L'adieu aux armes

Titre Original
A Farewell to arms
Genre
Pays
Etats-Unis (1957)
Date de sortie
mardi 6 septembre 2005
Durée
143 Min
Réalisateur
Producteurs
David O. Selznick
Scénaristes
Ben Hecht & Ernest Hemingway
Compositeur
Mario Nascimbene
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Néérlandais
Oui
Non
Non
Portugais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
143 min
Nb Dvd
1


Guerre 14-18. Henry, américain, s’est enrôlé dans l’armée italienne, dans les services ambulanciers. En 1916, il rentre de permission et rencontre une infirmière anglaise. Débute alors une relation passionnée…

 

Disons le tout de suite. Relation passionnée non, mais est-ce que dans un résumé, il est possible de dire « débute alors une relation monotone à laquelle on ne croit pas du tout » ? Car c’est surtout de l’ennui qui résulte de la vision de ce film. On a le droit à des personnages sans relief, stéréotypés : l’américain insouciant, léger, qui prendra brutalement conscience de la cruauté de ce monde ; l’italien athée ne pensant qu’aux filles et qui réalisera, après la débâcle italienne, combien sa vie est futile ; la jeune infirmière anglaise qui ne voudra pas croire à la sincérité de son soldat américain et qui finalement se donnera corps et âme.

 

Tout cela fait qu’il est difficile de croire que ce film est tiré de l’œuvre du lauréat du Prix Pulitzer 1953 et du Prix Nobel de Littérature 1954 pour Le Vieil Homme et la Mer, et s’inspirant de sa vie qui plus est (Hemingway s’est effectivement engagé dans les forces ambulancières durant la Première Guerre Mondiale et a eu une aventure avec une infirmière anglaise). Se succèdent des scènes sans intérêt, où dans une première partie tout est traité de manière légère (et la guerre dans tout cela ?), et où dans la seconde partie on réalise l’horreur du conflit. Le pire, c’est qu’en plus de ce message niais, mais assez courant pour l’époque, le film est dénué de tout rebondissement. Le récit, linéaire, n’apporte que l’ennui.

 

Le plus gênant réside, peut être, dans le fait que tout ce qui arrive semble normal. Sans dévoiler la fin, on peut se demander si l’auteur du scénario (et oui, il faut quand même signaler qu’Hemingway n’a pas participé à l’élaboration de ce film, ce qui explique peut être cela) n’a pas voulu frapper ses héros d’une sorte de justice immanente. Finalement, il faut punir ce couple non marié, fuyant le conflit pour ne se soucier que d’eux-mêmes. L’amour oui, mais en respectant certaines conventions.

 

Les acteurs ne font rien pour arranger les choses. Aucune magie n’opère entre Rock Hudson et Jennifer Jones. Est-ce due à l’homosexualité du premier ou à l’attitude niaise de la seconde ? Peu importe. Les autres acteurs ne sont pas en reste, se livrant la plupart du temps un duel à celui qui en fera le plus et sera le moins crédible. A noter quand même la présence, parmi les acteurs, de Vittorio De Sica, le célèbre réalisateur notamment du Voleur de Bicyclette.

 

Heureusement Charles Vidor (quand même l’assistant de Frank Capra sur Mr. Smith au Sénat par exemple) nous livre réalisation sobre, avec quelques très beaux plans. De plus, la reconstitution de l’époque est plutôt convaincante. Mais cela n’évite pas le film de sombrer dans l’insupportable mélo.

 

Peut être que des êtres plus sensibles que l’auteur de ces lignes arriveront à se montrer plus indulgent et parviendront à trouver de l’intérêt à ce long métrage. Tant mieux pour eux (surtout s’ils ont la bêtise d’acheter ce dvd), mais on pourrait sérieusement s’interroger sur l’image qu’ils se font de l’amour.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Image très correcte. Met en valeur le travail de reconstitution et les tableaux luxuriants que nous offre parfois Vidor. Les couleurs sont très bien restituées.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Italien
2.0
Du dolby digital 2.0. Donc ne pas s’attendre à un feu d’artifice sonore. Si vous voulez rire jusqu’au bout, passer vous la piste française pour écouter les accents « à l’italienne » des doubleurs français.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Heureusement aucun bonus. Encore qu’il aurait été marrant de voir quelqu’un essayer de démontrer pourquoi ce film est à voir.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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