a eu, par exemple, des portages de Diablo sur Playstation, ce genre de jeux semblait être plutôt la chasse gardée des ordinateurs.
Puis, les Studio Snowblind présentèrent le très réussi Baldur's Gate : Dark Alliance (PS2, X-Box, GameCube) (ainsi que sa suite) qui su réconcilier les amateurs du genre avec nos chères consoles de jeu. C'est donc à cette équipe de développement que nous devons Champions de Norrath (PS2, X-Box) et surtout sa suite, qui nous intéresse ici, Champions : Return to Arms (PS2).
Dans ce jeu, vous incarnez un personnage choisi parmi 7 classes différentes, représentant 4 races distinctes :
  • Les elfes : rodeurs (elfe sylvestre), guerriers de l’ombre (elfe noir) et prêtres (haut elfe)
  • Les humains : sorciers et guerriers
  • Les Vah Shir (de grands félins humanoïdes) : berserkers
  • Les Iksar (des hommes-lezards) : chamans


Bien entendu, chaque classe possède ses propres aptitudes, avantages et inconvénient.
Le jeu

Une fois choisi votre personnage, vous pourrez, chose assez rare dans ce style de jeu, le personnaliser en modifiant divers caractéristiques physiques. A ce moment, le jeu peut enfin commencer. Vous vous retrouvez alors propulsé au milieu d'une guerre où les ennemis se jettent sur vous arme à la main, vous obligeant à leur répondre de manière virile. A chaque ennemi tué, vous pourrez ramassez or, équipement... et surtout expérience. Comme dans tout bon jeu inspiré de l'univers des jeux de rôles, cette expérience vous permettra de monter en niveau pour améliorer votre maîtrise de la magie et vos compétences.
Une des originalités de ce jeu est de vous faire choisir entre le bien et le mal. En effet, en fonction de vos choix, votre alignement ne sera pas le même et vous n'aurez pas les même missions. Malheureusement, si l'idée est plaisante, en pratique, le scénario reste tout de même très linéaire. D'ailleurs, on regrettera au passage le manque de quêtes.
Au fil de vos aventures, outre de l’or, vous pourrez ramasser de l'équipement. Ainsi, votre héro se verra vite équipé de bouclier, casque, armure, épée, jambières, gants, bottes ... sans oublier les indispensables boucles d'oreilles. Ces équipements, outre les différentes capacités offensives ou défensives qu'ils peuvent avoir, possèdent parfois des propriétés magiques. Cela est très classique, mais surtout, chaque objet possède un certain nombre d'emplacement pour être serti de gemmes magiques. Ainsi, une épée puissante mais sans pouvoir magique pourra être sertie et devenir rapidement une arme encore plus redoutable. Si ce système de gemmes n'est pas nouveau en soi, il est ici particulièrement mis en avant. Il est particulièrement agréable de voir qu’on a ici le droit a un grand éventail d’équipements. De plus, à chaque fois que vous changerez d’équipement, la tenue portée à l’écran par votre héro variera en fonction. On se retrouve vite à faire faire des défilés de mode à notre barbare pour voir si ça nouvelle armure l’avantage ou non.

 

Les niveaux du jeu sont variés, alternant des niveaux à dominante aquatique et des niveaux à l’atmosphère infernale. A la fin de certains de ces niveaux, vous rencontrerez un boss qu’il vous faudra bien entendu occire avant de pouvoir continuer. Malheureusement, a force de traverser les niveaux, une cruelle constatation s’impose. Les concepteurs, en oubliant d’intégrer ne serait-ce qu’un semblant de scénario, ont crée un jeu trop peu immersif. Alors bien entendu, on n’attend pas un grand scénario de ce type de jeu, mais quand à côté l’action n’a pas un rythme des plus soutenus, la pilule devient dure à avaler. En effet, si le jeu ne prend pas la voie de l’aventure, on souhaiterait dans ce cas qu’il emprunte la voie de l’action et on s’attendrait à se retrouvé assailli par des nuées de créatures infernales. Mais non, ici, rares sont les moments où plus de cinq monstres se jettent sur notre héros.

 

Pour augmenter la durée de vie du jeu, les concepteurs ont eu l'excellente idée de permettre le jeu en ligne. Malheureusement, il n’est pas évident de trouver des parties ouvertes pour jouer sur les serveurs et vous serez donc vite limité à créer des parties pour jouer avec vos amis.

Ensuite, des deux modes de jeu disponibles pour le multijoueur, à savoir le mode arène et le mode aventure, seul le second apporte un intérêt au jeu. En effet, le mode arène, où tout le monde s’affronte dans des duels à mort comme à l'époque des gladiateurs, n'est pas d'un grand intérêt passées les premières minutes de défoulement. Par contre, le mode aventure relève un peu l'intérêt du jeu et permet de passer quelques heures amusantes. Cependant, le jeu n’étant pas très difficile, il n’est pas utile de mettre au point des stratégies pour pouvoir progresser. Du coup, l'apport du mode multijoueur reste limité.

 

Conclusion

 

Champions : Return to Arms est au final un jeu correct. Doté de nombreuses bonnes idées et d’une bonne réalisation, il lui manque peu de chose pour être un bon jeu. A vrai dire, s’il avait eu ne serait-ce qu’un semblant de scénario et s’il avait été plus dur, ce jeu aurait sans doute pu rivaliser contre les ténors du genre. Malheureusement, le manque d’histoire limite l’immersion dans le jeu et la faible difficulté n’encourage pas ni à se plonger dans le jeu, ni à trouver du soutien en multijoueur.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Au premier abord, le jeu ne paye pas de mine. C’est joli, mais les personnages sont petits et l’ensemble manque de détail. Cependant, une fois que l’on a zoomé, c’est autre chose… on découvre alors des personnages très bien modélisés, des décors jolis et, chose impressionnante, une parfaite correspondance entre le physique de votre héro et son équipement. Il est loin le temps de Diablo où toutes les armures se ressemblaient à s’y méprendre. Les effets de lumière et les reflets de l’eau sont très bien rendus. Au final, le jeu est irréprochable au niveau des graphismes.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0


Juste ce qu’il faut pour vous mettre dans l’ambiance. Les musiques vous plongent dans le jeu, les bruitages sont de qualité… mais rien d’inoubliable non plus. Par contre, chose agréable, tous les textes sont doublés en Français.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


On dispose du mode aventure et du mode arène et il est possible de jouer à plusieurs (sur Internet). Si le mode arène ne présente pas un grand intérêt, le mode multijoueur saura ravir un certain nombre de joueurs. On appréciera aussi la possibilité de personnaliser son héro, ce qui n’est pas si courant dans ce type de jeu. Par contre, on déplorera la totale absence de cinématiques (et de scénario). Dommage, le côté immersif du jeu y perd beaucoup.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage