Une pierre dans la bouche

Titre Original
Une pierre dans la bouche
Genre
Pays
France (1983)
Date de sortie
mardi 19 avril 2005
Durée
105 Min
Réalisateur
Producteurs
Colombe Anovilh, Jean-Pierre Bazerolle
Scénaristes
Jean-Louis Leconte, Gérard Brach
Compositeur
Egisto Macchi
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Fugitif américain, Tony va trouver refuge chez un vieux châtelain français avec qui il se liera progressivement d’amitié.

Critique subjective :

Réalisé en 1983 par Jean-Louis Leconte, Une pierre dans la bouche est un titre méconnu doublé d’une oeuvre assez singulière dans la mesure où elle flirte avec plusieurs genres (film noir, policier, huis clos, ...) sans jamais s’inscrire pleinement dans l’un d’eux.
Une pierre dans la bouche, c’est avant tout l’histoire de Tony (Harvey Keitel), un fugitif américain blessé qui trouve refuge en France, dans une immense demeure habitée par Victor (Michel Robin), un ancien comédien rendu aveugle par un éclat d’obus en 1940. Vivant dans la solitude, le vieil homme va trouver une compagnie inattendue en la personne de Tony. Après les craintes du début, c’est un respect mutuel puis une certaine amitié qui va s’instaurer entre les deux hommes. Lorsque Marc (Richard Anconina), neveux de Victor et petit voyou notoire, s’invitera à l’improviste avec son amie Jacqueline (Catherine Frot), des liens assez surprenants se tisseront dans le microcosme du manoir.
Incarnant un personnage sur lequel une aura de mystère planera jusqu’à la fin, c'est un Harvey Keitel entouré d’une distribution assez hétéroclite qui démontre encore une fois qu’il est l’un des plus grands acteurs de toute l’histoire du cinéma (n’ayons pas peur des mots). De plus, le comédien américain se paie le luxe de déclamer son texte en français avec une aisance étonnante.
Si Jean-Louis Leconte fait preuve d’un authentique amour pour les acteurs et leur jeu, aménageant à cet effet de longues plages discursives (et imprimant par là même un rythme très lent au métrage), il compte un peu trop sur ses comédiens et semble oublier qu’un scénario nécessite un minimum de matière (la trame du film est particulièrement mince) et qu’une mise en scène qui se respecte est autre chose qu’un filmage plat tendance plan / plan comme c’est le cas ici. Qui plus est, Une pierre dans la bouche est un film qui a une fâcheuse tendance à se vouloir intello avec ses moult références théâtrales appuyées et pompeuses.

Verdict :

Avec un pitch similaire (un fugitif américain se cache dans la campagne française), on préférera (re)voir le sympathique Canicule réalisé par Yves Boisset l’année suivante (en 1984 donc), un film fondamentalement plus honnête dans sa démarche et beaucoup plus réussi formellement parlant.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image de piètre facture. Les couleurs sont fades et la définition laisse sérieusement à désirer. On déplore également un grain assez prononcé et une compression visible à l’écran, particulièrement dans les nombreuses séquences sombres que comporte le métrage. Il va sans dire que la belle photographie de Henri Alekan aurait mérité un bien meilleur traitement.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Une qualité sonore assez mauvaise. L’ensemble est peu clair et la spatialisation loin d’être optimale. Largement perfectible, la dynamique s’avère fort restreinte, y compris dans les rares scènes d’actions du film. Le métrage est disponible dans sa version originale française, quelques sous-titres venant traduire les rares séquences avec la voix-off de Harvey Keitel.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
48 min
Boitier
Amaray
  • Autour du film avec Jean-Louis Leconte (19 minutes) : un supplément relativement intéressant au travers duquel Leconte revient sur les origines du script, l’écriture du scénario avec Gérard Brach, la production, le budget et, bien sûr, le casting.


 
  • Entretien avec Michel Robin et Jean-Louis Leconte (22 minutes) : le comédien et le réalisateur évoquent tour à tour les lieux de tournage (une gigantesque demeure de 3500 mètres carrés), le personnage de Victor (et la difficulté de jouer un homme aveugle), la collaboration entre les différents acteurs, etc.


 
  • Interview de Catherine Frot (5 minutes): l’actrice revient sur sa rencontre et son travail avec Jean-Louis Leconte, les méthodes de travail de Harvey Keitel et sa collaboration avec Michel robin et richard Anconina.


 
  • Bande-annonce du film (2 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage