Le Film
Critique de Simon Volant
Editeur
Edition
Ultimate
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
2
Résumé
Pour se défendre des bandits qui pillent leurs récoltes, un petit village de fermiers mexicains décide de faire appel à des mercenaires. Après avoir réuni leurs faibles ressources, ils se mettent en quête d'as de la gâchette et réussissent à réunir une poignée de courageux cowboys disposés à travailler pour peu. Mais comment sept hommes pourraient-ils tenir tête à des dizaines d'ennemis ?
Critique
Critique subjective
Difficile de s'attaquer à un tel monument du Western. « Les 7 mercenaires » reste l'un des films les plus connus du genre. Il faut tout de même avouer que si le film reste assez basique, sa popularité repose avant tout sur un casting d'exception : Yul Brynner, Eli Wallach, Steve McQueen, Horst Buchholz, Charles Bronson, Robert Vaughn, Brad Dexter et James Coburn.
Bizarrement, la recette (regrouper dans un même film un maximum de stars) sera reprise à un tel point que récemment avec Ocean Eleven.
Et même si la caméra de John Sturges n'atteint pas la maîtrise d'un Akira Kurosawa (qui signa le film original 6 années auparavant) ou d'un Sergio Leone à la réalisation si typique, "Les sept mercenaires" apporte tout de même quelque chose aux cinéphiles qui veulent aller au-delà du western. John Sturges reste un bon metteur en scène (il a réalisé "la grande évasion" par la suite) mais il a sûrement dû revoir à la baisse ses ambitions sur l'histoire pour concentrer son énergie à tenir en main un tel casting.
Et bien c'est justement la surabondance de stars qui donne de l'intérêt au film. Dans "les sept mercenaires" se côtoient aussi bien des vedettes accomplies telles que Yul Brynner ("Le roi et moi", c'est lui le roi!) que des vedettes qui voudraient bien percer comme Steve McQueen (tout juste sorti du rôle de Josh Randall dans "Au nom de la loi"). Ainsi, les uns tentent de s'imposer et de montrer un style différent et cette compétition entre acteurs se voit dans le film et lui donne un grand intérêt.
Au niveau de la musique, signée Walter Newman, il a fallu faire un peu différemment des BOF habituelles. Il était hors de question de faire un thème musical par personnage. Aussi, à côté du classique "Love thème" (avec moult violons), des variations autour du thème principal du film mises en place selon l'humeur du moment. La musique donne un peu plus d'ampleur au film, elle lui donne une plus grande assurance tout en restant très classique.
Cette nième édition des "7 mercenaires" est qualifiée d'ultime. Quand on connaît le manque de soin qu'apporte la MGM à ses grands classiques (beaucoup de films sont toujours en 4/3 par exemple), on peut se dire qu’une "ultime édition MGM" correspond au minimum vital ailleurs. Allez donc jeter un oeil sur les notes techniques...
Verdict
Difficile de donner un avis sur "les 7 mercenaires". Si on s'en tient qu'à l'histoire ou à la mise en scène, le film est dans la moyenne. Mais de par son casting assez extraordinaire, ce western accède à un statut tout autre. Les acteurs qui se concurrencent à l'écran donnent un intérêt certain et dynamisent le déroulement de l'histoire.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Sans atteindre la perfection de la dernière édition d'"il était une fois dans l'ouest" (qui reste une référence en terme d'image DVD), l'image est très honnête. On reprochera toutefois un manque de définition par moment ainsi que quelques petites traces sur la pellicule. La compression se fait sentir à un moment ou deux avec quelques défauts. Malgré tout cela, l'image est d'une excellente facture surtout pour un film qui a 45 ans.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
DD VO 5.1 : Le dolby digital présente un travail assez intéressant de spatialisation et offrir de l'ampleur à la bande-son. C'est réussi et lors des scènes d'actions, les tirs de pistolet se localisent de manière logique avec les mouvements de caméra.
DD VF 5.1 : Cette piste est beaucoup plus plate, les surrounds restent aux abonnés absents, la musique occupe les enceintes avant gauche et droites tandis que dialogues et bruitages restent en MONO bien au centre sur la centrale. Vous comprendrez donc que l'apport du multicanal est ici nul, une simple stéréo aurait suffi.
DTS VF 5.1 : aucun intérêt pour cette piste purement marketing. La définition n'est pas meilleure que son homologue Dolby Digital. On aura préféré une meilleure compression vidéo à la place.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
80 min
Boitier
Amaray
Au niveau des bonus, ce n'est pas évident de fournir du matériel sur des films aussi anciens, pourtant l'interactivité proposée est de qualité.
Commenataire audio de Eli Wallach, James Coburn et de deux membres de la production. Le commentaire s'attarde sur les petites anecdotes et même si certaines sont croustillantes, une bonne partie du commentaire n'intéressera que ceux qui l'ont fait.
"Colts à louer" donne la parole aux anciens de la production pour revenir sur l'histoire du film. Beaucoup plus intéressant que le commentaire audio.
"Elmer Einstein" : analyse de la BOF du film. L'association des scènes clefs et des différents thèmes musicaux. Le commentaire est fait par un spécialiste des bandes sons et fournit de très nombreux détails sur l'orchestration le rythme et le lien avec le montage.
"L'album toilé" : à partir de l'exhumation d'un catalogue des photos de production, on revient sur les anecdotes du film (exemple la taille d'un chapeau qui allait occuper tout l'écran). Les photos servent à la fois à illustrer les propos, mais aussi de fil conducteur.
Galeries photos (photos de production et supports publicitaires) et bandes-annonces originales finalisent une section bonus bien remplie.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage