Cellular

Synopsis.

Jessica, une femme kidnappée et séquestrée, passe un appel téléphonique au hasard et tombe sur Ryan, un jeune homme à qui elle demande de l'aide. Ce dernier, qui n'a rien d'un super-héros, va se lancer dans une incroyable course contre la montre pour sauver celle qui n'est qu'une voix.

Critique subjective.

Allo? J'voudrais le 22 à Asnieres !

Cellular est un film étrange, autant on ne croit pas un instant au scénario ou aux personnages du film autant on arrive à être captivé quand même et une petite voix nous empêche de dire "Mon Dieu, la grosse daube que voilà..." Pourtant, c'est loin d'être un chef d'oeuvre mais le rythme effréné du film fait que l'on a pas le temps (et heureusement) de se poser trop de questions. D'ailleurs, il est conseillé de mettre en veille son cerveau de suite pour apprécier le divertissement. Si une petite voix intérieure vous dit d'aller prendre une bouteille de coca-cola, résister.

Mais faites la taire !

Oui, par pitié Messieurs les ravisseurs de la (feu) ravissante Kim Basinger, faites la taire... Car dans la série j'en fais trop, Kim Basinger nous régale : tremblotante comme pas possible et poussant des hurlements stridents à la moindre arrivée d'un méchant..Arghhhh !! Quant au héros Ryan, anti-héros un peu gaffeur, Chris Evans, ben ca colle pas... c'est trop gros comme ficelle. Juste au début du film sa petite amie le largue car il est irresponsable et là bien sûr il va avoir l'occasion de montrer sa vraie valeur... Amis du cliché, bonsoir. Seul le méchant (Jasons Statham) et le gentil flic qui veut ouvrir son spa sont crédibles. Les autres personnages sont d'un creux monumental. Ah je suis mauvaise langue, mention spéciale à l'avocat gerbant qui se fait voler sa Porsche, il est excellent avec ses dents de lapin.

Un scénario allez pas si mal.

Même s'il est un peu téléphoné (désolé, j'ai pas pu résister...) le scénario nous tient suffisament en haleine grâce à ses multiples rebondissements (que je ne dévoilerai pas sinon...) et malgré ses grosses ficelles et incohérences inclues inside. Ah oui et il y a un peu d'humour dedans, Kim Basinger ayant eu la bonne d'idée d'appeler son fils Ricky Martins (woah..quels déconneurs ces scénaristes) et le gentil flic se fait des gommages de peau à la crême d'avocat. Ensuite allez savoir pourquoi dans le grenier tout miteux où Jessica Martins (Kim B.) est enfermée il y avait un téléphone (ah sinon y aurait pas eu de film...?). Comment, une fois le téléphone détruit bien sûr par les vils kidnappeurs, Jessica arrive en tripatouillant les fils dénudés du feu téléphone à joindre son sauveur et surtout tomber sur lui et pas une ménagère de 50 ans par exemple... ah les grosses ficelles... Heureusement, le rythme va à 200 à l'heure et que Chris Evans, Ryan le héros, multiplie les exploits et un peu les gaffes sous le soleil de Los Angeles et les belles plages de Santa Monica. D'ailleurs on a un peu l'impression de suivre un épisode d'Alerte à Malibu par moments.

Autant vous prévenir que si vous êtes allergique à Nokia, fuyez ce film car le logo nokia apparait toutes les 3 minutes, le générique final (original en soi) étant un festival puisque les noms apparaissent sur l'ecran d'un portable Nokia.

Toutefois dans le même genre on préferera de loin le Phone Game de J. Schumacher, bien plus stressant et machiavélique.

Conclusion.

Typiquement un divertissement pop corn, avec de l'action, des poursuites, du suspense, des fifilles en bikini toutes jolies, un beau héros anti-héros, un méchant méchant et en bonus des flics véreux. Alors certes aussitôt vu, aussitôt oublié, mais cela repose. Un tout petit 3/5, car le 2/5 est un peu sévère, on a vu bien plus poussif.

Formatée made in Los Angeles.

C'est à dire quasi parfaite, belles couleurs, belle définition, beau contraste et des minettes en bikini colorés partout ! Le genre d'image que l'on a l'impression d'avoir dèjà vu mille fois avec ce genre de film de série B.

Bien meilleur que sur mon portable !

Faites chauffer les enceintes, ca va déménager dans votre salon ! Un film de ce genre, où il se passe quelque chose toutes les 3 minutes se devait d'avoir une piste sonore tonitruante pour donner de l'ampleur et de l'intensité à l'action. C'est chose faite ! Prenez par exemple au temps 23:30 la course poursuite à contre-sens et vous aurez l'impression d'avoir déplacé votre canapé au milieu d'une autoroute, effet garanti !

Comme souvent chez Metropolitan et TF1 Vidéo, une piste DTS existe (chouette) et comme (trop) souvent elle est en français... Et comme les pistes françaises (DTS 5.1 et DD 5.1)  sont moins performantes au niveau intégration des dialogues (trop etouffés) on vient à préferer de suite la VO en DD5.1, beaucoup plus dynamique au niveau des dialogues. Ensuite la DTS offre un son légèrement plus précis pour la bande son, mais comme les voix VF cassent un peu l'ambiance, on choisira de suite la VO qui offre le meilleur compromis et détonne un maximum.

 

Menus : Animés et sonorisés façon téléphone portable avec images effet pixelisé. Le format 4/3 plein écran nuit à l'esthétisme final.

Bonus : Nombreux, variés et pas trop mal tournant  autour des sujets du film : le téléphone portable, la corruption au sein de la police américaine et le making of mieleux comme il se doit.

Commentaire audio : classique de chez classique mais avec une méga originalité pendant le commentaire les commentateurs appelent sur leurs téléphones portables d'autres gens qui ont participé au film ! Woah...poussons le concept jusqu'au bout ;)

5 scènes coupées (VOST - 5:30 ) : Woargh... houla qu'il a bien fait de les couper ces scènes, car dans la série j'apporte rien, ben j'apporte rien... Seule la fin alternative qui est en fait la même mais en plus longue avec la réconciliation entre Ryan, Ze Héros et sa girlfriend aurait pu rester. Bon, le pire c'est que pour les autres scènes le réalisateur se sent obligé de dire : "elle était géniale cette scène mais bon on a du la couper, mais je suis content qu'elle soit sur le DVD". Ah oui, on peut visionner les scènes avec ou sans le commentaire du réalisateur.

Suivez le fil (VOST - 19:36) :  Un reportage presque intéressant sur l'évolution du téléphone à ses débuts jusqu'à nos jours et dans le futur. Comment il est entré et a influencé notre société. Cela aurait pu être trés intéressant si l'avis des "chercheurs" américains du document n'était pas aussi limité et parfois stupide : "Oh c'est terrible aujourd'hui on ne peut plus être tranquille, c'est fini !" . Ben si t'éteins ton téléphone, couillon... tsss.. Et que dire de la femme au maquillage effrayant, spécialiste en téléphone portable qui est tout excitée d'imaginer que dans le futur le téléphone sera implanté sous la peau derrière l'oreille et directement relié au cerveau...

Vous avez demandé Cellular ? ( VOST - 25:55) : Making of comme on aime bien du côté de l'oncle Sam où tout le monde a été génial, où tout le monde a flashé de suite sur le script, où tout le monde a adoré travaillé avec untel...bref... vous avez compris, cela se regarde une fois comme ça.

La loi du silence (VOST - 26:59) : Un effrayant documentaire sur la corruption au sein de la police de Los Angeles et d'une terrible affaire qui avait éclaté. Un peu longuet et trop dramatique sur les bords mais qui en dit long sur le malaise policier américain évoqué dans le film...

Bandes annonces ( VF et/ou VOST : 9:30) : Au menu, Cellular - Le Fantôme de l'Opéra - Mafia Rouge - Hidden et le grandiose Resident Evil Apocalypse (mouahahaha... pardon, c'est nerveux)

Conclusion : Typiquement un divertissement pop corn, avec de l'action, des poursuites, du suspense, des fifilles en bikini toutes jolies, un beau héros anti-héros, un méchant méchant et en bonus des flics véreux. Alors certes aussitôt vu, aussitôt oublié, mais cela repose. Un tout petit 3/5,  le 2/5 étant un peu sévère car on a vu bien plus poussif. Côté technique par contre, c'est mention trés bien et les bonus sans être passionant complètent de façon intelligente le film.