Casablanca nid d'espion

Genre
Pays
France, Italie, Espagne (2005)
Date de sortie
jeudi 7 avril 2005
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Francisco Balcázar et Enrique Herreros
Scénaristes
Jacques Rémy
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Casablanca. Un matin de 1942. Un bateau suédois accoste sur le port très animé de la ville marocaine. Le chef de la police française, Maurice Desjardins (Maurice Ronet), observe la scène avant de quitter les lieux, estimant que tout se passe bien. Mais quelques instants plus tard, un passager retardataire se fait mitrailler en descendant du bateau et, très vite, un homme s’empare de la sacoche qu’il transportait.

Plus loin en ville, le baron André Kuhn observe la scène à la jumelle depuis sa fenêtre et parvient à voir où se rendent les assassins. Laissant sa compagne, la chanteuse Teresa (Sara Montiel), se rendre seul au cabaret où elle se produit, il contacte son vieil ami Max von Stauffen (Franco Fabrizi). Mais lorsque celui-ci rejoint André, il retrouve ce dernier assassiné. Responsable de l’espionnage allemand dans la région, Max demande à Maurice Desjardins de ramener Teresa dans son quartier général.

 

Critique subjective

Réalisé par Henri Decoin (le masque de fer, la chatte…) en 1963, ce film est une collaboration franco-italiano-espagnole. Trois ans après avoir réalisé ses fameux films : « La chatte » et « La chatte sort ses griffes » (voir la critique sur DVDcritiques.com), le réalisateur s’associe à nouveau avec le scénariste Jacques Rémy pour une histoire d’espionnage dont le héros principal est une femme. Si les décors sont différents, évoquant irrésistiblement le célèbre « Casablanca » de Michael Curtiz, réalisé en 1942, avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, « Casablanca nid d’espion » reprend la trame de « La chatte ». On y retrouve une femme qui perd son compagnon et qui se retrouve engagée de force dans l’espionnage (du côté allemand cette fois). Les similitudes vont très loin, à l’exception de la fin du film qui devient un happy end, sans doute plus dans l’ère du temps de l’apogée des trente glorieuses en France.

Film classique, surtout par la présence du célèbre Maurice Ronet, figure masculine marquante du cinéma français des années 50 et 60, « Casablanca nid d’espion » déçoit par sa lenteur et par les longueurs que constituent les nombreuses chansons ‘interprétées’ par Sara Montiel. Certaines de celles-ci passent bien, comme le grand classique « Besame Mucho », mais d’autres sentent trop le doublage, surtout quand la voix qui chante semble bien être celle d’Edith Piaf et que la synchronisation des lèvres ne suit pas. On regrette aussi le trop grand classicisme dans l’intrigue qui fait qu’on sait déjà qui est le mystérieux chef des résistants français prés de 20 minutes avant qu’il ne se dévoile. L’interprétation des acteurs semble souvent surjouée et un peu compassé, ce qui n’aide pas le spectateur à entrer dans le film. « Casablanca nid d’espion » est donc un film qui a assez mal vieilli et qui ne pourra guère intéresser que les passionnés de l’histoire du cinéma qui tiennent là l’avant dernier film d’Henri Decoin.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Au lancement du film, le générique fait très peur : couleurs affreuses, image qui sautille dans tous les sens, tâches, rayures, traits un peu partout, on craint le pire. Heureusement, le film lui-même a été très bien restauré, ouf ! Il ne reste pratiquement plus de tâches et l’image est parfaitement stable. La définition est correcte, même si on se rend compte qu’elle a été améliorée avec un filtre qui adoucit parfois un peu trop les visages. Les couleurs sont précises, mais tout de même un peu ternes. Vu l’âge du film, le résultat est tout de même très acceptable.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Français
5.1


Avec un son mono d’origine, l’éditeur nous propose trois pistes sonores : Dolby Digital 2.0 mono, Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1. Laissons tout de suite tomber le .1 car le caisson de basse ne risque pas de se réveiller souvent dans le film (uniquement pour le son de la guitare dans la chanson « Besame Mucho » en fait !). La piste Dolby Digital 2.0 mono est la plus décevante, avec un mono réparti sur les enceintes droite et gauche au lieu d’être au centre. La dynamique y est également un peu limitée et parfois on est en limite de saturation dans les hautes fréquences. Les pistes surround s’en sortent mieux, ramenant l’essentiel des dialogues sur la voix centrale et ajoutant un léger effet de spatialisation qui ne profite toutefois guère à la musique. De façon amusante, les techniciens chargés du son ont déplacé les dialogues des personnages hors champs sur les enceintes surround, amenant un effet assez artificiel mais amusant.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray


En dehors du traditionnel chapitrage, l’éditeur Seven 7 a fait de son mieux pour proposer quelques bonus pour un film qui n’a pas laissé beaucoup de traces dans les archives cinématographiques. Il est tout de même parvenu à récupérer les affiches françaises et belges du film et nous propose également la filmographie du réalisateur et des deux acteurs principaux. C’est mieux que rien !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage