Blood feast

Titre Original
Blood feast
Genre
Pays
Etats-Unis (1963)
Date de sortie
vendredi 9 septembre 2005
Durée
67 Min
Réalisateur
Producteurs
David F. Friedman
Scénaristes
Allison Louise Downe
Compositeur
Herschell Gordon Lewis
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
67 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

En l’honneur de la déesse égyptienne Ishtar, le traiteur Fuad Ramses s’attache à mitonner un banquet de chair humaine qui restera dans les annales.

Critique subjective :

Début des années soixante, après avoir signé quelques nudies (des comédies déshabillées), le réalisateur Herschell Gordon Lewis et le producteur David F. Friedman sont à la recherche d’un nouveau concept cinématographique à même d’engranger le maximum de billets verts. C’est sur ce postulat mercantile que naîtra Blood feast, métrage de 67 minutes et film fondateur du gore, ce sous-genre du cinéma d’horreur consistant à multiplier les scènes sanglantes explicites. Avec quelques prémices au sein du cinéma d’horreur gothique britannique et transalpin, le gore est, jusqu’alors, seulement dans une phase de gestation.
Avec son budget étriqué qui n’a permis que neuf jours de tournage, Blood feast s’avère être une entreprise plus que rentable puisque l’affaire se révèle hautement fructueuse pour ses deux instigateurs. Bénéficiant notamment d’une bonne affluence dans les drive-ins, le premier film gore rapporte beaucoup.
Interdit pendant plusieurs années dans certains pays et souvent introuvable (merci au passage à Mad Movies), Blood feast est une petite série B fauchée qui, paradoxalement, fait toujours parler d’elle plus de quarante années après sa sortie. Lorsque, aujourd’hui, le film fait plus sourire qu’autre chose, il faut bien avoir à l’esprit qu’il choquait grandement naguère, ce qui permet d’apprécier l’évolution de la représentation de la violence à l’écran.
Nous l’avons déjà suggéré à demi-mots : au-delà de son intérêt historique, le film de Lewis ne présente pas de grande valeur intrinsèque. Avec son scénario prétexte (le traiteur Fuad Ramses prépare un banquet de chair humaine pour prouver sa dévotion à la déesse égyptienne Ishtar), sa réalisation à l’avenant et le jeu approximatif de ses comédiens, Blood feast est assurément une oeuvre indigente et kitch qui n’est pas sans rappeler certains titres d’Ed Wood. A noter que l’ensemble fait également preuve d’un aspect théâtral assez prononcé qui ne saurait être étranger au fait que David Friedman ait assisté, lors d’un passage à Paris en 1962, à une représentation au Théâtre du Grand Guignol, ce terreau fertile sur lequel germa le cinéma gore. Autant dire que le ton est donné dès le début du métrage avec un Fuad Ramses outrancièrement menaçant qui occira une jeune femme dans sa baignoire, ceci à grands renforts d’effets sanglants très artisanaux (on sait notamment que des peaux de poulets furent utilisées sur le tournage).

Verdict :

Si on lui préfèrera le débridé 2000 Maniacs tourné aussitôt après, Blood feast mérite cependant amplement le détour en tant que film matriciel d’un genre toujours décrié mais qui, à l’heure actuelle, a largement infiltré l’ensemble de la production cinématographique.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Une qualité d’image somme toute décente dans la mesure où il est question d’un film à très petit budget tourné il y a plus de quarante ans. Ainsi, on peut considérer que l’ensemble est plutôt correct en dépit  d’un contraste loin d’être optimal, d’un aspect général assez délavé, de la présence d’un grain souvent prononcé et de l’existence de défauts récurrents au niveau de la pellicule.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
1.0
Français
1.0
Là encore, la qualité proposée est assez décente si l’on prend en considération l’âge et le budget du métrage. Le mono d’origine fait ce qu’il peut et s’en sort plutôt bien en se montrant assez clair et relativement dynamique (toutes proportions gardées). On notera toutefois d’importantes sautes de son dans la quarante troisième minute. La version originale est largement préférable puisque les doublages français sont ridicules au possible.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Aucun supplément.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
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Bonus Cachés
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