Bomberman Hardball

Titre Original
Bomberman Hardball
Genre
Pays
Japon (2005)
Date de sortie
mardi 12 juillet 2005
Durée
999 Min
Plateforme
PS2
Site Internet
Informations
Complémentaires
A signaler que le jeu tient sur un CD et non pas sur un DVD.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Christophe Butelet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


Un nouveau Bomberman et ce sont des centaines de souvenirs qui reviennent immédiatement en mémoire. Seulement, depuis maintenant un certain temps, Bomberman n’évolue plus et seuls restent les souvenirs. On nous aura bien proposé un mode aventure plus fouillé avec des niveaux de jeux plus fournis mais rien de bien transcendant. Seul le mode battle classique demeurait une valeur sûre de la franchise, cette fois-ci éditée par Ubisoft. Pour remédier à tout ça, Bomberman Hardball copie Mario et se lance dans le tennis, le golf et le base ball. Pour le meilleur ou pour le pire ?

 

On le sait, Bomberman, c’est (et ça le restera) son mode multi-joueurs que l’on retient à chaque fois, quelque soit les versions proposées. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Pire encore, si l’on pouvait passer un agréable moment avec le mode aventure (sans être trop regardant), uniquement jouable en solitaire, ici, on se retournera encore et toujours sur ce qui a fait la renommée du jeu d’Hudson. Le mode Aventure a par ailleurs troqué sa place avec l’Animal Crossing du pauvre. D’ailleurs, la comparaison n’a pas lieu d’être tant ce mode est un « foutage de gueule » monumental. Intitulé Life Mode, vous incarnez un bomberman qui passe sa journée… à ne rien faire ou presque. Vous pouvez lire le calendrier pour obtenir la date et l’heure du jour (super !) ou bien regarder la télé et assister à des matchs qui reprennent les différents sports présents dans le jeu (on reviendra plus tard sur les sports en question). Le but avoué de ce mode est d’acheter des Gumball, obtenus grâce à des bons récupérés dans les autres modes du jeu, permettant ainsi de customiser votre bomberman. Sans intérêt.

 

Voyons voir si notre petit bonhomme est aussi à l’aise avec des bombes qu’avec un club de golf, une raquette de tennis ou une batte de base-ball. Commençons par la petite balle jaune. Première chose, c’est très laid. Les personnages sont grossiers (certes ce sont des Bombermen mais quand même…) et la placement sur le terrain par rapport à la balle est plus qu’approximatif. Pas de surprises, on ne s’attendait pas à une simulation réaliste mais à un petit jeu d’arcade sympathique. Au final, on n’a ni l’un, ni l’autre. Les échanges sont interminables et il faut batailler sévère pour gagner un point. On essayera bien de construire intelligemment son point mais les coups manquent définitivement de panache et, malgré la relative lenteur des Bombermen, il vous sera difficile de réaliser des coups gagnants. Il faudra alors compter sur les fautes de l’adversaire pour s’en sortir… Le jeu est vite répétitif est rébarbatif. On note même un décompte des points qui ne respectent pas la norme : au lieu d’annoncer en premier les points du serveur, c’est celui du joueur aux commandes de la manette numéro un qui est affiché en premier à chaque jeu de service. Au suivant.

 

Largement destiné au public américain et japonais, le base-ball n’aura jamais percé en Europe. Et ce n’est certainement pas ce jeu qui y changera quelque chose. Vite redondant, à moins que ce ne soit propre à ce sport, on fait très rapidement le tour du jeu à défaut de réussir celui du terrain. Un bref rappel des règles de jeu : un batteur doit frapper une balle, envoyée par un lanceur, dans les limites du terrain et faire le tour d’une portion de celui-ci en forme de losange. Pour cela, il dispose de plusieurs bases où il peut s’arrêter et continuer sa course lors du prochain lancé d’un de ses coéquipiers. S’il s’arrête sur une base mais que les adversaires ont récupéré la balle et l’ont envoyé à un joueur posté sur une de ces bases, il sort du terrain. Le point est marqué lorsque le joueur est revenu à la base initiale de la frappe. Ainsi, il est possible qu’un joueur fasse un tour sur une seule frappe s’il l’envoie suffisamment loin. On doit préciser aussi que si une balle est rattrapée avant qu’elle ne touche le sol, le batteur retourne au point de départ. C’est sur ce point que Bomberman est monotone. En effet, il est très difficile d’exécuter un lancé sans que l’adversaire récupère la balle sans qu’elle n’ait touché la pelouse. Un rond indique le point de chute de la balle, il suffit alors d’y poster un bomberman pour annuler la frappe. L’astuce consiste alors à frapper la balle sur sa face supérieure afin qu’elle ne prenne pas trop de hauteur et rebondisse très vite sur le sol, le tout en prenant suffisamment de distance par rapport aux bases. La course au « home run » (une balle qui atterrit dans les gradins et offre le point au frappeur) s’en trouve totalement annihilée et l’intérêt est moindre pour ne pas dire nul. L’aspect tactique s’en trouve alors très appauvri. Une dernière chose totalement absurde. Lorsque vous dirigez le lanceur, un petit point indique l’endroit où vous allez lancer la balle. On peut déplacer ce viseur plus ou moins rapidement pour tromper le batteur. Le frappeur dispose, lui, d’une batte en transparence et essaie de suivre le viseur pour frapper la balle de la façon qui lui semble la plus adéquate. Seulement, il existe un point où le viseur ne peut-être atteint par la batte. Ainsi, vous pouvez marquer un lancé très facilement sans vous fatiguez. Ridicule.

 

Le dernier sport proposé est le golf. Sans doute le plus réussi (le moins raté devrais-je dire) des trois. Bien entendu, face aux ténors du genre tels que Mario Golf ou Everybody’s Golf, il ne fait pas le poids. Mais le jeu est assez complet dans son ensemble. On dispose de plusieurs sortes de clubs pour swinguer ou putter et il faut prendre en compte l’orientation et la vitesse du vent pour s’approcher le plus près possible du trou. Même si les graphismes restent très pauvres, les environnements sont variés. En revanche, la caméra qui suit la balle semble avoir beaucoup de difficulté à la suivre. Elle se positionne très mal par rapport à celle-ci et choisit des angles mal adaptés. Enfin, la physique de la balle, sans être catastrophique, est trop rudimentaire. Elle stoppe trop rapidement sur le green ou rebondit d’étranges façons.

 Finalement, que reste-t-il à Bomberman Hardball ? Comme d’habitude, c’est son mode battle, qui a acquis ses lettres de noblesse sur NEC (ça ne nous rajeunit pas), qui retiendra notre attention. Mais, même à 30€, ce seul mode de jeu ne justifie pas l’investissement, d’autant que la plupart d’entre vous possède déjà un exemplaire de Bomberman. De nouvelles options font bien leurs apparitions sans pour autant en relever l’intérêt. Si vous ne vous êtes jamais essayés à ce célèbre poseur de bombes, il est donc préférable de vous procurer une ancienne version que vous acquerrez pour un moindre coût. Il est peut-être temps pour Hudson de tourner la page et de laisser Bomberman là où il est : dans nos souvenirs ou dans cette boîte que l’on ressort avec un plaisir régulier. Pour l’heure Bomberman Hardball ne fait que ternir l’image de la licence jusqu’à la dynamiter. Mèche courte…
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Difficile de faire plus simple : textures unies et criardes, décors simples et pauvres. Les couleurs semblent avoir été plaquées à la gouache. Il faut avouer que pour un tel jeu, ce n'est pas franchement gênant mais tout de même, un peu plus de détails n'aurait pas été de trop.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Très peu présente, la musique est vite répétitive et donc lassante. Les bruitages sont corrects, sans plus.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Rien.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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